La sécurisation des zones 30 aux abords des écoles
26 septembre 2011 | Question orale de Mme Christine SERVAES à M. le Ministre Benoit LUTGEN
Depuis quelques jours, le slogan « trente à l’heure, tendre allure » montrant deux jeunes enfants portant leurs cartables peut se lire le long des autoroutes. Le message est clair : la sécurité des enfants sur le chemin de l’école dépend du comportement des usagers de la route.
Une campagne qui vient au même moment que la publication d’une étude d’une institution d’assistance sur la route sur le succès très relatif des zones 30.
Quels sont les constats ?
La signalisation obligatoire des zones 30 est souvent peu visible et mal disposée, mais, surtout, les paysages urbain et routier qui doivent être protégés ne sont pas assez adaptés à la situation.
Or, le nombre d’écoles sur le territoire wallon est d’environ 4000 dont environ 700 sont situés le long des routes régionales.
Par le biais d’aménagements d’itinéraires des enfants vers les écoles, la sécurité des enfants s’en trouverait certainement renforcée. Mais cela ne suffira probablement pas.
Ne pensez-vous pas, Monsieur le Ministre, qu’une uniformisation du mobilier urbain le long des routes régionales mais aussi de la voirie comme le revêtement de la chaussée, les réducteurs de vitesse,… qui permettraient d’augmenter l’attention du conducteur sur la présence de l’école et d’augmenter ainsi la sécurité des enfants aux abords des écoles serait la bienvenue ?
Je vous remercie.
L'étude que vous mentionnez a été réalisée par le VAB qui est l'équivalent de Touring secours en Flandres et ne concerne que la Flandre et Bruxelles.
En ce qui concerne la Wallonie, l'adéquation et l'uniformisation des aménagements de sécurisation aux abords des écoles est l'une de mes principales priorités en matière de sécurité routière, c'est pourquoi j'ai fait réaliser, par la Direction générale des routes du SPW, un guide intitulé : « Visibilité et sécurité aux abords d'écoles ». Ce guide est disponible depuis déjà un certain temps sur le site de l'administration (http ://route.Wallonie.be) et toutes les directions des établissements scolaires, ainsi que les gestionnaires de voiries locaux de toute la Wallonie, ont été informés de l'existence de ce guide et ont donc la possibilité de le télécharger.
De manière plus générale, il est évident qu'une limitation de vitesse se doit d'être visible, crédible et cohérente avec le milieu dans lequel on se trouve. C'est pourquoi j'ai chargé la Direction générale des routes d'installer progressivement des panneaux à messages variables, les fameux PMV-zone 30, aux abords des écoles sur les routes régionales en commençant prioritairement par celles où les limitations de vitesse sont les moins respectées ou les endroits qui sont considérés comme les plus dangereux.
Ces PMV s'allument uniquement durant les heures d'ouverture des écoles et sont parfaitement perceptibles, plus perceptibles en tout cas que les panneaux classiques.
Je tiens à ajouter que dans le cadre de la campagne « trente à l'heure, tendre allure » réalisée avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, outre du matériel de sensibilisation envoyé aux écoles, j'ai obtenu de la part de nombreuses zones de police locale qu'elles réalisent durant les mois de septembre et octobre des actions de sensibilisation aux abords des écoles notamment sur le respect des limitations de vitesse mais aussi concernant le stationnement gênant et dangereux puisque au-delà de l'encombrement que cela peut représenter, à certains endroits, dans des axes plus rapides, il peut y avoir un vrai risque pour les élèves et les enfants qui sortent de la voiture. Cela pose évidemment des problèmes de visibilité aussi de part cet encombrement et cette gêne pour les autres utilisateurs de la voirie.
Je vais télécharger ce fameux guide parce que je ne le connaissais pas. Il est peut-être utile de refaire un rappel aux différentes communes.
M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine. – J'ai donné l'instruction qu'on l'envoie aux bourgmestres et aux échevins de l'enseignement - je dis cela à ma collaboratrice pour qu'elle fasse le suivi parce que c'est important pour eux aussi.
Une campagne qui vient au même moment que la publication d’une étude d’une institution d’assistance sur la route sur le succès très relatif des zones 30.
Quels sont les constats ?
La signalisation obligatoire des zones 30 est souvent peu visible et mal disposée, mais, surtout, les paysages urbain et routier qui doivent être protégés ne sont pas assez adaptés à la situation.
Or, le nombre d’écoles sur le territoire wallon est d’environ 4000 dont environ 700 sont situés le long des routes régionales.
Par le biais d’aménagements d’itinéraires des enfants vers les écoles, la sécurité des enfants s’en trouverait certainement renforcée. Mais cela ne suffira probablement pas.
Ne pensez-vous pas, Monsieur le Ministre, qu’une uniformisation du mobilier urbain le long des routes régionales mais aussi de la voirie comme le revêtement de la chaussée, les réducteurs de vitesse,… qui permettraient d’augmenter l’attention du conducteur sur la présence de l’école et d’augmenter ainsi la sécurité des enfants aux abords des écoles serait la bienvenue ?
Je vous remercie.
Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
L'étude que vous mentionnez a été réalisée par le VAB qui est l'équivalent de Touring secours en Flandres et ne concerne que la Flandre et Bruxelles.
En ce qui concerne la Wallonie, l'adéquation et l'uniformisation des aménagements de sécurisation aux abords des écoles est l'une de mes principales priorités en matière de sécurité routière, c'est pourquoi j'ai fait réaliser, par la Direction générale des routes du SPW, un guide intitulé : « Visibilité et sécurité aux abords d'écoles ». Ce guide est disponible depuis déjà un certain temps sur le site de l'administration (http ://route.Wallonie.be) et toutes les directions des établissements scolaires, ainsi que les gestionnaires de voiries locaux de toute la Wallonie, ont été informés de l'existence de ce guide et ont donc la possibilité de le télécharger.
De manière plus générale, il est évident qu'une limitation de vitesse se doit d'être visible, crédible et cohérente avec le milieu dans lequel on se trouve. C'est pourquoi j'ai chargé la Direction générale des routes d'installer progressivement des panneaux à messages variables, les fameux PMV-zone 30, aux abords des écoles sur les routes régionales en commençant prioritairement par celles où les limitations de vitesse sont les moins respectées ou les endroits qui sont considérés comme les plus dangereux.
Ces PMV s'allument uniquement durant les heures d'ouverture des écoles et sont parfaitement perceptibles, plus perceptibles en tout cas que les panneaux classiques.
Je tiens à ajouter que dans le cadre de la campagne « trente à l'heure, tendre allure » réalisée avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, outre du matériel de sensibilisation envoyé aux écoles, j'ai obtenu de la part de nombreuses zones de police locale qu'elles réalisent durant les mois de septembre et octobre des actions de sensibilisation aux abords des écoles notamment sur le respect des limitations de vitesse mais aussi concernant le stationnement gênant et dangereux puisque au-delà de l'encombrement que cela peut représenter, à certains endroits, dans des axes plus rapides, il peut y avoir un vrai risque pour les élèves et les enfants qui sortent de la voiture. Cela pose évidemment des problèmes de visibilité aussi de part cet encombrement et cette gêne pour les autres utilisateurs de la voirie.
Réplique de Mme Servaes (cdH)
Je vais télécharger ce fameux guide parce que je ne le connaissais pas. Il est peut-être utile de refaire un rappel aux différentes communes.
M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine. – J'ai donné l'instruction qu'on l'envoie aux bourgmestres et aux échevins de l'enseignement - je dis cela à ma collaboratrice pour qu'elle fasse le suivi parce que c'est important pour eux aussi.
