SNCB: Péril en la demeure
Juillet 2011
La SNCB va mal. Preuve en sont les retards, accidents ou pannes presque quotidiens.
Les utilisateurs ne peuvent plus payer les conséquences d'un manque d'une politique d'envergure au sein de la société. Clairement, il est grand temps d'impulser une réforme à la SNCB.
Dernièrement, les députés wallons débattaient de l'avenir de la SNCB en Wallonie. A la tribune du Parlement, le cdH a plaidé pour une stratégie globale, concertée entre les partis francophones. Cette vision collective est aujourd'hui inexistante. Elle est pourtant prioritaire pour la Wallonie!
Notre Région est un pôle essentiel pour le développement d'activités de transport et de logistique. La gare de triage de Ronet près de Namur, la ligne Athus – Meuse, la plate-forme multimodale Trilogiport à Liège sont autant d'outils idéalement situés.
Aujourd'hui, on apprend que la SNCB se désintéresse de ces atouts et mise sur des infrastructures en Flandre. Pourquoi un tel revirement? Certains de ces sites wallons avaient pourtant fait l'objet de récents investissements. Pour le cdH, il est inacceptable que notre Région souffre d'un sous-investissement structurel de la part de la SNCB.
Mais encore, où en sont les grands projets en Wallonie, quid du RER autour des grandes villes, quid du service pendulaire reliant Bruxelles à la Suisse via Luxembourg et Strasbourg ?
Quand on examine de près l'état du rail et les projets en cours en Flandre, on peut légitimement se poser des questions. Nos voisins flamands sont-ils privilégiés ou plus convaincants ?
Le nouveau plan d'investissement de la SNCB 2013-2025 est actuellement en cours de négociation. Le cdH a demandé au Ministre wallon de la Mobilité de veiller à ce que le Fédéral respecte ses engagements et ses investissements sur le rail au sud du pays.
