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Les mesures d’aides apportées par la Wallonie suite aux terribles conséquences des inondations du 12 et 13 novembre en particulier dans l’ouest du Brabant wallon

24 novembre 2010 | Interpellation de M. Benoît LANGENDRIES à M. le Ministre-Président Rudy DEMOTTE et à M. les Ministres Paul FURLAN, Philippe HENRY, Jean-Marc NOLLET, Benoit LUTGEN et Jean-Claude MARCOURT

Débat en séance plénière le 24 novembre 2010 sur les inondations des 13 et 14 novembre: je le lis

Il n’y a pas de mot pour décrire la catastrophe vécue par de nombreux Wallons au cours de ce week-end de pluies intenses. Elles ont causé la mort à certains endroits et ont aussi occasionné une multitude de dégâts matériels.

Les dégâts liés à ces inondations historiques touchent tout le monde qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises, des agriculteurs mais aussi des pouvoirs publics.

Comme d’autres l’ont dit avant moi, ce déchainement météorologique trouve manifestement son origine dans des dérèglements climatiques qui s’intensifient au fil des ans.

Voici presque dix années, la Wallonie avait été frappée par des inondations importantes. Cela avait donné lieu en 2003 à l’élaboration d’un Plan PLUIES comportant une série de mesures transversales à mettre en œuvre que ce soit au niveau de l’aménagement du territoire et de l’urbanisation, au niveau des pratiques agricoles, des aménagements des cours d’eau, de la cartographie des zones à risques…

On ne peut donc pas dire que les autorités publiques sont restées sans réaction face à ces phénomènes. Toutes ces mesures visaient à éviter voire à anticiper ces événements. Je pense qu’aujourd’hui, il faut plaider pour une évaluation de ces mesures :

  • Sont-elles toutes finalisées ?
  • Ont-elles porté leurs fruits?
  • Ne faudrait-il pas penser à d’autres mesures ?

Un seul leitmotiv doit nous guider : comment venir en aide aux Wallonnes et aux Wallons qui vivent à divers niveaux ces inondations et parfois de manière répétitive et particulièrement insupportable ?

Cela étant, il faut se rendre à l’évidence et constater que ces mesures n’ont pas suffit au vu des nouvelles inondations qui touchent largement notre Région.

Je voudrais pour ma part évoquer la situation particulière de Tubize et ses environs qui ont été lourdement touchés par les inondations du week-end dernier et qui paient un lourd tribu en terme de dégâts. Ce sont plus de 400 maisons qui sont sinistrées dans le centre.

Certes la catastrophe était inévitable mais comment aider aujourd’hui au mieux les sinistrés ? Nous devons nous réjouir de voir l’élan de solidarité qui s’est dégagé à plusieurs endroits pour remettre en état le plus vite possible les lieux et rendre un foyer correct à chacun. De nombreuses démarches administratives doivent être effectuées vis-à-vis des assurances et aussi du Fonds des calamités. Tout cela occasionne aussi une surcharge de travail au sein des services communaux.

Plusieurs questions se posent de façon urgente :

a) La reconnaissance comme calamité naturelle ne devrait pas tarder à venir du fédéral. Quels contacts avez-vous pu prendre à ce sujet avec vos homologues fédéraux ? Quand pensez-vous que le fédéral procèdera à cette reconnaissance ?

b) On annonce une aide aux sinistrés dans les contacts avec les assureurs. De quelle nature sera cette aide ?

c) Les communes où de nombreux dégâts ont été constatés bénéficieront-elles de renforts en personnel pour pouvoir assumer dans les meilleurs délais ces démarches supplémentaires ?

d) Des mesures spécifiques sont-elles prises en ce qui concerne les logements d’urgence notamment avec les différentes sociétés de logement pour reloger les familles dont le logement est inhabitable pour plusieurs semaines voir plusieurs mois ?

e) Les communes sont également sinistrées à certains égards notamment en ce qui concerne leurs écoles où de nombreux dégâts sont à déplorer. A plusieurs endroits, les chaudières ont été mises hors service. Qu’en est-il des procédures à respecter en matière de marchés publics, qui prennent souvent entre 3 et 5 mois en temps normal? Dans de telles circonstances qui sont un cas de force majeure, la commune peut-elle déroger aux marchés publics pour remettre en ordre de fonctionnement le plus vite possible ses écoles ? Quelles sont les directives adressées aux communes en la matière ?

f) Les entreprises et les indépendants sont également durement touchés. En ce qui concerne le zoning de Tubize en particulier, reconnu comme zone franche au travers du Plan Marshall, il apparaît que des mesures urgentes doivent être prises pour permettre un redémarrage rapide de l’activité sous peine de voir les entreprises mettre la clé sous le paillasson. Non seulement les stocks de marchandises sont touchés mais aussi l’outil de travail. Est-il envisageable de prévoir des prêt à taux zéro ou des avances ?

g) La vallée de la Senne pose manifestement un réel problème. Où en est-on au niveau du curage ? Ne faudrait-il pas prévoir également en amont de nouveaux bassins d’orage ou de retenue ou encore des prairies à pouvoir inonder en cas de besoin ?

h) Enfin, la vanne de Lembeeck pourrait être à l’origine d’un problème communautaire. C’est pourquoi, il faut s’efforcer de dissiper tout malentendu sur un éventuel protectionnisme bruxellois ou flamand. Monsieur le Ministre-Président, vous avez évoqué la différence d'appréciation" entre le centre de crise wallon, les autorités du Brabant wallon et les autorités flamandes, sur l'opportunité d'ouvrir cette vanne située en territoire flamand. Vous avez pris contact avec la ministre de l'Intérieur, Mme Turtelboom. Les experts se sont vus et ont estimé qu'il n'était pas opportun" d'ouvrir la vanne. Il est effectivement "étonnant qu'il ait fallu un contact de cette nature pour qu'un contact s'établisse des deux cotés de la frontière. "L'articulation de l'information était défaillante. Il aurait fallu que, spontanément, les experts échangent leurs informations, sans intervention du politique". Quelles pistes entendez-vous privilégier pour qu’à l’avenir cet échange d’informations soit organisé efficacement?


Je vous remercie.
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