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Les moyens consacrés à la prise en charge des adultes ayant un handicap mental en province de Luxembourg

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24 avril 2006 | Question orale de M. Dimitri FOURNY à Mme la Ministre Christiane VIENNE, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

M. Dimitri Fourny (cdH)


En Province de Luxembourg, il est extrêmement difficile de trouver un encadrement pour les enfants handicapés devenus adultes.
Les institutions accueillant ces personnes dans cette province disposeraient de longues listes d'attente de familles cherchant désespérément un encadrement pour leur enfant.

Fin mars, les parents d'enfants autistes dénonçaient cette situation ainsi que les problèmes de diagnostic médical et d'accueil scolaire en Province de Luxembourg.
Les listes d'attente et le manque de lits évoqués plus haut résultent du moratoire de plusieurs années imposé par la Région wallonne.

Les responsables d'institutions de la Province sont pourtant en réelle attente de la création de lits subsidiés.
Toute cette problèmatique ne serait pas prioritaire pour le Gouvernement wallon. La priorité serait à d'autres dossiers ...

Que répondez-vous à ces critiques ?
Quelles sont vos intentions par rapport au moratoire actuellement en vigueur ?
Quelles sont les perspectives en la matière pour les régions rurales ?


RÉPONSE


Mme Christiane Vienne, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Égalité des Chances


Depuis dix ans, la politique d'intégration des personnes handicapées relève des compétences de la Région wallonne, laquelle a hérité d'une situation existante en termes d'offre et de services.

Cette offre a été construite davantage en fonction d'initiatives individuelles que dans un souci de déploiement programmé des services. Ceci peut expliquer une hétérogénéité géographique de l'offre et un relatif manque de place en Province de Luxembourg.

Je tiens à souligner que ce problème est bien plus important encore dans d'autres régions.

Le problème du manque de place en Région wallonne se pose de manière prégnante depuis plusieurs années en raison d'un moratoire relatif au nombre de services agréés et subventionnés. Ce moratoire ne s'applique cependant pas pour les places destinées aux personnes polyhandicapées.

Depuis mon entrée en fonction, j'ai eu particulièrement à coeur d'aller à la rencontre des personnes handicapées, de leur famille, des services et des professionnels.

Je mesure combien l'attente et l'angoisse des personnes sont grandes. Différentes mesures ont été prises pour répondre à ce manque de places. Il s'agit d'une part du processus obligatoire de transformation des services d'accueil de jour pour jeunes dont la première phase est achevée.

Celle-ci a permis la création de 150 places pour adultes.
Je travaille actuellement à la deuxième phase qui doit être concrétisée pour la fin de l'année et qui permettra de créer de nouvelles places.

Par ailleurs, l'AWIPH peut accorder aux services une subvention nominative, au cas par cas, attachée donc à la personne.
Ce dispositif permet la prise en charge de plus de 150 personnes "au-delà du moratoire".

Il est impératif de lever progressivement le moratoire. Ce point figurera dans le contrat de gestion.
Pour ce faire, des moyens budgétaires seront nécessaires. Je m'inscris en faux par rapport à ceux qui affirment que les politiques sociales relatives aux handicapés ne sont pas une priorité pour le Gouvernement wallon.

Je rappellerai que pour répondre aux multiples défis en la matière, le budget de l'AWIPH a doublé en dix ans pour atteindre cette année un peu plus de 500 millions d'euros. La dotation de l'AWIPH représente 60 % du budget de mon Département et 7 % du budget régional. Il s'agit donc bien d'une priorité du Gouvernement wallon.

M. Dimitri Fourny (cdH)


Je vous remercie pour cette réponse complète. Je partage votre souci de rencontrer les problèmes des gens.
Un problème budgétaire se pose dans ce dossier. Il est nécessaire d'envisager des mesures budgétaires complémentaires.
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