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Les conséquences économiques de la grippe aviaire

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24 janvier 2006 | Question orale de M. Dimitri FOURNY à M. le Ministre Benoît LUTGEN, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Toursime

M. Dimitri Fourny (cdH)


Depuis plusieurs jours, la problématique de la grippe aviaire a repris une tournure plus inquiétante.
Les foyers mis à jour en Turquie et les décès d'enfants qui y sont associés reposent toute une série de questions pour notre Région que je voudrais aborder ici.
D'une part, les mesures de prévention ; d'autre part, les mesures d'indemnisation.

La grippe aviaire inquiète beaucoup parce qu'elle représente un danger pour la santé humaine. La Communauté française en la personne de la Ministre Fonck a pris des mesures préventives, en attirant l'attention par un courrier adressé aux médecins sur les possibles cas de contamination humaine.
Je n'aborderai pas ici les mesures de santé qui relèvent principalement de la compétence du fédéral.

Ce week-end avec l'admission dans un hôpital bruxellois d'un patient qui revenait de Turquie et qui présentait des symptômes de grippe aviaire fut l'occasion de tester l'efficacité du système d'alerte mis en place face à la menace d'une pandémie. Fort heureusement dans ce cas, le virus H5N1 a été exclu et les procédures d'urgences ont pu être appliquées correctement.

Pour rappel, lors des premiers cas de grippe aviaire qui se sont déclarés en octobre dernier, une cellule spécifique a été créée au sein de l'AFSCA. Dans un souci de précaution maximale, des mesures de confinement avaient été prises afin de maintenir à l'intérieur les volailles qui étaient supposées être les plus exposées en fonction du passage des oiseaux migrateurs susceptibles de les contaminer.

Depuis la mi-décembre ces mesures ont été levées, sauf pour les exploitations professionnelles dans les zones sensibles. Mais les récents événements ont conduit la France à décréter le confinement sur l'ensemble de son territoire. La Belgique ne devrait-elle pas suivre très prochainement cet exemple ?

J'aimerais connaître les conditions dans lesquelles il est prévu des mesures d'indemnisation en faveur des élevages avicoles.
Est-ce que l'AFSCA a envisagé de mettre en place une procédure d'indemnisation? Faute de quoi, il faut considérer que cela relèverait de la compétence régionale qui devrait assumer les conséquences financières de décisions prises par le fédéral.

La grippe aviaire pose questions car elle risque de mettre en péril des filières de notre agriculture et de notre économie. Pouvez-vous nous indiquer comment la Région entend les prendre en compte ou faire en sorte que le Fédéral y réponde ?
Comme l'indiquait le représentant de la Banque mondiale, les principales dispositions à prendre en particulier pour aider les pays pauvres face à l'apparition de l'épidémie animale consistent à améliorer l'accès aux services vétérinaires et à offrir une indemnisation convenable.


RÉPONSE



M. Benoît Lutgen, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et Tourisme


La grippe aviaire est d'abord une préoccupation quant à la santé humaine, puis une préoccupation économique.

L'AFSCA a pour mission de prendre les mesures nécessaires notamment en terme de confinement.
De plus, une prochaine réunion se fera dans le Cabinet du premier Ministre et une réunion gouvernementale se tiendra jeudi.
Concernant les pertes économiques, celles qui sont directes sont à charge du Fédéral.

Il n'y a pas de contestation sur ce point. Il reste néanmoins le problème des pertes économiques indirectes telles que: les difficultés afférant notamment au commerce, à la chute des prix ou à la mise au chômage technique.

Au cours de la dernière épidémie de peste aviaire en Flandre, quatre exploitations en Région wallonne avaient connu des pertes économiques indirectes. Aujourd'hui encore, trois ans plus tard, on essaye de trouver une solution.

Des cas similaires s'étaient développés avec le problème de la peste porcine.
Économiquement, on a constaté une baisse du prix des volailles d'environ 20 % du début octobre à la minovembre.

Toutefois, les oeufs ne sont pas touchés. Comment soutenir les exploitants davantage? Il est possible de cofinancer à hauteur de 50 % les exploitants.
D'autres actions en terme de promotion vers le grand public et de promotion en direct via un contact avec le consommateur sont possibles. Nous avons une marge de manoeuvre économique par rapport au Fonds de santé animale sur la promotion et la prévision d'une reconstruction du secteur en cas de crise.

Une concertation a lieu avec le Fédéral et l'AFSCA. Il est important d'avoir une concertation avec tous les niveaux de pouvoir.
Il est d'autant plus important de se réunir maintenant pour prévoir les problèmes de la migration des mois prochains.

Il faut également mettre l'accent sur les communes qui ont un rôle à jouer au niveau des particuliers. En effet, si nous n'avons aucun problème à informer les grosses exploitations agricoles et les sociétés, l'information
aux particuliers doit se faire via le rôle des communes qui doivent vulgariser les messages.

Je vous tiendrai au courant de la prochaine Conférence interministérielle.


M. Dimitri Fourny (cdH)


Je vous remercie pour votre réponse.
Il faut effectivement prévoir la migration des oiseaux, d'autant plus que je crois savoir que le virus a plus de chances de propagation par beau temps.
Pour le confinement et les dégâts collatéraux, je crois qu'il faudrait monter au créneau au niveau fédéral.
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