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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions écrites La mise en place du « diplôme du vécu» dans les communes wallonnes

La mise en place du « diplôme du vécu» dans les communes wallonnes

24 février 2010 │Question écrite de Mlle Christine SERVAES à M. le Ministre Paul FURLAN

Monsieur le Ministre,

La semaine passée, lors du Salon des Mandataires, vous avez annoncé l’arrivée imminente du « diplôme du vécu ».

Il est vrai que cela fait des années que les syndicats réclament une valorisation de l’expérience des agents qui n’ont pas de diplôme de l’enseignement mais qui ont affiné leurs compétences sur le terrain.

Un ouvrier qui n’avait pas suivi jusqu’à l’obtention d’un diplôme une filière scolaire n’avait quasiment aucune possibilité d’avancer dans sa carrière.

« Le diplôme du vécu » permettrait aux personnes qui détiennent un certain nombre d’années d’expérience sur le terrain de les faire valoir et de valoriser leur savoir. Je ne peux que me réjouir de cette avancée.

Il semblerait que la procédure pour obtenir le diplôme du vécu soit simple. Il suffirait de rassembler les éléments qui prouvent l’expérience requise et de les faires valider auprès de représentants du Forem et de l’IFAPME . Un test de compétence sera alors organisé par un centre agréé.

Monsieur le Ministre, dans combien de temps pensez-vous que cette réforme sera opérationnelle ? Quand les premiers diplômes du vécu seront-ils remis ?

Combien d’années d’expérience seront requises pour prétendre à ce diplôme ? Y aura-t-il une évolution en fonction de l’âge ou de la profession de la personne concernée ? Quels documents seront demandés pour prouver son expérience auprès du Forem et de l’IFAPME ?

Quels sont les centres agrées qui seront chargés d’organiser les tests de compétences ? et quels seront-ils ? La neutralité et l’indépendance des centres agréés sera-t-elle assurée ?
Merci de nous donner l’impact financier que cette réforme pourrait avoir sur les budgets communaux.

Je vous remercie pour votre réponse.

Réponse du 11/03/2010


Le « diplôme du vécu» est articulé autour de deux notions : la validation et la valorisation des compétences.

Afin de ne pas créer de nouveau circuit (ou dispositif) et de garantir la qualité, l'équité et l'impartialité de la démarche, le concept est de recourir à la procédure telle qu'organisée par le décret du 13 novembre 2003 portant assentiment à l'accord de coopération du 24 juillet 2003, relatif à la validation des compétences dans le champ de la formation professionnelle continue, conclu entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française.

Celui-ci prévoit entre autre l'inscription du candidat auprès du consortium de validation de compétences et le déroulement de différentes étapes que sont l'accueil et l'information du candidat, la guidance, l'inscription, l'épreuve pratique, la délibération, l'annonce des résultats, la réception du titre de compétence et les procédures de plainte et de recours. Cette procédure est entièrement gratuite.

Les épreuves pratiques sont réalisées auprès de centres agréés (du Forem, de l'IFAPME, de «Bruxelles-Formation », de l'Enseignement de promotion sociale, etc.) qui sont au nombre de 41 répartis comme suit : 15 dans la Province de Liège, 14 dans le Hainaut, 6 au Luxembourg, 4 à Namur et 2 dans le Brabant wallon. Ce dispositif est déjà opérationnel.

Quant à la valorisation, il s'agit d'intégrer le titre de compétence obtenu dans les conditions de recrutement ou d'évolution de carrière des agents. A ce sujet, il convient de s'inspirer des règles d'évolution de carrière en vigueur pour la valorisation des diplômes et des formations telles que reprises dans les principes généraux de la fonction publique locale et provinciale et de les transposer.

Mon administration et le CRF est à l'entière disposition des pouvoirs locaux pour les aider dans la mise en ?uvre de cette démarche novatrice.

Le coût de cette nouvelle mesure sera nul pour le recrutement étant donné que la nature du poste à pourvoir ne sera pas modifiée et sera similaire à l'impact qu'aurait la valorisation des diplômes et formations des agents dans le cas de l'évolution de carrière.
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