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Le rôle de coordinateur de l’Office wallon du bois en vue de l’optimalisation des ressources forestières

10 novembre 2010 | Question d’actualité de M. André BOUCHAT à M. le Ministre Benoit LUTGEN

Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
chers collègues,

j’ai cru comprendre, Monsieur le Ministre, que, lorsque vous avez réformé – je dois dire refondé – le Code forestier, il y avait un espace pour une asbl qui s’occuperait de la propriété privée. Évidemment, la propriété privée a de grands espaces qui sont généralement la propriété de la Société royale forestière et de ses membres ou bien de la NTF section francophone, mais nous avions discuté à maintes reprises du fait que, pour les petits propriétaires forestiers – possédant moins de 10 hectares –, il y avait peut-être lieu de faire quelque chose. J’ai lu dernièrement dans la presse, une déclaration de FEDEMAR qui relevait que le prix du bois était en train d’exploser en raison des pays émergents, mais aussi du fait que l’on brûle du bois de construction.

Par ailleurs, FEDEMAR remet en cause les primes à l’énergie. Or, je ne suis pas sûr, Monsieur le Ministre, que les 52 % de la forêt wallonne appartenant au secteur privé, soient gérés de manière optimale. Je ne voudrais pas que l’on s’occupe d’un domaine privé, mais il me semble qu’il existe des moyens de peser sur cette gestion de manière efficace. Je pense à des quais de chargement et de débardage, ce qui, d’une part, diminuerait le coût du débardage, d’autre part, épargnerait les routes communales. Je pense aussi à réaliser avec certains particuliers des plates-formes de vente pour ne pas avoir une diaspora et un émiettement des lots. Je songe surtout à établir des besoin de statistiques permettant de connaître exactement les possibilités de fourniture de matières premières à nos industries. Je crois que la seule manière de le faire est de passer par l’Office wallon du bois que M. le Ministre Marcourt et le Gouvernement wallon ont bien voulu me confier.

En conclusion, je voudrais savoir si l’asbl que vous aviez en projet pourrait intégrer l’Office wallon du bois. Ce serait, en tout cas, mon souhait. Monsieur le Ministre, et j’en termine, on a commencé, avec le RND, anciennement Valbois, la restructuration des forêts dans une commune comme Gouvy. Aujourd’hui, pas moins de 13 communes demandent une action similaire. Il faudrait donc une ligne directrice et il faudrait le faire à partir de l’Office wallon du bois, ou en partenariat avec lui, mais il est temps de décréter une ligne faîtière et que ce soit le Gouvernement wallon qui en décide.


Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l’Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


Monsieur le Député, il est vrai que ces discussions concernant les propriétaires privés – et singulièrement les petits propriétaires privés sont nombreux : 120.000 en Wallonie possèdent moins de 2,5 hectares – se sont retrouvées lors des débats que nous avons eus sur le Code forestier.

Une première mesure a été prise à leur égard et à l’égard de la forêt, à savoir la suppression des droits de succession pour éviter ce morcellement continu et permettre finalement un investissement intéressant, en évitant les droits de succession à répétition (de génération en génération), puisque, lorsqu’on plante certaines espèces, il faut parfois 80 ou 120 ans avant de pouvoir récolter le fruit de cet investissement. À cette occasion, vous nous aviez suggéré, au-delà de cette bonne nouvelle pour les propriétaires et pour la forêt, d’éviter ce morcellement et d’apporter des conseils aux propriétaires au travers d’une asbl ou d’une autre formule.

On a pris le temps de la concertation au travers de rencontres entre les différents acteurs. Je remercie chaleureusement, puisque nous travaillons ensemble dans ce dossier comme dans beaucoup d’autres, le Ministre Jean-Claude Marcourt puisque, entre-temps, l’Office économique du bois a été mis en place. Je peux vous dire, que ce soit pour M. le Ministre Marcourt, pour moi et au niveau de l’ensemble du gouvernement, que c’est dans la même entité que nous devons apporter l’ensemble des services. Bien sûr, sur l’aspect du diagnostic de la réalité du marché du bois, vous l’avez rappelé, il est important de rassembler ces données-là, aujourd’hui éparses, en un seul endroit et de pouvoir faire les ajustements nécessaires sur le plan de la gestion publique de la forêt, puisqu’il existe un lien entre les deux (50 % de propriétés privées, 48 % de propriétés publiques), ceci, afin de mieux répondre aux attentes des entreprises et aux défis de la biodiversité. Avoir une seule entité à l’intérieur de l’Office économique du bois qui peut gérer l’ensemble de ces éléments – je ne les ai pas tous cités ici – me paraît opportun. C’est un souhait réel et concret du gouvernement wallon.

Je n’oserais pas vous dire que l’union fait la force, mais il est important, au travers de cet Office économique du bois, de pouvoir rendre pleinement les services nécessaires à la forêt, à l’ensemble de la population, de nos entreprises, à la force d’emploi qu’elle représente pour la Wallonie également. Rappelons que 3.000 familles en vivent, 17.000 familles en vivent indirectement et 60.000 familles dans le secteur du tourisme lié au tourisme vert. Vous aurez compris l’importance du sujet et de pouvoir le gérer depuis un seul endroit. Je terminerai, en citant un proverbe cambodgien : « Le tigre a besoin de la forêt, la forêt a besoin du tigre ». Elle a besoin de vous aussi, Monsieur Bouchat.
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