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Le transport de conteneurs par voie fluviale sur la dorsale wallonne Charleroi-Liège

24 avril 2012 |Question orale de M. de LAMOTTE au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

M. le Ministre,


Le transport des marchandises par la voie d’eau présente, on le sait, des avantages indéniables, notamment en termes environnementaux.


Le Plan Marshall l’a d’ailleurs bien compris en mettant l’accent sur les plateformes multimodales telle celle à Sambreville qui allie la route et la voie d’eau. Cette plateforme destinée au transbordement de conteneurs est accueillie avec enthousiasme dans la région. Si l’on prend l’important axe Charleroi-Liège, plusieurs terminaux dont l’exploitation doit être effective en 2012 sont mis en œuvre.
A savoir, le centre trimodal logistique de Charleroi, le terminal bimodal de Sambreville ainsi que le terminal trimodal de Liège.


Afin de bénéficier de tout le potentiel de ces infrastructures, et veiller au développement de Sambreville et de Charleroi, il est nécessaire que des liaisons fluviales vers les ports de mer soient effectives. Ainsi l’idée de développer une ligne régulière entre Liège (qui a accès vers Anvers et Rotterdam) et Charleroi est pertinente.
Toutefois, afin qu’un tel projet soit viable économiquement, il faudrait que chaque allège effectue les navettes deux fois par semaine. Or, pour ce faire, les conteneurs devraient pouvoir naviguer de 6H à 22H et ce, 5 jours par semaine.
Alors que l’axe Liège-Namur ne pose aucune difficultés puisque les quatre écluses sont opérationnelles 24H/24, la situation est différente sur l’axe fluvial de la Sambre, où les six écluses à franchir ont des heures d’ouverture de 6Hà 19h30 ce qui est préjudiciable pour la mise en œuvre et la viabilité d’un tel projet.

M. le Ministre, le transport par voie fluviale doit être favorisé, non seulement pour des raisons environnementales mais également économiques.


L’on constate que certains investissements risquent d’être sous-exploités pour des motifs organisationnels.
M. le Ministre, est-il envisageable de porter une réflexion sur les heures d’ouvertures des écluses sur l’axes fluvial de la Sambre ?


N’est-il pas envisageable d’élargir les heures d’ouverture de celles-ci ?

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Je vous remercie pour votre question, cela me permet de rappeler l'importance que j'accorde à la voie fluviale dans le cadre d'un transport de marchandises qui se doit de devenir plus efficace, plus rentable et, sur le plan environnemental, plus respectueux.

Le transport marchand par la voie d'eau continue à se développer en Wallonie. Les derniers chiffres disponibles montrent une augmentation de 5 % du tonnage transporté en 2011 par rapport à 2010 : les voies d'eau wallonnes ont transporté 44,3 millions de tonnes en 2011.

Parmi les produits transportés, le conteneur prend de plus en plus de place. Le Port autonome de Liège a ainsi vu son trafic conteneurs progresser de 64 % en 2011. Plusieurs outils spécifiques à ce type de contenant ont été développés ou le seront prochainement, par les ports autonomes. Ces plate-formes sont financées dans le cadre du Plan Marshall mais aussi par les crédits travaux publics.

De manière à intégrer ces hausses structurelles de trafic et à favoriser de nouvelles filières logistiques, il est évident que la réalisation de nouvelles infrastructures n'a de sens que si la gestion du réseau s'adapte en conséquence.

Sur la Meuse en aval de Huy, la navigation est déjà permise 24h/24 du lundi au samedi et une bonne partie du dimanche. Ceci a été rendu possible grâce à des adaptations d'horaires aux écluses d'Ampsin-Neuville, Ivoz-Ramet et Lanaye. Entre Namur et Huy, la navigation est autorisée de 6 heures à 22 heures en semaine et selon des horaires spécifiques les samedis et dimanches.

Des adaptations ont donc déjà eu lieu, ce qui est logique vu qu'il s'agit d'une mission de service public et que ce service doit être en phase avec l'évolution des besoins. Pour la Basse-Sambre, j'ai soulevé cette question d'un élargissement des horaires de navigation lors du Comité de concertation de la Navigation Intérieure de janvier dernier.

Les professionnels du secteur soulignent, tout comme vous, qu'une ligne régulière de conteneurs entre Charleroi et Liège nécessite un élargissement des horaires sur la Basse-Sambre. Pour ma part, je le répète, je constate que cet élargissement d'horaires est aussi rendu nécessaire par l'accroissement déjà observé du transport marchand par voie fluviale.

Où en sommes-nous ? Les discussions tenues en Comité de concertation ont montré que, si les horaires n'ont pour l'instant pas encore été élargis, c'est par absence d'accord syndical sur la question. Des discussions doivent donc encore aboutir à ce sujet, c'est pourquoi je continue à suivre ce point de très près.

Le débat porte donc sur le nombre d'éclusiers nécessaires en fonction des heures. Doivent-ils être seuls ? Doivent-ils être à deux ? Des discussions sont en cours, on espère pouvoir les faire aboutir. Je pense qu'une proposition intermédiaire est sur la table qui devrait aboutir à un accord sous peu.

 

Réplique du Député M. de Lamotte

 

Merci. Puisse-t-on vous entendre, Monsieur le Ministre, que les négociations puissent aboutir sous peu, parce qu'il y a véritablement une question de rendement pour les allèges et pour le transport par voie d'eau, dont vous avez répété qu'il augmente d'une manière significative. C'est une véritable double dorsale wallonne : il y a aussi une dorsale de la voie d'eau wallonne qu'il faut essayer de privilégier.

Vous l'avez vous-même cité, ce qui est possible de Ampsin à Lannaye vers la Hollande puis à Anvers doit, me semble-t-il, être possible à réaliser sur l'ensemble de cette dorsale Meuse-Sambre. Je pense que c'est vraiment indispensable. À titre d'information, lorsqu'on regarde la problématique du côté des Pays-Bas, 14 écluses sont commandées au seul départ d'un poste de commandement automatisé. Il faut véritablement se rendre compte que le déficit de concurrence est là aussi pour pouvoir transporter ce matériel par voie d'eau, c'est fondamental.

Je veille à ce que vous puissiez réussir cet accord syndical, il en va de l'aménagement et de l'utilisation de ces plate-formes multimodales, un élément important, environnemental et de lutte contre toute une série de nuisances environnementales et de diminution de présence de camions sur nos routes.

 

 

 

 

 

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