Le succès des chèques formation
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2011,
question écrite,
Maxime Prévot,
- Emploi, Economie, Commerce extérieur, Formation, Sports, Patrimoine
14 février 2011 | Question écrite de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre André ANTOINE. Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Depuis son lancement en 2003, le chèque formation n’a cessé de prendre de l’ampleur. L’année dernière, on a assisté à une véritable explosion de la demande avec une augmentation de 10% par rapport à 2009. L’année qui débute semble démarrer sur les mêmes bases.
On constate cependant une certaine inégalité dans la répartition géographique de la formule, si le succès est patent en région liégeoise, qui totalise 23,2% des chèques, la région de Charleroi, pourtant très peuplée, n’arrive qu’en quatrième position, derrière le Brabant wallon (16 ,4%) et le Namurois (11,2%).
Monsieur le Ministre :
- Envisagez-vous de nouvelles mesures afin de promouvoir les chèques formations dans les régions actuellement sous-représentées ?
- Face à ce succès, en 2010, les budgets ont été épuisés en cours d’année. Dès à présent envisagez-vous des mesures afin de permettre au FOREM, pour cette année, d’être à même de faire face au renouvellement de ce succès ?
Je vous remercie.
La question de l'honorable Membre porte sur le succès du dispositif « Chèques - Formation » et plus particulièrement sur les mesures envisagées pour, d'une part, promouvoir le dispositif dans les régions sous représentées quant à son utilisation, telle la région de Charleroi, et, d'autre part, assurer au FOREM le budget nécessaire à sa prise en charge tout au long de l'année.
Je relève que la principale raison inhérente aux inégalités géographiques d'utilisation du dispositif trouve sa source dans le volume d'opérateurs agréés et actifs dans chacune des régions. En effet, Liège compte actuellement, 174 sièges d'exploitation de centres de formation là où Charleroi n'en compte «que» 77. Namur et Nivelles, pour leur part, comptabilisent respectivement 80 et 83 sièges d'exploitation. Au-delà de ce constat, je relève également que 31 % des chèques remboursés aux entreprises liégeoises n'ont pas été utilisés auprès d'opérateurs liégeois, alors que, dans le même temps, 67 % des chèques remboursés aux entreprises carolorégiennes ne l'ont pas été pour des opérateurs de la région de Charleroi. Ces données amènent le constat qu'il manque, en effet, de centres de formation et de modules de formations agréés à Charleroi.
Raison pour laquelle, au-delà du travail systématique de rencontre et d'information des nouveaux opérateurs agréés réalisé par les conseillers Chèques-Formation du FOREM, j'ai demandé, au FOREM, qu'une analyse par enquête auprès des acteurs de la mesure soit réalisée, courant mi-2011, et que celle-ci cible spécifiquement le déficit d'opérateurs de formation sur le terrain carolorégien. Les résultats ainsi mis en évidence, nous permettront assurément d'adapter et de mettre en place des mesures, de sensibilisation et de développement, intégrées et spécifiques à la situation relevée.
Au niveau du budget, l'initial pour l'année 2010 était de 8 537 800,00 euros que nous avons complété de quelques 1 317 591,00 euros afin d'assurer l'émission de chèques tout au long de l'année, soit 744 170 chèques pour un budget total de 9 855 391,00 euros.
Le budget initial pour l'année 2011 est de 8 232 600,00 euros. Nous apprécierons en temps opportun, l'opportunité de dégager des volants budgétaires afin de compléter, si nécessaire, les crédits alloués à cette politique.
Depuis son lancement en 2003, le chèque formation n’a cessé de prendre de l’ampleur. L’année dernière, on a assisté à une véritable explosion de la demande avec une augmentation de 10% par rapport à 2009. L’année qui débute semble démarrer sur les mêmes bases.
On constate cependant une certaine inégalité dans la répartition géographique de la formule, si le succès est patent en région liégeoise, qui totalise 23,2% des chèques, la région de Charleroi, pourtant très peuplée, n’arrive qu’en quatrième position, derrière le Brabant wallon (16 ,4%) et le Namurois (11,2%).
Monsieur le Ministre :
- Envisagez-vous de nouvelles mesures afin de promouvoir les chèques formations dans les régions actuellement sous-représentées ?
- Face à ce succès, en 2010, les budgets ont été épuisés en cours d’année. Dès à présent envisagez-vous des mesures afin de permettre au FOREM, pour cette année, d’être à même de faire face au renouvellement de ce succès ?
Je vous remercie.
Réponse du 24/03/2011
de ANTOINE André
La question de l'honorable Membre porte sur le succès du dispositif « Chèques - Formation » et plus particulièrement sur les mesures envisagées pour, d'une part, promouvoir le dispositif dans les régions sous représentées quant à son utilisation, telle la région de Charleroi, et, d'autre part, assurer au FOREM le budget nécessaire à sa prise en charge tout au long de l'année.
Je relève que la principale raison inhérente aux inégalités géographiques d'utilisation du dispositif trouve sa source dans le volume d'opérateurs agréés et actifs dans chacune des régions. En effet, Liège compte actuellement, 174 sièges d'exploitation de centres de formation là où Charleroi n'en compte «que» 77. Namur et Nivelles, pour leur part, comptabilisent respectivement 80 et 83 sièges d'exploitation. Au-delà de ce constat, je relève également que 31 % des chèques remboursés aux entreprises liégeoises n'ont pas été utilisés auprès d'opérateurs liégeois, alors que, dans le même temps, 67 % des chèques remboursés aux entreprises carolorégiennes ne l'ont pas été pour des opérateurs de la région de Charleroi. Ces données amènent le constat qu'il manque, en effet, de centres de formation et de modules de formations agréés à Charleroi.
Raison pour laquelle, au-delà du travail systématique de rencontre et d'information des nouveaux opérateurs agréés réalisé par les conseillers Chèques-Formation du FOREM, j'ai demandé, au FOREM, qu'une analyse par enquête auprès des acteurs de la mesure soit réalisée, courant mi-2011, et que celle-ci cible spécifiquement le déficit d'opérateurs de formation sur le terrain carolorégien. Les résultats ainsi mis en évidence, nous permettront assurément d'adapter et de mettre en place des mesures, de sensibilisation et de développement, intégrées et spécifiques à la situation relevée.
Au niveau du budget, l'initial pour l'année 2010 était de 8 537 800,00 euros que nous avons complété de quelques 1 317 591,00 euros afin d'assurer l'émission de chèques tout au long de l'année, soit 744 170 chèques pour un budget total de 9 855 391,00 euros.
Le budget initial pour l'année 2011 est de 8 232 600,00 euros. Nous apprécierons en temps opportun, l'opportunité de dégager des volants budgétaires afin de compléter, si nécessaire, les crédits alloués à cette politique.
