Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions d'actualité Le bilan des mesures prises en Wallonie suite au smog et en particulier en ce qui concerne les transports en commun

Le bilan des mesures prises en Wallonie suite au smog et en particulier en ce qui concerne les transports en commun

02 février 2011 | Question d'actualité de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Philippe HENRY

M. le Ministre,

Les questions seront sensiblement identiques à celles qui ont été posées par mon éminente collègue.

Le premier élément que je soulève concerne le manque de coordination entre les régions, en particulier la nécessité d'une concertation. En effet, lorsqu'on sait que Bruxelles, par exemple, ne partage pas le même seuil d'alerte, il me semble impératif d'harmoniser les mesures.

Deuxième élément de mon propos : l'information de déclenchement est communiquée dès le dimanche aprèsmidi pour ne commencer que le mardi qui suit. Avec les technologies que nous possédons maintenant, j'ai l'impression que tous les chauffeurs auraient pu être prévenus plus rapidement. En effet, un préavis de grève est mis en œuvre en moins de 24 heures. J'en viens au troisième élément de mon intervention : la SNCB ne met pas de gratuité en œuvre en cas de dépassement du seuil d'alerte. Entendez-vous prendre contact avec votre homologue au fédéral, Mme Vervotte, par souci de cohérence ? Dernier point : le coût, il est estimé à 130 000 euros pour une journée. Dans ce cadre, des modalités particulières ont été prises en compte, à l'instar de la dotation de 800 000 euros. Par rapport à ce coût, le montant répond-t-il aux besoins et aux demandes ? N'est-il pas opportun de prévoir un mécanisme de cliquet, afin qu'en cas de perte trop importante, la tentation de récupérer, par exemple par un service réduit, ne devienne monnaie courante ?

Réponse de M. Philippe Henry , Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité


C'est vrai que ce plan fait beaucoup parler de lui. Son installation a été rapide, puisqu'il s'agit d'un plan mobilisable en cas d'alerte. Ici, il n'y a pas eu de phase de pré-alerte, preuve s'il en est que les calculs et les prévisions ne sont pas toujours possibles. Permettez-moi toutefois de relativiser les constats, puisque les choses se sont bien passées et qu'il n'y a pas eu de couac.

Ainsi, l'année passée, on avait dû déplorer des problèmes d'affichage, ce qui n'a pas été le cas cette année. Une évaluation plus globale est prévue, puisqu'il s'agit d'une mesure du plan air-climat. Elle aura sans doute lieu dans le courant du mois de mars 2011. En ce qui concerne les disparités entre les régions, sachez que tout est coordonné. Les mêmes constats ont été effectués, les mêmes décisions ont été prises. Évidemment, les mesures n'ont pas été les mêmes selon les régions, mais les niveaux d'alerte sont identiques. Les décisions de gratuité des transports en commun dépendent des régions et sont, en effet, différentes. Je considère comme positif en soi la période de gratuité, même si elle intervient 24 heures après, le temps de prévenir tout le monde. Concernant le risque d'atteindre le montant de la subvention, nous n'y sommes pas encore et, le cas échéant, nous pourrons en rediscuter, a fortiori dans le cadre du contrat de service public. On ne peut donc, en somme, pas reprocher grand chose au plan. Au niveau des limitations sur les tronçons autoroutiers, il est tout à fait explicable de limiter la vitesse des véhicules là où les concentrations de particules fines sont les plus importantes. Ainsi, sur certaines portions d'autoroute au Luxembourg, qui ne sont pas concernées par ces limitations, je devrais faire face à d'autres reproches, si on devait tout à coup en imposer. Je ne peux pas non plus changer les limitations tous les dix mètres en fonction des mesures prises.

Ces différentes mesures sont importantes en termes d'action immédiate. Elles permettent une réduction des particules fines pouvant aller jusqu'à 30 %. Elles permettent aussi, et c'est important, une sensibilisation du grand public. Enfin, une évaluation plus approfondie du plan air-climat permettra la mise en œuvre de mesures plus claires.

M. Maxime Prévot (cdH)


Mon propos prolonge celui de ma collègue. J'entends bien que les conditions actuelles sont le reflet de décisions antérieures, mais il ne faut pas rester comme un lapin dans les phares d'une voiture. Premièrement, il faut veiller à assurer une meilleure coordination ; deuxièmement, la SNCB doit être concertée ; troisièmement, il faut réduire le délai de 24 heures de préavis. Dernier élément : sur les 800 000 euros de subsides, 130 000 sont déjà dépensés au 1er février. Qu'en sera-t-il pour les pics de pollution de l'été ?
Actions sur le document