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Le redéploiement de l’aérodrome de Saint-Hubert et l’encadrement des activités de voltige

04 mai 2011 | Question d'actualité de M. Dimitri FOURNY à M. le Ministre André ANTOINE

Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
chers collègues,


je reviens vers vous, dans le cadre de cette question d’actualité, à propos de l’aérodrome de Saint-Hubert qui est reparti vers une gestion nouvelle grâce à votre intervention et à l’initiative prise par IDELUX.

L’activité reprend, mais un débat se fait de plus en plus important au niveau de la localité en raison des activités diverses qui y sont développées, et plus particulièrement concernant le vol de voltige des avions sur place. Un débat de ce début de semaine en région de Saint-Hubert a laissé paraître que d’importants problèmes de nuisances sonores se posaient quant au survol de ces avions au-dessus des habitations et des villages situés à proximité de l’aérodrome. Cela cause des problèmes de nuisances sonores, de sécurité.

On annonce tout prochainement la tenue du championnat national de haute voltige au niveau aérien à Saint-Hubert, début du mois de juin, avec des entraînements de plus en plus conséquents. Le conseil d’administration et le comité de gestion ont été interpellés par la ville à ce propos. Des réponses ont été données verbalement et des réponses ont été apportées par le directeur de l’aérodrome.

Elles laissent quelque peu interrogatif, car les mesures préconisées ne semblent pas pouvoir être appliquées dans l’immédiat. Il y a une certaine forme d’imprécision ou une volonté de gagner quelque peu de temps par rapport aux mesures à prendre, tant au niveau de la sécurité, qu’au niveau sonore ou au niveau des nuisances vis-à-vis des riverains.

Monsieur le Ministre, la centaine ou les milliers de personnes concernées par le survol de ces « coucous » sur Saint-Hubert, s’inquiètent des problèmes de sécurité et de nuisances sonores. Quand ces règles seront-elles appliquées ? Va-t-on déplacer les zones de survol sur la région de Saint-Hubert vers d’autres régions ou vers d’autres cieux d’entraînement ? Voilà les questions que je souhaitais vous poser afin de pouvoir apporter, je l’espère, des apaisements à cette population qui doit, au quotidien subir ces nuisances importantes liées à ces nouvelles activités qui prennent de plus en plus d’essor sur Saint-Hubert et plus particulièrement au niveau du vol de haute voltige.


Réponse de M. Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l’Emploi, de la Formation et des Sports


Madame la Présidente, Monsieur le Député, chers collègues, je remercie M. Fourny car cela nous permet de faire le point sur la question des aérodromes. Reconnaissons que nous disposons de différents aérodromes en Wallonie qui n’avaient guère de succès, ni même d’activité. La politique que nous avons menée ces dernières années consiste à trouver des partenaires susceptibles d’exploiter ces aérodromes, de leur donner une activité et d’en assurer la pérennité par des ressources qui leur sont propres.

Il est vrai qu’aujourd’hui, dans la convention que nous avons conclue avec IDELUX, nous avons mis sur pied une véritable stratégie de valorisation économique de l’aérodrome de Saint-Hubert pour lui donner des perspectives à l’avenir et qu’à l’époque – nous y étions, vous et moi –, chacun a pu saluer le renouveau de l’aérodrome de Saint-Hubert. Le gouvernement vient de prendre des mesures à l’égard du personnel pour assurer une unicité de gestion. Il est vrai que le corollaire de l’activité retrouvée, ou enfin trouvée, à Saint-Hubert a évidemment des conséquences en matière d’environnement. Loin de vouloir les repousser du revers de la main, il faut toujours assurer une forme d’alliance emploi-environnement.

C’est, d’une part, le développement durable et, d’autre part, le développement des activités économiques. C’est ce que nous faisons dans nos deux aéroports, à Liège et à Bruxelles Sud Charleroi. La règle doit prévaloir pour les aérodromes. C’est pourquoi, nous avons entrepris, en concertation avec IDELUX, une réflexion qui a débouché sur des décisions intervenues ce 26 avril au terme de laquelle plusieurs mesures ont été arrêtées qui devraient, à court et moyen termes, vous rassurer, ou tout au moins apporter un certain nombre d’apaisements aux riverains légitimement inquiets. Tout d’abord, rappelons que le permis d’environnement de décembre 2006 ne prévoyait pas de volet particulier quant à la voltige. En effet, c’est l’arrêté royal de 1994 – de compétence fédérale – qui détermine la manière avec laquelle doit se dérouler la voltige. Ce n’est pas une compétence régionale. Nous sommes soumis à une réglementation fédérale de la DGTA.

Que pouvons-nous faire et qu’allons-nous faire ?

Premièrement, nous allons installer un « box », c’est à- dire une zone consacrée à la voltige, située à 5,5 km de toute forme habitation. Pour organiser cette zone, dite « box », il nous faut l’autorisation du fédéral. Les démarches vont être entreprises. Nous pourrons ensuite réaliser les travaux. Cela prendra un peu de temps, ce qui explique le caractère « moyen terme », mais je le situe à quelques mois.

Ensuite, nous allons revoir les heures d’ouverture pour préserver le sommeil légitime et la quiétude des riverains.

Troisièmement, nous allons imposer un silencieux sur les appareils nécessaires pour l’exercice de la voltige.

Quatrièmement, vient la mesure est la plus significative, à savoir l’interdiction de survol, notamment de la communauté urbaine de Saint-Hubert.

Parmi toutes ces mesures, certaines d’entres elles sont d’application immédiate, à l’exception du « box » qui nécessitera, comme je vous l’ai indiqué, des autorisations au niveau fédéral. Voilà un certain nombre de mesures qui me paraissent en tout cas nécessaires, utiles et probablement suffisantes.

J’ouvre un dernier pan à ma réponse. Probablement que nous devrons évaluer ces nouvelles mesures pour voir ce qui subsiste encore comme inconvénients, comme nuisances dûment constatées. Je n’écarte pas la possibilité, telle que nous l’avons assurée à Liège et à Charleroi Bruxelles-Sud, d’organiser un comité d’accompagnement, de telle manière à ce qu’il y ait un dialogue fécond, sérieux, mature, sur base de sources d’informations objectives pour continuer à prendre un certain nombre de mesures pour cet aérodrome qui connaît un véritable renouveau, mais qui ne doit pas pour autant préjudicier les riverains.
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