L’entretien des caméras du SPW à Namur

Monsieur le Ministre,

Mon attention a été attirée par les forces de police de la Ville de Namur sur l’état inquiétant des 24 caméras de surveillance installées par la Wallonie sur le territoire communal.
Celles-ci forment avec celles de la police de Namur, pour l’entretien desquelles la Ville vient de débloquer la somme de 120.000 euros, un réseau de 50 caméras qui sont d’un apport précieux pour les forces de l’ordre notamment lors de grandes manifestations tel les Fêtes de Wallonie.
Si jusque 2008, toutes les demandes de dépannages étaient suivies d’effet, depuis lors, faute d’entretien, un nombre important de caméras sont hors d’usage. Les différents responsables de la zone de police n’ont pourtant pas manqué d’adresser de nombreux courriers au SPW afin de le sensibiliser à la situation. Malheureusement ceux-ci sont demeurés lettres mortes à ce jour.

Monsieur le Ministre :

- Pouvez-vous nous confirmer la réalisation d’une étude sur l’état des 24 caméras ?
- Dans l’attente des résultats de celle-ci, des simples mesures d’entretien des caméras en panne ne peuvent-elles être mises en œuvre afin de permettre à la police de Namur de pouvoir à nouveau bénéficier de leur concours ?
- Ainsi qu’annoncé dans la presse, un projet de modernisation de ces caméras est-il à l’étude ? Une extension du réseau est-elle envisagée ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

Je suis tout d'abord très content que nous puissions nous mettre d'accord sur les chiffres. En effet, les caméras sont pour certaines la propriété de la police, de la Ville de Namur et du SPW. Quoi qu'il en soit, il est effectivement anormal qu'elles soient défectueuses et, dès lors, un examen systématique de l'état de fonctionnement des caméras est en cours au niveau du SPW. Il a débuté au mois de mai et vise au
recensement de tous les problèmes rencontrés puisqu'ils sont multiples. Dans certains cas, il s'agit de problèmes d'alimentation qui devraient se régler assez rapidement, ou de connexion vers le centre de traitement.
Cette étude devrait être terminée dans les prochaines semaines de sorte qu'aux environs de la rentrée, le SPW devrait recontacter les services communaux dont, évidemment, la police pour analyser les informations
obtenues et se fixer une marche à suivre pour l'utilisation future de ces caméras, puisqu'il semblerait que l'utilisation des caméras dépasse le cadre dans lequel elles ont été installées et j'imagine que c'est lié à la mobilité et à la Sécurité routière. Finalement, elles servent à la sécurité en général. Si elles sont là, qu'elles
puissent servir à tout le monde. Je pense que ce sera l'occasion, à travers cette réunion, de voir comment on les utilisera à l'avenir et comment on assurera leur entretien pour éviter un tel cas de figure où un grand
nombre de caméras sont en panne. Je pense que ceux qui les utilisent au jour le jour devraient pouvoir être en connexion avec le SPW chaque fois que l'une d'elles est en panne sans attendre que toutes ne le soient.
 

Réplique du Député M. PREVOT

Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse.
Je me réjouis en tout cas qu'il y ait, dans les semaines à venir, une issue qui permette d'enclencher à
l'interne du SPW les procédures nécessaires pour pouvoir pallier les manques et réparer ce qui doit l'être
ainsi que conclure des contrats d'entretien pour ce qui doit être conclu.
Du côté des autorités locales, en tout cas de la police certainement, on se réjouit de cette collaboration parce que, sur le terrain, de manière opérationnelle, on en a besoin et les exemples sont multiples, quels que soient les faits d'actualité qui ont pu faire la démonstration de la nécessité de ce réseau, mais sa valeur ajoutée n'a de sens que si le réseau fonctionne.