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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales L’interdiction éventuelle de circulation des camions sur les routes wallonnes

L’interdiction éventuelle de circulation des camions sur les routes wallonnes

15 juin 2011 | Question orale de Mme Christine SERVAES à M. le Ministre Benoit LUTGEN

Monsieur le Ministre,

Récemment, vous vous êtes montré favorable à une interdiction de circulation des camions sur nos routes le dimanche.

Ce souhait fait preuve d’une certaine cohérence puisque nos pays voisins, la France, le Luxembourg et l’Allemagne appliquent déjà cette interdiction.

Bien sûr, comme vous l’avez-vous-même souligné, si cette mesure peut avoir un impact positif sur les nuisances sonores ou environnementales, il convient de mesurer son impact économique ainsi qu’en terme de mobilité.

Vous avez à ce sujet commandé une étude à la Sofico afin d’analyser la faisabilité d’une interdiction le dimanche.

Quelles sont les modalités de cette étude ? Combien de temps va-t-elle prendre ?

Quelles seront les routes concernées par cette interdiction si elle voit le jour ?

Par ailleurs, notre pays est composé de différents niveaux de pouvoirs et de plusieurs régions, aux intérêts multiples et divergents.

Quels sont les contacts que vous envisagez avec vos homologues à la Région flamande et bruxelloise ainsi qu’au Fédéral ? Ont-ils déjà eu lieu ? Si oui, qu’en ressort-il ?

Avez-vous eu des contacts avec les professionnels du transport routier à ce sujet ? Envisagez-vous une concertation avec le secteur dans l’élaboration des modalités d’application si cette interdiction se concrétise ?

Quand pensez-vous aboutir dans ce dossier?

Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


Un premier objectif c'est l'harmonisation, je l'ai rappelé tout à l'heure. Au cœur de l'Europe, nous ne pouvons pas accepter d'avoir des systèmes d'interdiction et d'autorisation le dimanche qui engendre sur le réseau toute une série de difficultés pour le moins importantes, en tout cas, au niveau de la Wallonie, de par l'engorgement, le dimanche par de nombreux camions.

Deuxièmement, je rappelle quand même, parce que j'ai entendu l'émoi que cela pouvait créer chez certains transporteurs - surtout chez les transporteurs au niveau du marché intérieur et de produits frais - qu'il n'a jamais été dans mon intention de supprimer tout, y compris les produits frais dans le marché intérieur. Je parle ici évidemment surtout du trafic international. Quand on parle d'interdiction et d'autorisation, il y a toute une série de catégories qui peuvent être exemptées avec des dérogations, avec toute une série d'éléments particuliers.

Troisièmement, l'étude qui est confiée à la SOFICO va donner la possibilité à chacun de pouvoir donner non seulement son point de vue, mais d'apporter des arguments, des éléments sur l'impact économique, sur l'impact au niveau de la sécurité routière, sur l'impact au niveau de la mobilité, de mettre en place une interdiction généralisée ou une autorisation généralisée, déjà de voir l'impact de la situation actuelle, précise, puisque la situation actuelle est pour le moins insatisfaisante pour les autorités que nous sommes et surtout pour les autres usagers sur le terrain.

Lorsque j'ai rencontré, Hilde Crevits, je lui ai parlé de tout cela et elle était heureuse en tout cas de pouvoir constater qu'il n'y avait pas d'a priori absolu de ma part en disant : « on doit aller vers cela sinon je ne ferais pas réaliser une étude ». Le seul a priori que j'ai et là il est effectivement total, c'est d'avoir une harmonisation. Je sais bien que c'est très compliqué, c'est justement parce que c'est compliqué que c'est passionnant et qu'il faudra se battre sur le plan européen pour y arriver, qu'il faut le faire et le plus vite possible, d'où l'intérêt de l'étude. Il faut aller trouver ses voisins et ses partenaires avec effectivement des arguments sur le plan des différents impacts qu'ils soient économiques, environnementaux, de mobilité, de sécurité routière, pour dire : « écoutez avec tous ces éléments-là, allons dans telle direction tous ensemble parce que cela est bénéfique pour l'ensemble de nos citoyens qu'ils soient grands-ducaux, allemands, hollandais ou belges.

Voilà ce que je peux vous dire aujourd'hui. Rendez-vous dans quelques mois. Je dis quelques mois, je suis prudent pour moi-même et pour d'autres, le cas échéant, le temps d'avoir une bonne année pour que chacun puisse effectivement apporter son avis, que l'étude soit complète et que l'on puisse après prendre son bâton de pèlerin pour aller rencontrer l'ensemble des voisins et je l'espère arriver le plus vite possible à cette harmonisation des règles qui serait gage aussi de crédibilité pour l'ensemble de l'Europe. Au cœur même de l'Europe, c'est difficile de penser et de faire croire à nos citoyens que nous sommes capables de régler des choses bien plus complexes que celle-là.
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