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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions d'actualité Le constat sévère au sujet du développement des SPIN OFF et les réponses du Gouvernement

Le constat sévère au sujet du développement des SPIN OFF et les réponses du Gouvernement

21 octobre 2009 | Question d’actualité de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, chers Collègues,

vous avez eu l’occasion, certainement comme moi, il y a quelques jours, de découvrir par voie de presse quelques éléments issus d’une étude qui a été menée il y a peu sous l’égide de Free. vous connaissez Free puisque c’est notamment l’un des partenaires de l’agence de stimulation économique, dans tout ce qui est sensibilisation et esprit d’entreprendre au sein des établissements scolaires.

Nonobstant ces considérations, le bilan était un peu inquiétant puisqu’il semblait dire – je nuance – qu’un tiers seulement des spin off qui avaient pu être lancées en Région wallonne avaient réellement du potentiel et une capacité d’expansion et de devenir, un autre tiers étant effectivement plus ou moins à mi-parcours, quant aux potentialités et opportunités, et le dernier tiers semblait effectivement ne pas du tout les avoir convaincus quant à la pertinence et à l’opportunité de leur création. Je trouve que le constat – et vous le direz certainement – est particulièrement sévère, certainement trop. toujours est-il que le récent nouveau patron de l’Union wallonne des entreprises lui-même s’est ému, pour le citer plus ou moins fidèlement, de la différence entre les montants qui avaient peut-être été injectés pour créer les spin off et réellement la valeur ajoutée que celles-ci avaient pu générer. Il semblerait que, sur les quinze années qui viennent de s’écouler, la moitié des spin off d’ailleurs créées en Région wallonne le soient par le biais des universités.

On sait combien, et ce n’est pas vous qui êtes en charge de l’enseignement supérieur du côté de la Communauté française qui me démentira, il s’agit là de foisonnement d’idées qui permettent la mise sur pied de projets. Ma question est très simple. Un des problèmes majeurs qui semble avoir été pointé par cette étude réside dans le fait qu’apparemment les outils économiques sont peu accessibles ou connus de tous.

C’est aussi un autre volet de la question : a-t-on suffisamment de connaissance, de transparence ou de lisibilité de l’ensemble des acteurs de l’expansion économique ? Il semblerait qu’en Région wallonne, on se concentre essentiellement, de par les fonds spéciaux, les Invests ou les universités, sur la mise à disposition de capital à risque pour la création de la spin off sans, par la suite, suffisamment mettre à disposition de fonds pour permettre son expansion. L’étude regrettait d’ailleurs qu’on ne suscite pas assez les collaborations avec l’AWEx, en particulier dans sa branche internationale, alors qu’il y a de larges opportunités d’expansion pour bon nombre de nos spin off, de manière sévère – me semble-t-il – beaucoup trop, et ce qui est excessif est généralement insignifiant, mais l’étude pointait du doigt le fait que la plupart des spin off, en dehors du pré carré wallon, avaient effectivement peu de réseaux internationaux. Ma question est très simple. Quelle est votre réaction par rapport à cette analyse ? Est-elle effectivement conforme à la réalité ?

Certains éléments doivent nous faire réfléchir ..., d’autres – à mon avis – méritent d’être sérieusement mis entre parenthèses. Par ailleurs, n’y a-t-il pas lieu d’adopter un système, un peu comme en Flandre, où le soutien ne se fait pas uniquement lors de la création de la société, de la spin off, mais également pendant les trois années qui suivent, avec un soutien financier et juridique massif.


Réponse de M. M arcourt, Vice-Président et Ministre de l’Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles


Je ne sais pas si c’est une étude scientifique. En tout cas, son titre aurait pu être « Lime plore », ce qui est l’incarnation forte du mal wallon. Vous avez vous-même remarqué. il y a un tiers des spin off qui n’auraient – semble-t-il – pas de potentiel de croissance. je voudrais connaître la pertinence et les qualités de ceux qui ont dit « Vous, vous avez du potentiel de croissance. Et M. Miller qui est à côté de vous en a plus ou moins. » Je ne vais pas être discourtois à son égard. Il y a effectivement une étude. permettez-moi simplement de dire que cette étude est l’actualisation de quelque chose d’antérieur. le jour-même où on critiquait les spin off, le Président de l’Union wallonne valorisait WSL, qui est donc l’incubateur du parc scientifique de Liège en disant « C’est l’exemple à suivre ». Je ne sais pas si c’est le matin en lisant l’étude ou le soir en l’écoutant que je dois être le plus satisfait.

Ce que je tiens à dire, et nous pourrions en parler beaucoup plus longuement dans un autre débat, sur la politique d’émergence : – il faut soutenir toutes les initiatives. nous manquons d’initiatives en Région wallonne et toutes celles qui sont là, il faut les aider; – qui va être le filtre ? C’est vous, c’est moi. On dira que, au nom d’une autorité politique, nous allons dire « Cela, c’est un bon choix. cela, ce n’est pas un bon. » Nous savons aussi, et les chercheurs le disent souvent, qu’ils trouvent par accident. Souvent, il y a un élément important; – un des éléments sur lequel il faut être attentif, c’est le management, pour ne pas la citer parce que je ne voudrais pas faire de peine aux professeurs d’université, ni valoriser son manager. Souvent, celui qui trouve n’est pas nécessairement celui le plus à même de dynamiser au niveau des relations internationales, du management et du marketing d’entreprise. Sachons simplement que nous avons pris une grande mesure. dans l’étude, si vous enlevez les spin off qui viennent de l’IMEC ou du VIB, vous constatez que les chiffres sont globalement similaires entre la Flandre et la Wallonie. Or, qu’avons-nous fait sous la précédente législature, d’ailleurs en compagnie de Mme Marie- Dominique Simonet ? Nous avons créé le WIL qui a justement pour objectif de favoriser, tout comme dans les sciences du vivant, nous avons fait un fonds d’investissement spécialisé.

Enfin, pour terminer, je peux vous dire qu’un certain nombre de fonds de Private Equity se plaignent de ne pas trouver assez de bons dossiers. Tout cela pour dire que le problème est complexe, mais surtout continuons et favorisons l’esprit d’entreprise, l’esprit d’entreprendre. il y a quelque chose de particulier dans le fait que ce soit la fondation Free qui, d’une part, soutient l’esprit d’entreprendre et, d’autre part, critique, après, ceux qui ont entrepris.


Réplique de M. Prévot (cdH)


Je vous rejoins, en particulier sur le dernier constat. On pourrait penser à la parabole du pompier pyromane. est-ce pour s’assurer qu’elle continuera à pouvoir motiver quant à l’esprit d’entreprendre, qu’elle tire un signal aussi alarmant ? Je pense qu’il y a effectivement le tri à faire dans l’analyse qui a été évoquée. Je pense que, nonobstant ces considérations, il y a probablement aussi des enseignements à tirer, en particulier quand on soutient, dans les années qui suivent la création de la spin off, pour s’assurer qu’elle puisse pleinement jouir des capacités d’expansion et, en particulier, à l’international, puisqu’il semblait ressortir de cette analyse qu’effectivement, on avait tendance à être trop replié sur nos frontières belges, voire wallonnes. Or, je pense que, là, l’AWEx a certainement – et vous me l’avez déjà dit hier en commission lorsque je vous questionnais sur un autre aspect, mais qui peut recouper celui-ci – des opportunités à davantage exploiter pour faire en sorte que nos propres spin off puissent aussi rayonner bien au-delà de nos frontières.
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