Les balustrades du pont de Louvain à Namur

Monsieur le Ministre,

Il y a près d’un an déjà, je vous interpellais sur l’état lamentable dans lequel se trouvaient les balustrades qui bordent le pont de Louvain au bas de la chaussée du même nom, pénétrante principale de Namur et par ailleurs assez proche de votre cabinet.

L’état est non seulement lamentable d’un point de vue esthétique mais surtout en termes de sécurité puisque la quasi-totalité des balustrades sont cassées présentant tantôt des morceaux de plastique tantôt des morceaux de verres susceptibles de créer des lésions corporelles importantes à tout passant.
La Ville de Namur, par mon intermédiaire, vous a d’ailleurs mis en demeure, ainsi qu’Infrabel, de réaliser les aménagements nécessaires consistant soit au remplacement intégral de ces balustrades tant pour un souci de sécurité qu’esthétique, soit au maintien de ces balustrades dans leur portion métallique mais en les ôtant de toutes les plaques de verre ou de plastique qui subsistent.

A ce stade, aucun aménagement n’a été entrepris. Pourriez-vous, Monsieur le Ministre, me tenir informé de l’action vigoureuse que je ne doute pas que vous entendez mener à brève échéance en la matière.
 

D’avance je vous remercie pour votre réponse,

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

Monsieur le Député, Monsieur Prévot, la direction des Routes de Namur est en relation directe avec Infrabel concernant l'état des balustrades du pont de Louvain et ce depuis plusieurs mois.
 

Ce dossier est difficile puisqu'il nécessite une solution qui agrée tant l'administration des routes qu'Infrabel.
 

Avant de vous parler de cette décision et des discussions entre ces deux directions, je dois annoncer que j'ai redemandé que la Direction des Routes de Namur procède à l'enlèvement sans délai des morceaux de verres et de plastiques saillants sur la balustrade, on l'a refait hier parce qu'effectivement il restait des débris et ce n'était pas vraiment pas sécurisant.
 

En ce qui concerne la position d'Infrabel, Infrabel a des critères spécifiques et contraignants vu la proximité
immédiate des voies et des caténaires. Les éléments en verre et en plastique sont, en fait, des protections
destinées à éviter aux passants de toucher les fils des caténaires.
 

Après diverses rencontres sur le terrain, les travaux à réaliser ont enfin pu être définis de commun accord
entre ces deux services. Un métré définitif est en voie de finalisation chez Infrabel.
 

Selon les informations à ma disposition, il apparaît toutefois que les procédures administratives internes à
Infrabel prennent beaucoup de temps et qu'il faut compter environ neuf mois entre le moment de rédaction du cahier spécial des charges et le début des travaux. Je vais interpeller Infrabel pour voir comment accélérer ces procédures.
 

L'avancement et le phasage des travaux seront également tributaires de l'attribution des mises hors
service des voies de chemins de fer par Infrabel.
 

Compte tenu de ces éléments, les travaux ne devraient pas pouvoir débuter avant la mi-2014, raison pour laquelle j'ai fais deux choses : interpeller Infrabel sur ce délai en essayant de le raccourcir et demander à
mes services, à savoir la direction des Routes de Namur, d'intervenir ponctuellement sur la balustrade actuelle.
 

Réplique du Député M. PREVOT

Je vous remercie, Monsieur le Ministre pour votre réponse.
 

Je me réjouis qu'il y ait quand même, dans le moyen terme, même si neuf mois, c'est toujours trop long -
mais au moins cela bouge - une réponse et une solution bien plus sécurisante et esthétique qui puisse être
trouvée et que, dans l'immédiat, on puisse espérer que, dans les jours qui viennent, sous votre impulsion, la direction générale des Routes puisse procéder à l'enlèvement de ces morceaux, qui sont problématiques
et insécurisants.
 

Je vous en remercie, Monsieur le Ministre.