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Les conséquences de l’extension du Parc d’activités économiques de Pont-à-Celles/Courcelles

17 mars 2014 | Question écrite de A. TANZILLI au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible


Monsieur le Ministre,


L’intercommunale IGRETEC a annoncé le lancement d’une enquête publique en vue de modifier le plan de secteur dans le cadre d’un projet d’extension du Parc d’activités économiques de Pont-à-Celles/Courcelles. Ce projet n’est pas neuf, depuis une quinzaine d’années on évoque cette extension mais ici le projet semble s’emballer probablement afin de ne pas voir s’envoler des subsides disponibles dans le cadre du Plan Marshall. La réunion d’information préalable du public a déjà été reportée à deux reprises, indice que le projet n’est probablement pas si bien abouti que l’on veut bien le dire.


Cette nouvelle provoque un grand émoi auprès des agriculteurs locaux car le projet d’extension les priverait d’excellentes terres agricoles. Ces derniers soulèvent deux arguments pertinents pour s’opposer au projet présenté. Tout d’abord le parc est actuellement très loin d’être saturé et d’importants espaces demeurent disponibles dans la partie du zoning installé sur le territoire de Courcelles. Ensuite, ils attirent l’attention sur l’existence de terrains en friche toutes aussi bien disposées sur lesquelles l’extension, si elle devait s’avérer inéluctable, pourrait être réalisée en préservant les terres agricoles.
Monsieur le Ministre, je sais que vous avez été sensibilisé à ce dossier et je désire relayer les inquiétudes de nos agriculteurs alors qu’un projet alternatif tout aussi pertinent existe.


Monsieur le Ministre :


- Pouvez-vous me confirmer soutenir la position de nos agriculteurs dans ce dossier ?
- Avez-vous pu déjà évoquer ce dossier avec vos collègues en charge de l’Aménagement du territoire et de l’Economie afin de plaider pour le projet alternatif ?

D’avance je vous remercie pour votre réponse,

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 08/04/2014

En tant que Ministre de l'Agriculture, je partage l'émoi des agriculteurs que j'ai d'ailleurs personnellement rencontré.

L'agriculture est un secteur économique à part entière et les terres agricoles ne doivent pas être une réserve foncière pour d'autres activités.
Il n'est pas imaginable de prendre une usine à un groupe industriel et de l'informer qu'on va normalement la reloger ailleurs. Cela doit aussi être évité en agriculture.

Il ne faut pas être fondamentalement opposé à l'extension de zoning, mais cela ne doit être fait sur des terres agricoles qu'après avoir étudié toutes les possibilités et pris toutes les mesures d'accompagnement nécessaire pour les agriculteurs.

Dans ce cas, la décision semble remonter à plus de 10 ans, à une époque où la pression foncière en agriculture était moindre.
Il y a donc lieu de remettre en débat la pertinence de cette décision eu égard aux difficultés actuelles du secteur agricole et à la réelle nécessité d'étendre ce zoning sur des terres agricoles de très bonnes qualités.

Ces difficultés ont été largement relayées, y compris par la presse et je ne doute pas que mes collègues en charge de l'Économie et de l'Aménagement du territoire répondront aux questions légitimes des acteurs de terrains et spécialement des agriculteurs.

 

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