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La création de cours obligatoires à la sécurité routière dans les écoles

30 mai 2011 | Question orale de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Benoît LUTGEN

Monsieur le Ministre,

Depuis deux ans, de nombreuses mesures ont été prises, à votre initiative, afin de réduire le nombre de victimes de la route. Si les premiers résultats semblent encourageants, avec une réduction de 16% du nombre de tués entre 2009 et 2010, l’action doit être poursuivie et amplifiée sans discontinuer.

En la matière, la prévention constitue, on le répétera jamais assez, la première et la plus efficace mesure contre les dangers du volant.

Dans ce cadre, vous avez émis l’idée d’instaurer des cours obligatoires de sécurité routière dans le parcours scolaire afin de sensibiliser et de conscientiser, de manière ludique et pédagogique, les futurs conducteurs.

L’idée mérite d’être saluée. Les jeunes conducteurs payent un lourd tribut aux accidents de la route et constituent un public cible à conscientiser sur les dangers de la conduite.

Si des actions de ce type existent déjà, elles sont le fait d’initiatives prises par les seuls établissements scolaires ou d’ASBL. Je pense notamment à Fedemot.

Votre projet permettrait d’étendre cette information à tous et de l’inscrire dans un cadre permettant sa bonne intégration dans l’organisation des cours au sein des établissements scolaires.

Monsieur le Ministre :

- Un contact est-il, dès à présent, établi avec votre collègue en charge de l’Enseignement obligatoire afin d’envisager la mise en place de ces cours ?
- D’autres contacts avec les acteurs dans ce domaine sont-ils déjà pris, je pense notamment à l’IBSR ?
- Les enseignants seront-ils associés à la conception de ces séances de sensibilisation ?
- Envisagez-vous une mise en œuvre de ces cours dès la prochaine année scolaire ?


D’avance je vous remercie pour vos réponses.

Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


Quel est le constat ? Le constat, c'est qu'il y a déjà pas mal de prévention à la sécurité routière qui est organisée dans les écoles mais que ces formations et informations sont organisées de façon disparate sur le territoire wallon.

Au niveau du secondaire, on a plus ou moins de chance d'avoir, dans son parcours, une formation à la sécurité routière et à la conduite un jour ou l'autre. Parfois, vous avez la chance d'en avoir une puis parfois pas, cela dépend en fait de l'endroit où vous vous trouvez.

Cette situation n'est pas satisfaisante vu l'enjeu de la sécurité routière pour les jeunes, en particulier, ni selon le principe d'égalité, celui de dire que tout le monde a effectivement droit, durant son parcours scolaire, à une formation approfondie en termes de conduite, d'apprentissage et d'éducation à la sécurité routière. Au niveau de la Wallonie, il y a plusieurs possibilités pour y arriver.

La première possibilité est d'augmenter sans cesse les moyens - on les a déjà considérablement augmentés - dévolus aux associations qui réalisent un travail de grande qualité. Vous avez cité FEDEMOT mais il y a d'autres associations évidemment qui réalisent ce type de travail dans notre région.

L'autre possibilité est éventuellement de rendre obligatoire un moment, dans le parcours scolaire, réservé plus particulièrement à la sécurité routière.

J'ai eu plusieurs discussions avec Mme la Ministre Marie-Dominique Simonet. Les choses ne sont évidemment pas décidées à l'heure actuelle. Toute une série d'ASBL ont été contactées, dont l'IBSR. Cela va en fait faire partie des premiers sujets de discussions à l'intérieur du Conseil supérieur wallon de la Sécurité routière, décret qui a été voté, vous vous en souvenez, fin de l'année dernière. Le Conseil va se mettre en place d'ici quelques semaines maintenant, d'ici la fin du mois de juin, je l'espère en tout cas.

Comment atteindre l'objectif d'offrir à chaque élève, en Wallonie, une possibilité d'éducation à la sécurité routière et à la conduite constituera l'un des premiers sujets de discussions. Après, on verra quels sont les moyens qui seront dégagés. Il faudra déterminer si l'on va vers de l'obligation, vers du soutien ou vers une meilleure adéquation au niveau de l'ensemble de ce qui est organisé aujourd'hui.

J'avais organisé une initiative similaire en son temps avec, notamment, tout ce qui était initiation à l'environnement. On avait la même chose en tout cas. Il y avait toute une série d'associations qui faisaient du travail remarquable dans les écoles mais on voyait très bien que suivant le type d'écoles, suivant la zone géographique, on avait ou pas l'accès à l'éducation à l'environnement. En travaillant main dans la main avec l'ensemble des organisations, on était finalement parvenu à offrir plus de thématiques différentes à un plus grand nombre d'élèves. Je crois que c'est une bonne chose aussi de faire en sorte que chacun - question de justice tout simplement - ait accès à ce type de formation durant son parcours. Je vous fixe donc rendez-vous dans quelques semaines.

Je terminerai, Madame la Présidente, en signalant que l'on a déjà pris toute une série d'initiatives avec le Ministre Henry, concernant le brevet cycliste notamment. On a injecté 300 000 euros pour cette partie-là qui répond à une partie de l'éducation à la conduite et à la sécurité routière, mais pas pleinement. Je souligne évidemment l'initiative que nous avons prise en commun.
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