Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions d'actualité La mise en place d’un plan Alzheimer

La mise en place d’un plan Alzheimer

22 septembre 2010 | Question d’actualité de M. Maxime PREVOT à Mme la Ministre Eliane TILLIEUX

Madame la Présidente, je confesse et je concède au Greffe, de même qu’à l’honnêteté intellectuelle que, probablement, nous devrons déterminer une position partagée par tous sur les journées internationales de ceci ou de cela parce qu’il faut reconnaître leur caractère relativement prévisible, et la possibilité, peut-être, de s’orienter davantage, le cas échéant, vers les commissions plutôt que vers les questions d’actualité.

Nonobstant cette précision référant à l’honnêteté intellectuelle, je remercie la Présidence et le Greffe de l’avoir prise en considération.

Madame la Ministre, pour en venir au fond de la question, vous aurez certainement été sensibilisée à la journée internationale de la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Vous m’autoriserez à l’appeler, jusqu’à présent, maladie d’Alzheimer et à ne pas rentrer dans la polémique de nature scientifico-médicale qui vise à déterminer si, oui ou non, il semble s’agir d’une maladie.

Pour ma part, j’en ai l’intime conviction, au regard de la population croissante qui est touchée par l’ensemble des symptômes relatifs à cette maladie.

Vous vous souviendrez que le Parlement wallon, plus spécifiquement au travers de la Commission de l’Action Sociale, avait eu l’occasion de faire un travail conséquent, fouillé, sur le sujet, donnant d’ailleurs lieu à l’adoption, en décembre 2008, à l’unanimité de cette enceinte parlementaire, d’un texte faisant état d’une série de propositions au rang desquelles se trouvait la volonté de créer un centre d’expertise wallon sur la question, la volonté de multiplier les sources de financement pour créer ce que l’on pourrait appeler des cantous, en tout cas, pour créer des centres d’accueil et de soins plus spécifiquement à destination des personnes porteuses de symptômes de cette triste maladie.

Il y avait également la volonté d’amplifier, non seulement l’action de formation et de sensibilisation, mais aussi les financements de la Région à cet égard. Près de deux ans après l’adoption de cette résolution, à l’heure où cette maladie est plus que jamais d’actualité et risquera de l’être encore dans des proportions croissantes à l’avenir, à l’heure où un an après que vous ayez pris en charge la mission de l’action sociale, il m’intéressait de faire un bilan avec vous et de vous entendre sur les différentes mesures que vous n’aurez pas manqué de prendre de manière volontariste, proactive et dynamique, pour veiller à mettre en oeuvre les différents éléments de cette résolution du Parlement wallon.

Vous aurez, comme cela, l’occasion de nous rassurer sur le fait que le train est bel et bien en marche, nonobstant ce qu’on pourra faire du côté du Fédéral. Vous avez lu, comme moi, que ma Collègue Mme Fonck, souhaitait aussi que des initiatives soient prises au niveau de l’enceinte fédérale. Je pense qu’il existe une nécessité d’un plan national coordonné. C’était d’ailleurs l’un des éléments de notre résolution.


Réponse de Mme Tillieux, Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Égalité des chances


Monsieur le Député, à l’aune de cette journée mondiale qui met en lumière cette fameuse maladie, si on peut dire, en tout cas, cette pathologie que l’on nomme Alzheimer, il est temps de faire un peu le point sur ce qui s’est déroulé depuis cette fameuse résolution que nous avons votée, que j’ai votée aussi en son temps, par rapport à la prise en compte de cette maladie dans l’ensemble de nos politiques. Nous visions en particulier la prochaine législature, à savoir la législature 2009- 2014.

Vous n’êtes pas sans savoir que la Déclaration de politique régionale reprend, dans sa quasi intégralité, le contenu de cette résolution et nous impose effectivement d’avancer quant à la prise en compte de cette pathologie dans l’ensemble de nos politiques. Pour moi et pour les spécialistes qui y travaillent aujourd’hui, des réflexions sont menées. Il y a probablement trois grands axes.

Le premier grand axe, c’est l’information du public de manière générale afin de promouvoir une vision vraiment nuancée de ces maladies liées à la perte de mémoire, et encourager sa prise en compte dans l’ensemble des politiques transversales au niveau régional, mais aussi au niveau local.

Un deuxième élément concerne évidemment les patients eux-mêmes, ceux qui souffrent de cette maladie, les victimes. Il faut pouvoir leur assurer une qualité de vie. On parle souvent de la qualité de vie, de la question des aidants proches. Il est clair que nous devrons prendre des actions à cet égard. On parle d’assurer les soins, les services à domicile qui sont extrêmement importants. On parle aussi de tout ce qui concerne l’accueil, l’hébergement de nos aînés. Vous savez que, dans le plan de financement des travaux de mise en conformité des maisons de repos, nous avons aussi encouragé la mise en place de ces formules cantous, que vous venez d’évoquer, et qui sont spécifiques à la prise en charge de personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer. On pourrait continuer comme cela.

C’est dans toutes nos politiques, finalement, que nous devons prendre en compte cette pathologie. Le troisième axe sur lequel nous devons travailler, c’est celui d’une meilleure connaissance, ce sont les études, la recherche. Il faut continuer à mieux connaître cette maladie et surtout, à mieux connaître les chiffres, les statistiques. Nous allons travailler pour ce faire avec l’Observatoire wallon de la santé.

C’est bien beau, mais il faut traduire tout cela en actions, vous les dites, traduire en budget, traduire aussi en agenda. Je suppose que c’est cela que vous souhaitez connaître. Un groupe de travail se réunit. Ce n’est pas la Ministre seule, ce sont des médecins, des personnes qui viennent du monde de la recherche de personnes qui sont liées à la gériatrie, en particulier, à la prise en compte de la pathologie d’Alzheimer, des personnes issues des services de soins à domicile, des services liés, notamment, à la prise en compte de la fin de vie, des associations de patients qui se réunissent aujourd’hui et qui tentent de livrer les priorités. Je reviendrai prochainement au gouvernement avec ce plan que vous attendez tant.


Réplique de M. P révot (cdH)


Je vous remercie, Madame la Ministre, pour les précisions apportées a cours des cinq dernières secondes de votre réponse, puisqu’effectivement, l’important est davantage le plan d’action que le rappel du contenu de la DPR. Ceci étant, je ne peux pas non plus vous faire grief de ne pas avoir eu l’occasion de déployer l’ensemble des actions de la DPR un an après. On ne peut pas évidemment mettre l’ensemble de la DPR en œuvre après douze mois seulement. Il serait vraiment important et attendu que ce plan d’action puisse être déposé dans les meilleurs délais, puisqu’inévitablement, des résultats ne seront palpables. C’est d’ailleurs normal, au regard de la nature de la maladie en question, à moyen et long termes. Pour éviter de perdre davantage de temps, il est bon que ce soit plutôt dans la première partie de la législature que dans la seconde que l’on puisse déployer les efforts à l’égard de la lutte contre cette maladie qui touchera un nombre croissant de familles. Je vous remercie en tout cas pour votre volonté de faire atterrir rapidement le dossier sur la table du Gouvernement wallon et de pouvoir, dans la foulée, se saisir des textes qui y seront liés au niveau du Parlement wallon.
Actions sur le document