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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales L’aménagement de la RN4 à Courrière

L’aménagement de la RN4 à Courrière

11 juillet 2011 | Question orale de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Benoît LUTGEN

Monsieur le Ministre,

De nombreux habitants du village de Courrière se plaignent de la fermeture par la Direction générale des Routes du « tourne à gauche » situé sur la RN4 qui permettait un accès aisé, dans le sens Namur-Ciney, à la rue des Joncs et, par là, au bas du village. On peut s’étonner de cette mesure car depuis trente ans peu d’incidents ont été enregistrés à cet endroit.


Cette déviation impose aux habitants mais également aux services de secours, un détour de 4 kilomètres vers un carrefour avec la RN931 qui est fort semblable et donc potentiellement aussi dangereux. De la sorte, toute la circulation de transit est amenée à traverser le centre du village, qui se trouve en zone 30, et constitue une source de danger pour les écoliers.


L’installation provisoire est elle-même source d’insécurité pour les automobilistes circulant la RN4, j’ai moi-même pu constater que lors d’intempéries certains éléments étaient chassés par le vent au milieu de la chaussée.


Monsieur le Ministre :


- Pouvez-vous nous exposer les raisons qui ont amenés la Direction générale des routes à fermer ce « tourne à gauche » ?
- Envisagez-vous la réouverture de celui-ci ?
- Si les raisons de sécurité empêchent la réouverture dans l’état actuel, peut-on envisager la sécurisation rapide du site afin d’épargner aux riverains ce détour ?


D’avance je vous remercie pour vos réponses.


Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

Je remercie M. Prévot pour sa question.

Ce fameux tourne-à-gauche sur la nationale 4 à hauteur de Courrière avait été conçu à une époque où la circulation sur la N4 était moins dense et surtout moins rapide que maintenant. C'était peut-être aussi à une époque où la circulation routière était une priorité moins importante qu'aujourd'hui. La N4, à cet endroit, est une route à deux fois deux bandes. Il est évident que traverser deux bandes de circulation où certains roulent à des vitesses élevées, est assez périlleux.

Qu'il n'y ait jamais eu d'accident mortel à cet endroit est une chance quand on voit cette configuration. Tant la commune d'Assesse que la zone de police étaient demanderesses de la suppression de ce tourne-à-gauche. J'estime que cette suppression a été une décision responsable de la part des gestionnaires. Il y a d'ailleurs des rapports de police et même une commission provinciale de sécurité routière qui relate l'impact positif de cette mesure sur la sécurité de cette section de la N4. Bien entendu, les autorités communales étaient conscientes que cette décision impliquait un détour pour une partie des riverains de l'entité, mais c'est principalement un souci de sécurité qui a guidé leur choix.

Il faut préciser que seuls certains riverains regrettent la fermeture du tourne-à-gauche tandis que d'autres y sont largement favorables. La nouvelle configuration continue de donner satisfaction aux autorités locales et à la police. Ils n'ont pas, à ce stade, envisagé de réouvrir la berne centrale. De manière générale, je pense qu'il faudrait une berne centrale sur tout le tracé de la N4 au sud de Courrière. En tout cas sur une bonne partie.

Je veux bien, si vous le voulez, soumettre, au moment venu, à la Commission wallonne de la sécurité routière, cette question. Je comprends que cela entraîne un détour de plusieurs kilomètres pour les riverains qui sont en bord de nationale. Des aménagements pour éviter de se retrouver avec des modules sur la N4 me semble la moindre des choses. Il faut aménager de façon définitive l'ensemble des lieux pour éviter ce que vous avez connu.


Réplique de M. Prévot (cdH)

 

Ce n'est évidemment pas un endroit exceptionnel, en ce sens où il y a de nombreux autres endroits, tout au long de la N4, où, heureusement, il est encore possible de pouvoir traverser la nationale, soit à gauche, soit à droite. Le fait qu'il s'agisse d'un endroit où on traverserait deux bandes de circulation n'a rien d'exceptionnel. Soit on constate que cela a eu un impact mesurable et important sur la sécurité. Dans ce cas, je ne voudrais pas, en plaidant de manière inappropriée pour la réouverture, être la cause de futurs décès. Soit, on constate dans les faits que cela n'a guère apporté de plus-value particulière. Il faut mettre les choses en perspectives entre le gain en sécurité à hauteur de cette nationale et l'accroissement des problèmes potentiels de sécurité routière au cœur du village liés à ce détournement et au fait que, dès lors, de nombreux véhicules traversent le cœur du village, là où jouent les enfants.

Je pense qu'il faut mettre les choses en perspective. Je suis heureux de l'initiative visant à solliciter, lorsqu'elle aura vu le jour, la Commission wallonne de sécurité routière, pour en faire une analyse commodo incommodo. Pour le surplus, s'il devait s'avérer indispensable de maintenir la configuration actuelle des lieux, je vous inviterai, vous et vos services, à faire en sorte de la consolider de manière définitive plutôt que d'avoir une situation qui devient temporairement définitive et qui, elle-même, génère plus de risques pour la sécurité routière que ce qu'elle n'essaie de limiter.

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