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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions écrites Les déperditions d’eau dans les canalisations publiques

Les déperditions d’eau dans les canalisations publiques

31 mars 2010 │Question écrite de M. Carlo DI ANTONIO à M. le Ministre Philippe HENRY. Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Tout le monde s'accorde aujourd'hui à confirmer la rareté de l'eau. Il faut également tenir compte du fait que les mesures de protection des captages et de traitement de l'eau avant distribution coûte cher.
Pour ces raisons, il serait judicieux d'avoir un réseau, en amont des compteurs individuels, qui soit en bon état. Il semblerait que cela ne soit pas le cas.
Pouvez vous me confirmer cela?
Monsieur le Ministre aurait-il des précisions sur les déperditions dans le réseau de distribution d'eau potable?
Monsieur le Ministre a-t-il des chiffres précis concernant le volume annuel perdu par sous-région ?

Ce phénomène s'explique-t-il essentiellement par la vétusté de certaines canalisations ?
Une cartographie des déperditions constatées serait-elle disponible?
Si oui, Monsieur le Ministre pourrait-il m'en faire part?

Quelles opérations sont menées par les opérateurs afin de limiter au maximum les pertes?
Un contrôle et/ou des mesures incitatives précises sont-elles mises en place afin de réduire ces pertes?

Je vous remercie pour vos réponses.

Réponse du 10/05/2010


A ce jour, le rendement moyen du réseau de distribution wallon est estimé à 70% pour une année climatique normale.

Ces 30% de pertes équivalent chaque année à environ 75 millions de m3 d'eau potable non facturés aux usagers (on parle plutôt de volumes non enregistrés). Ces volumes correspondent principalement à l'utilisation d'eau par les services incendie et de protection civile, aux purges du réseau nécessaires pour préserver la qualité de l'eau et aux fuites de ce même réseau de distribution. La SWDE estime que les fuites représentent une proportion de 52% des volumes non enregistrés, ce qui pour l'entièreté de la Région wallonne conduit à un volume total annuel de fuites de l'ordre de 40 millions de m3
Ces chiffres sont à relativiser; globalement ils ne sont pas si mauvais car les spécialistes estiment que l'optimum économique est un rendement de 85% (au-delà, la réparation des fuites n'engendre plus de bénéfice).

L'analyse des données relatives au rendement des différents réseaux de distribution montre une grande disparité entre les différents fournisseurs. En effet, celui-ci varie du simple au triple selon que le distributeur consacre ou non annuellement une partie de son budget au remplacement des conduites vétustes.

Parmi ceux-ci, on retrouve un certain nombre de services communaux dont les réseaux présentent de multiples petites fuites très difficiles à détecter. D'autres ne disposent pas du matériel nécessaire au repérage des pertes et doivent donc s'en procurer auprès d'opérateurs voisins. Pour ce qui est des fuites localisées, aucune cartographie n'existe pour la simple raison que celles-ci sont systématiquement réparées une fois détectées.

Le taux de fuite dépend essentiellement de la vétusté mais celle-ci ne se réduit pas seulement à l'âge mais aussi au matériau utilisé et surtout aux sollicitations endurées (acidité de l'eau, humidité du sol, vibrations, qualité du sol, intempéries, ... ). Le rendement d'un réseau dépend quant à lui aussi de la consommation d'eau par les usagers et du caractère urbain du réseau (nombre de raccordements par kilomètres de conduites mères).

De tous les moyens mis en ?uvre pour limiter les fuites, le principal consiste à placer des compteurs sur les conduites principales ainsi qu'au niveau des ouvrages de production et de stockage de manière à détecter le plus rapidement possible les fuites et ainsi les réparer avant qu'elles ne prennent de l'ampleur. La pose de vannes permettant d'isoler les fuites, la mise en place de détecteur de bruit sur les conduites ainsi que la vérification périodique de l'état des canalisations permettent également de limiter les pertes sur le réseau.
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