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La pollution de l'air dans la vallée de la Meuse

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4 mars 2008 | Question orale de M. Jacques ETIENNE à M. le Ministre Benoît LUTGEN, Ministre de l'Environnement

M. Jacques ETIENNE (cdH)


M. le Ministre,

Voici deux semaines, la Belgique a été victime de pics de pollution importants. On a beaucoup parlé des problèmes vécus par les régions de Charleroi et Liège qui en raison de leur forte industrialisation sont exposées à des problèmes de pollution plus aigus.

Il n'en demeure pas moins que la Vallée de la Meuse en raison de sa typographie est également victime de ces phénomènes. Comme l'indique « CELINE » : « Deux éléments simultanés provoquent des pics de pollution. -Premièrement, les conditions météorologiques et l'inversion thermique.
Dans la Vallée de la Meuse, ce phénomène est amplifié par les flancs abrupts qui forment une sorte de tunnel. Cette inversion thermique empêche les mouvements verticaux de se produire.

Les masses d'air ne bougent plus et les polluants stagnent. -Le deuxième élément est évidemment l'absence de vent. Mais la Vallée de la Meuse est également parsemée d'industries qui émettent une grande quantité de polluants. Tous ces éléments font que la Vallée se retrouve vite polluée." A cela s'ajoute également la dimension liée à l'important trafic automobile dont Namur est victime en raison de son statut de capitale wallonne et de centre administratif qui draine chaque jour un nombre important de navetteurs.

Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous confirmer ces éléments relatifs au taux relativement élevé de pollution constaté dans la vallée mosane et nous indiquer si vous disposez d'instruments de mesure adéquats pour s'assurer d'une bonne qualité de l'air dans la vallée et à Namur en particulier ?

Pouvez-vous également nous indiquer, si à l'avenir, lors de prochains pics de pollution, vous entendez inclure la vallée de la Meuse et donc Namur dans les mesures préventives à prendre ? Si oui, de quelle manière les autorités communales seront-elles associées à ces mesures ?

D'avance je vous remercie pour les précisions que vous voudrez bien apportez.

REPONSE


M. le Ministre Benoît LUTGEN


Notre volonté était d'augmenter le nombre de stations de mesure afin de quadriller au mieux l'ensemble du territoire régional. Il suffit de se rendre compte que l'investissement budgétaire est passé, à cet égard, de 100.000 à 1.000.000 d'euros. Il est vrai que les stations de mesure étaient inégalement réparties sur le territoire puisque les cinq grandes villes belges faisaient l'objet d'une surveillance plus intense.

Dans un deuxième temps, des stations nationales ont été installées afin d'obtenir des projections scientifiques sur l'entièreté du territoire. En 1997, quatre stations mobiles ont été achetées par la Région afin de rencontrer les différents objectifs environnementaux.

Toutefois, une seule zone par an peut être investiguée au maximum. J'attends toujours les explications de l'expert de CELINE quant à la récente pollution au mercure constatée à Bruxelles et qui, selon lui, trouvait son origine en Wallonie. Tout le monde peut se tromper puisque nous avons pu nous rendre compte qu'elle provenait d'une entreprise bruxelloise.

Quant aux passages de l'article de La Libre Belgique cité par M. Etienne, je dois dire qu'ils me laissent circonspect. Il est vrai que nous constatons régulièrement une certaine dispersion des polluants. A Engis, nous avons un effet de cuvette et donc d'amplification. Cela se retrouve également ailleurs dans la vallée de la Meuse.

A quoi servent les réseaux de mesures, sinon à identifier au mieux la pollution, à prendre des mesures adéquates et à la prévenir ? J'ai demandé l'installation de 15 nouveaux appareils de mesures simultanées. Dès la fin du mois de juillet, les équipements seront déplacés pour équiper les 22 points de mesure. Par ailleurs, une station supplémentaire sera placée à Namur et deux autres à Tournai. Trois millions trois cent mille euros seront investis en trois ans pour finaliser le réseau.

Pour ce qui est de la station installée prochainement à Namur, le choix de son emplacement sera opéré sur base de critères scientifiques et en concertation avec les autorités communales. Pour ce qui est de Tournai, après un certain nombre de difficultés, un accord est intervenu avec la ville quant à l'emplacement. Le cahier des charges et l'appel d'offres ont été réalisés. La seconde station que nous installerons à Tournai sera placée en aval de la cimenterie. Pour ce qui est des autres sites, l'installation de stations fixes ne se justifie pas scientifiquement. J'ai alloué les budgets nécessaires à l'achat de stations mobiles afin de viser au mieux et pendant toute l'année les pollutions.

Nous pourrons ainsi mener 5 à 6 campagnes annuelles. Je m'étais engagé, en 2005 ou en 2006, à mener une étude sur la qualité de l'air à Charleroi. Nous avons déterminé les émissions dans chaque secteur par rapport à chaque entreprise. Après une campagne de six mois, nous avons obtenu un diagnostic précis et trois entreprises ont été visées. Pour ces trois entreprises, un premier plan d'intervention a été déposé dans les 24 heures. J'ai ensuite mis sur pied un comité de concertation qui se poursuit de manière proactive. Je pense qu'à l'horizon 2010-2011, la qualité de l'air sera retrouvée.

Une campagne similaire sera menée à Liège. Elle pourra éventuellement être étendue par la suite. Je rappelle enfin que les administrations locales ont des moyens pour agir en la matière. Je peux également vous annoncer que j'ai rencontré, la semaine dernière, mes deux Collègues régionaux afin de mener des actions concertées au profit d'une politique de proximité.

M. Jacques ETIENNE (cdH)


Je remercie M. le Ministre pour sa réponse et suis heureux de la future installation d'une station à Namur
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