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Le lancement du label « Agriculture de Wallonie »

25 Septembre 2013 | Question orale de M. PREVOT au Ministre Di ANTONIO - Réponse disponible


Monsieur le Ministre,


En juillet dernier, à l’occasion de la Foire agricole de Libramont, vous avez dévoilé le logo de la campagne « Agriculture en Wallonie ». Ce nouvel outil de promotion des produits issus de l’agriculture wallonne vise à assurer une visibilité maximale des produits agricoles de notre région et créer une image de référence dans l’esprit du consommateur.
Cet outil répond à une réelle demande à la fois de nos producteurs et des consommateurs, par ailleurs de plus en plus nombreux à adhérer au principe des circuits courts, de pouvoir mettre en valeur notre savoir-faire.

Monsieur le Ministre :
- Deux mois après le lancement de ce logo pouvez-vous établir un premier bilan de cette opération ?
- Le secteur de la distribution, dont on connait l’importance pour la réussite de ce projet, y adhère-t-il ?
- Pouvez-vous indiquer les prochaines étapes de la campagne ?


D’avance je vous remercie pour vos réponses,
 

Réponse du Ministre DI ANTONIO

 

Monsieur le Député, c'est un projet important. Je préfère l'appeler la « pastille Agriculture de Wallonie » que le label, puisqu'il n'y a pas une demande en tant que telle. Ce n'est pas la demande de labellisation qui a été faite. Il n'y a pas de procédure habituelle liée à la labellisation. C'est simplement une pastille d'identification, mais c'est une pastille demandée à la fois par les consommateurs qui, le plus souvent, regrettent de ne pas pouvoir identifier très facilement l'origine des produits qu'ils consomment et des
producteurs qui ont envie de montrer l'origine wallonne de leur production. C'est une demande qui rencontre ces deux préoccupations.
 

Il faut distinguer trois volets dans ce projet « pastille Agriculture de Wallonie » :
– le volet offre ;
– le volet distribution ;
– le volet communication/information.
 

Le volet « offre » vise les producteurs/transformateurs qui seront agréés pour bénéficier de l'usage de la marque et qui mettront, sur le marché, des produits porteurs de la pastille. Il vise à ce qu'une quantité et une variété suffisante avec la pastille soit mise en marché.
 

L'APAQ-W a travaillé dur là-dessus, fin août et début septembre, et, à ce jour, 95 producteurs/transformateurs ont introduit une demande d'octroi de la marque ; 76 ont déjà reçu une proposition formelle d'adhésion à la marque. Toutes les démarches systématiques sont en train de se faire. L'idée est que, pour fin novembre, nous ayons un volume conséquent de producteurs qui puissent apposer la pastille sur leur production.
 

Pour encourager l'adhésion d'un maximum d'adhérents, une campagne de sensibilisation des producteurs/transformateurs via mailing sera lancée courant octobre.
 

Pour ce qui concerne le volet distribution, le système laisse le libre choix du circuit de commercialisation au
bénéficiaire de la pastille. Cela ne se limite pas à celui qui produit du beurre et qui le vend à la ferme. Ce beurre peut très bien se retrouver dans le circuit de la grande distribution. Cette dernière marque un intérêt réel pour la démarche. J'ai reçu presque toutes les enseignes au cabinet ces dernières semaines, elles veulent toutes avoir des rayons reprenant l'ensemble des produits pastillés. Une volonté forte s'inscrit à ce niveau-là.
 

La pastille est un moyen de répondre à cet intérêt de la distribution. Il faut maintenant que chaque chaîne se positionne par rapport à ce logo et que des conditions communes d'usage du logo et des slogans génériques soient négociées avec les distributeurs intéressés. Un service a été mis en place à l'APAQ-W qui gère cette démarche vis-à-vis du secteur de la grande distribution.
 

Concernant le volet communication/informations, une campagne promotionnelle de la marque est prévue
au mois de décembre. Elle visera à expliquer le concept au consommateur et développera chez lui une
association d'idées entre le logo et le concept : aliment provenant de terres wallonnes, produit par un
agriculteur wallon et, le cas échéant, transformé en Wallonie, et comportant au moins 50 % de produits
wallons.
 

Pour chaque type de production, nous avons travaillé cet été avec l'APAQ-W sur une définition des conditions à remplir. Dans le secteur viande, faut-il que l'animal soit né ici, élevé ici, engraissé et abattu ici ? On a dû répondre à toutes ces questions pour tous les types de productions. Tout cela a été négocié avec les différents secteurs. Aujourd'hui, on connaît précisément les conditions à remplir pour pouvoir bénéficier de cette pastille « Agriculture de Wallonie », produit par produit, production par production. Cela concerne aussi bien les abattoirs que le fromage de Herve, les porcs d'Aubel ou le poulet Coq des Prés. La démarche est très large. C'est la partie négociation avec tous les producteurs.
 

Il y a la partie négociation avec la distribution pour voir quelles conditions nous essayons de négocier avec
la grande distribution pour qu'elle puisse bénéficier de ces produits dans leurs étalages. Il faut être prudent vis-à-vis de nos producteurs et faire en sorte qu'un certain nombre d'éléments soient respectés en termes de délais de paiement, de non-demande d'exclusivité, et cætera.
Des choses sont bien négociées. Avec certaines enseignes, nous allons plus loin qu'avec d'autres. On essaie d'avoir une plateforme commune que l'on pourrait négocier avec l'ensemble des enseignes.
 

Il y a le travail de l'APAQ-W qui suivra, qui est prévu en décembre, qui est de communiquer au grand public sur l'existence de la pastille. On doit le faire à un moment où le grand public retrouvera cette pastille dans
les étalages des magasins et pas uniquement au magasin installé à la ferme du coin. Ce sera aussi présent dans la grande distribution.
 

Voilà le plan tel que prévu aujourd'hui.
 


Réplique du Député M. PREVOT

 

Je remercie M. le Ministre pour l'ensemble de sa réponse. Les éléments donnés montrent que nous sommes dans une démarche, robuste sur le fond, qui ne participe pas que de la forme. Il y a, derrière cela, beaucoup de travail effectué. En guise de clin d'oeil, il y a lieu maintenant d'inviter un maximum d'acteurs de la cause agricole à participer à cette révolution de la promotion de leurs produits en concourant à la prise de la pastille.
 

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