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La sensibilisation des élèves et des adultes à la conduite sous influence

26 septembre 2011 | Question orale de Mme. Christine SERVAES à M. le Ministre Benoit LUTGEN

Monsieur le Ministre,

Il y a peu, la presse faisait état d’un constat alarmant : le lien entre consommation d’alcool et blessé grave dans un accident de la route est plus marqué en Belgique qu’aux Pays-Bas, en Italie, au Danemark, en Finlande et en Lituanie. Cette étude menée sur cinq ans a été commandée par la Commission européenne. L’étude ne porte que sur six pays. Il est donc peut-être un peu prématuré de conclure que les conducteurs belges sont ceux qui conduisent le plus souvent sous l’influence de l’alcool. Mais cela montre en tout cas que l’alcool au volant en Belgique est un facteur de risque plus important. Les constats enregistrés pour l’alcool se retrouvent également pour le cannabis. La Belgique est encore en tête.

Le risque de se faire contrôler est encore jugé trop faible par le conducteur belge.

Pour diminuer la conduite sous influence, il faut augmenter les contrôles, préconise l’IBSR.

Quelque 600 000 contrôles sont menés actuellement. Les Etats généraux de la sécurité routière visent les deux millions.

Vous avez mis en place récemment, Monsieur le Ministre, le Conseil supérieur de la Sécurité routière qui réunit des personnes issues de différents secteurs. Cette nouvelle instance devra réfléchir aux moyens d’augmenter la sécurité de tous les usagers et de formuler les propositions.

Quelle est, Monsieur le Ministre, votre position face à un tel constat d’alcool et de drogues au volant et de blessés graves qui y sont très souvent liés ?

Le Conseil supérieur de la Sécurité routière a-t-il des propositions à faire pour lutter contre l’alcool et les drogues au volant ?

Allez-vous apporter votre soutien à l’éducation à la sécurité routière dans les écoles afin de sensibiliser les élèves à ce fléau que sont l’alcool et les drogues au volant ?
La Région ne devrait-elle pas également se concerter avec le fédéral pour sensibiliser encore davantage les conducteurs aux dangers de la conduite sous influence ?

Je vous remercie.


M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


Merci Madame la Présidente et merci à Madame Servaes.

Comme vous, je suis particulièrement attentif à cette situation qui est inquiétante.

Comme vous le savez, différentes campagnes de sensibilisation « choc » ont été mises en place pour prévenir et pour travailler plus particulièrement sur les accidents du week-end.

Il y a une campagne - souvenez-vous - « Gueule de bois ce week-end » qui a été diffusée durant le mois de mai de cette année sur des panneaux d'affichage et qui s'est prolongée sur le terrain encore durant le mois de juin.

Différentes actions de sensibilisation ont également été réalisées dans toute une série de lieux festifs en Wallonie avec la collaboration des Responsible Young Drivers et d'autres ASBL, notamment le groupement pour l'action routière, partageons nos routes et SOS week-end, dans des discothèques et autres. J'ai été moi-même sur le terrain pour les soutenir.

En parallèle, la majorité des zones de police locale, ainsi que la police fédérale, ont accepté d'intensifier, à ma demande, leurs actions de répression sur la conduite sous influence, alcool-drogue, les nuits de week-end durant ces deux mois.

Cela c'est un premier élément. Il concerne l'aspect sanction-prévention-éducation.

Par ailleurs, il y a un groupe de travail qui s'est mis en place au niveau du Conseil supérieur wallon de la Sécurité routière. Il planche actuellement sur les défis que représentent ces accidents le week-end et sur les actions à entreprendre pour lutter contre la conduite sous influence d'alcool et/ou de drogue.

Un autre groupe de travail de ce conseil se concentre aussi sur l'éducation à l'école en ce qui concerne notamment différentes thématiques liées à la sécurité routière dont bien évidemment la conduite sous influence.

Les recommandations de ces groupes seront présentées lors des États généraux wallons de la sécurité routière l'année prochaine.

Enfin, comme chaque année, j'accorderai évidemment des moyens... Enfin « comme chaque année », cela ne fait pas si longtemps que cela puisque cela n'existait pas auparavant. Il y a une ligne budgétaire maintenant qui existe pour soutenir les associations qui luttent contre les accidents et plus particulièrement qui ont des actions dans les écoles pour sensibiliser au danger de conduire en ayant bu ou en ayant pris des drogues.

Voilà les dispositions qui sont prises actuellement. Cela demande une réflexion transversale ainsi que, sans doute, des actions plus particulières avec les gouverneurs, les bourgmestres notamment, pour éviter les heures de fermeture qui sont fort différentes d'un établissement à l'autre ou d'une commune à l'autre ou l'autorisation/interdiction qui entraîne parfois des mouvements sur les routes beaucoup plus importants durant le week-end. Je crois que l'on doit trouver une solution aussi à ce niveau-là pour éviter tous ces transits qui sont autant de risques d'accidents pour tout un chacun.


Mme Servaes (cdH)


Il est bien évident que je reviendrai avec cette question quand les groupes de travail auront remis le résultat de leur étude d'ici un an. Je pense que l'on aura plusieurs pistes à aborder et à étudier pour voir des projets concrets se réaliser.
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