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La situation au TEC Charleroi

12 novembre 2013 - Question orale d'A.TANZILLI au Ministre HENRY - Réponse disponible

M. le Ministre,

La situation au TEC Charleroi est pour le moins préoccupante, c’est le moins que l’on puisse dire.
Pour les usagers du TEC c’est l’incertitude complète, d’un jour à l’autre ils ne savent pas si le bus va effectivement passer.
Une telle situation pour les usagers est intenable, ils doivent déjà subir les jours de grève ou arrêts de travail, maintenant ils doivent composer avec l’intermittence des services.
En effet, la direction du TEC Charleroi doit supprimer des services par manque de personnel.
Ce manque de personnel serait lié aux faits que pour l’inauguration du métro de Charleroi, le personne a dû prester des heures pendant les jours de repos, dès lors le personnel est en droit de récupérer ces heures à un moment donné.
Outre cet élément, l’on constate également une hausse d’absentéisme dans le courant du mois de septembre avec un pic pour le dépôt de Jumet. L’on peut d’ailleurs s’interroger sur les causes de l’absentéisme important au dépôt de Jument par rapport aux autres dépôts
La direction essaie de pallier à cette situation et de pénaliser le moins possible les usagers mais il nous faut admettre que cette situation ne peut perdurer, quid dans les prochains mois alors que les congés de fin d’année s’annoncent ?
M. le Ministre, quelle solution pouvez-vous apporter pour le TEC Charleroi ?
Est-ce que des engagements supplémentaires sont-ils prévus ?
Quels sont les moyens que vous comptez mettre en œuvre avec le TEC Charleroi afin de pallier à cette situation ?

D'avance, je vous remercie pour vos réponses

 

Réponse du Ministre P. HENRY

 

Messieurs les députés, il est exact que le dépôt de Jumet du TEC Charleroi a connu une situation anormale et pénalisante pour les usagers. Je regrette vivement cette situation, ce d'autant plus que, de son côté, le
gouvernement a dégagé des moyens substantiels au profit du TEC Charleroi dans le cadre de la finalisation
de l'exploitation du métro.
 

C'est la conjonction de deux éléments qui explique principalement celle-ci.
 

Premièrement, la mise en service de l'axe métro vers Gosselies en juin 2013 a amené de nombreux conducteurs de ce dépôt à prester des heures supplémentaires nécessaires principalement pour assurer la formation et l'écolage des nouveaux conducteurs de trams.
 

La législation sociale impose la récupération de ces heures supplémentaires. Au moment de la prestation,
généralement effectuée sur un repos de l'agent, ce dernier reçoit un sursalaire de 100 % ; il récupère par la
suite les heures prestées en supplément, tout en étant payé à 100 % ce jour.
 

Il serait contraire à la législation sociale de ne pas faire récupérer par l'agent les heures supplémentaires
prestées.
 

Deuxièmement, le taux d'absentéisme a atteint un niveau anormalement élevé au dépôt de Jumet, puisque
le cumul annuel de l'année 2013 clôturée en septembre est de 10,21 % - le taux d'absentéisme, y compris les malades longue durée.
 

Une utilisation maximale des services « réserves » disponibles a permis de diminuer les suppressions, mais
il restait néanmoins chaque jour des services non attribués.
 

Le TEC Charleroi est le seul TEC qui a vu ses moyens d'exploitation augmenter au cours de la législature. Pour rappel, la subvention d'exploitation du TEC a été augmentée de 500 000 euros en 2011, 2,5 millions d'euros en 2012, 4,1 millions d'euros en 2013 et 5,5 millions d'euros de manière récurrente à partir de 2014. Ce ne sont pas des petits moyens que le gouvernement a dégagés en supplément des subventions
complémentaires qui ont été négociées chaque année pour l'ensemble du groupe TEC.
 

Alors que les inaugurations des nouvelles antennes du métro ont eu lieu en février 2012 et en juin 2013, des subventions supplémentaires ont été attribuées au TEC Charleroi dès 2011, précisément pour anticiper les besoins en personnel les années suivantes, ainsi que leur formation. Ainsi, de janvier 2012 à septembre2013, l'effectif du TEC Charleroi est passé de 1 053 à 1 101 agents et de 575 équivalents temps plein à 596 équivalents temps plein, concernant plus précisément les chauffeurs.
 

Le Gouvernement wallon a bien veillé à fournir au TEC Charleroi les moyens d'exploitation nécessaires aux défis liés à l'exploitation des nouvelles antennes du métro et à la révision du réseau qui s'en est suivie.
 

Le conseil d'administration du TEC Charleroi a adopté, en date de ce 4 novembre, une série de mesures
à court, moyen et long terme, visant à résoudre les problèmes rencontrés, sans demande de moyens
supplémentaires, encore supplémentaires, je veux dire.
 

Réplique du Député A. TANZILLI

 

Je remercie M. le Ministre pour ses réponses qui m'ont d'abord confirmé qu'un certain quotidien régional a été bien informé dans les chiffres qu'il distillait.
 

Je pense qu'il est aussi de votre devoir de veiller à ce que la direction anticipe un certain nombre de problèmes, parce que venir dire à chaque fois : « Nos simulations étaient fausses parce que l'on ne pouvait pas se rendre compte. ». J'entends bien, mais, a priori, il faut alors affiner son modèle et faire des simulations qui soient bonnes. Parce qu'avec les moyens supplémentaires qui ont été mis en oeuvre par le
Gouvernement wallon, c'est vrai que l'on comprend mal que l'on puisse se retrouver dans des situations où on n'est pas loin de 2,5 % des lignes touchées. Il faut comprendre : sur 1 000 lignes de bus, sur 1 000
passages de bus, 25 ne se présente pas.
 

À la limite, quand il s'agit uniquement d'un métro, il y en a un autre qui passe trois à quatre minutes plus
tard. Lorsque l'on parle de lignes qui ont des fréquences d'une demi-heure ou d'une heure, on imagine aussi les inconvénients que cela peut représenter pour les usages.
Il faudrait que la direction du TEC puisse prendre en compte ce problème. S'interroger sur la manière dont
elle simule, dont elle calcule ces coûts de fonctionnement.
 

De même, j'entends bien que vous n'y répondiez pas ici directement, mais je vous invite à en toucher un mot à la direction du TEC. Le taux d'absentéisme du dépôt de Jumet, pose question surtout si on le compare à d'autres dépôts TEC. On n'est pas en train de comparer des pommes et des poires. A priori, on compare des chauffeurs de bus et des chauffeurs de bus.
 

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