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La mise en oeuvre des actions prioritaires pour l'Avenir wallon et en particulier de l'augmentation du nombre d'étudiants en formation en alternance

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25 avril 2006 | Question orale de M. Michel de LAMOTTE à Mme la Ministre Marie ARENA, Ministre de la Formation

M. Michel de Lamotte (cdH)


J'ai pris connaissance avec intérêt de la note descriptive des phases opérationnelles de mise en oeuvre de la mesure 5.3 du Plan Marshall,  particulièrement en ce qui concerne le développéement de la formation en alternance, dont le Gouvernement wallon a pris acte en date du 16 mars dernier.

La note décrit comment Madame la Ministre envisage d'accroître de 1 500 unités en quatre ans le nombre de jeunes formés en alternance, en promouvant ce type de formation, en veillant aussi à améliorer la qualité des formations délivrées ainsi que l'accompagnement des apprenants.
Elle évoque aussi le soutien qu'apportera à l'action wallonne le pacte de solidarité entre les générations initié au fédéral.

Comment comprendre pourtant qu'après avoir évoqué l'apport du Fédéral à ses projets, le Gouvernement wallon ou, en tout cas, la note dont il a pris acte, semble complétement ignorer l'apport que peut faire la Communauté française à travers les CEFA lorsqu'il s'agit de développer la formation en alternance ?

Seul, en effet, l'IFAPME est pris en compte pour atteindre l'objectif du Plan Marshall. Rappelons que l'IFAPME formait au 1er novembre dernier 5.688 jeunes dans le cadre du contrat d'apprentissage, tandis qu'au 15 janvier dernier, les CEFA formaient 7.183 jeunes en Wallonie.

Je crois pouvoir affirmer qu'en conjugant l'impact renforcé visé pour l'IFAPME avec un développement des CEFA, qu'en promouvant la croissance harmonieuse et complémentaire de ces structures de formation, on pourrait dépasser l'objectif de 1 500 formés supplémentaires en 4 ans.

Je n'ai pas le sentiment que, quand elle veut booster l'alternance, la Région peut se permettre de considérer les CEFA comme quantité négligeable.

J'aimerais me tromper mais il me paraît que tout se passe comme si on ne voulait pas se souvenir que les CEFA sont pour notre région une ressource à exploiter, à développer, à valoriser au même titre que l'IFAPME . En particulier, il semble qu'on perde de vue la capacité - non sans intérêt - qu'ont les CEFA de délivrer les mêmes certifications que l'enseignement de plein exercice.

Ne peut-on craindre que l'outil CEFA soit mis sous l'éteignoir au profit de l'IFAPME qui a adopté, assez
naturellement, puisqu'il voulait faire de la vraie alternance, les méthodes pédagogiques d'aller-retour concerté entre centres de formation et entreprise mises au point dans les CEFA ?

Puis-je vous demander quelles sont vos intentions de fond pour les CEFA ? Sont-ils destinés à disparaître ou souhaitez-vous valoriser leurs capacités formatives?

S'ils sont destinés à subsister, quelle sera la spécificité respective de l'IFAPME et des CEFA , sachant que l'IFAPME verra désormais son champ d'action étendu aux entreprises de plus de 50 personnes, aux asbl et aux administrations publiques ? Cette extension du champ peut elle aussi faire penser à la mise des CEFA dans un processus d'extinction.

S'ils sont destinés à subsister, comment articuler l'action des CEFA avec celle de l'IFAPME dans une volonté commune de qualifier des jeunes de plus en plus nombreux ?
De plus, dans le cadre de l'organisation des synergies entre les différents acteurs, quel est le rôle du FOREM comme régisseur ensemblier ?

Les acteurs ont besoin de voir clair, d'être rassurés, d'avoir des lignes de force pour continuer à construire leur avenir.
Enfin, de manière plus générale, je me demande pourquoi les Gouvernements de la Communauté française et de la Région wallonne ne travaillent pas ensemble quand il s'agit d'alternance. Pourtant, sur le chapitre de la formation qualifiante, les déclarations de politique régionale et de politique communautaire sont volontairement identiques.

Manifestement, les Gouvernements voulaient travailler de concert sur ces thématiques. Il y a des signaux forts à donner que ne suffisent pas à exprimer l'accès accru aux Centres de Compétence pour les enseignants et les élèves ni la création de Centre de Technologie avancée.


RÉPONSE


Mme Marie Arena, Ministre de la Formation


Je tiens à rappeler que le Gouvernement wallon et le Gouvernement de la Communauté française travaillent de concert,  en étroite collaboration, à l'atteinte d'un même objectif: revaloriser la formation et l'enseignement qualifiants qu'ils soient de plein exercice ou en alternance.

Dès lors, le développement de la formation ou de l'enseignement en alternance implique de considérer sur un pied
d'égalité les deux filières IFAPME -CEFA. L'une ne se développera pas au détriment de l'autre.

Si les mesures visant à améliorer la formation en alternance organisée par l'IFAPME sont présentées dans les
actions prioritaires pour l'avenir wallon et dans le PST2 "Développer les connaissances et les savoir-faire en Wallonie" et sont soumises au Gouvernement wallon qui, faut-il le rappeler, est seul compétent en la matière; les mesures relatives à l'enseignement en alternance sont quant à elles davantage développées dans le "contrat pour l'école" de la Communauté française.

Cette distinction institutionnelle ne signifie pas l'absence de toute transversalité, de toute synergie dans les actions
à mener. Bien au contraire, les deux Gouvernements travaillent ensemble. Si l'objectif d'augmenter progressivement le nombre de stagiaires en formation en alternance, tel qu'annoncé dans les actions prioritaires pour l'avenir wallon, les différentes mesures contribuant à l'atteinte de cet objectif concerneront tant l'IFAPME que les CEFA.

Ainsi, des chantiers transversaux Région-Communauté sont en cours de réalisation. Citons à titre d'exemple la simplification du pilotage de l'alternance, le redéploiement de la CCPQ ou encore l'harmonisation de l'accès aux primes de l'alternance pour tous les employeurs qui accueilleront des jeunes stagiaires, qu'ils viennent d'un CEFA ou d'un centre de l'IFAPME . Par ailleurs, le CEFA et l'IFAPME bénéficient tous deux des mesures fédérales d'aides en alternance.

J'insiste sur le fait que le CEFA et l'IFAPME ne sont pas concurrents mais se développent en parallèle, chacun dans le respect de leur spécificité.
Concernant le projet des '"classes d'accueil" à l'IFAPME , je rappelle qu'il ne s'agit nullement de remettre en cause le principe de l'alternance.
-Ces classes d'accueil constituent une chance supplémentaire pour le jeune en décrochage. La logique est de valoriser, tant dans l'enseignement en alternance que dans la formation en apprentissage, une approche du métier.

Mes intentions concernant les CEFA sont clairement présentées dans le Contrat pour l'école de la Communauté française. La formation en milieu professionnel doit rencontrer les compétences définies dans les profils de qualification et de formation avalisés par la CCPQ redéployées afin de conduire l'élève à l'acquisition des compétences d'un certificat de qualification.

Il s'agit avant tout d'encourager l'accès au titre et au diplôme depuis le CEB jusqu'au CES et de s'assurer que les CEFA dispensent une formation qualifiante et une formation générale lui permettant d'octroyer les mêmes certifications que l'enseignement de plein exercice. Mon objectif principal est d'harmoniser le statut de l'alternance.

M. Michel de Lamotte (cdH)


Je remercie Madame la Ministre pour cette réponse. Je pense qu'il faut effectivement conforter ces deux systèmes qui sont particulièrement efficaces.

Les différents intervenants doivent donc être rassurés sur votre volonté de pérenniser ces outils.

Si l'on peut augmenter le nombre de jeunes bénéficiant de ce type de formation, cela ne peut que représenter un atout pour le développement de notre région.
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