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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales Les potentielles retombées pour la Wallonie du développement de la technologie 5 G

Les potentielles retombées pour la Wallonie du développement de la technologie 5 G

11 mars 2014 | Question orale de A. TANZILLI au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


La Commission européenne a officiellement lancé, fin de l’année dernière, le programme « 5G PPP ». Doté d’un budget de 1,4 milliard d’euros, ce partenariat public-privé a pour objectif de développer la future technologie 5G d’ici 2020. Lorsque l’on se penche sur les retombées économiques du développement des technologies 3G et 4G, on comprend tout de suite l’enjeu colossal que constitue le développement de cette nouvelle technologie même si à cette heure elle n’en est qu’à ses balbutiements.


La dernière décennie a vu l’Union européenne perdre peu à peu pied dans la lutte que se livre les géants du secteur des télécommunications, et les grands groupes industriels européens longtemps en pointe dans ce secteur, je pense notamment au groupe finlandais Nokia, ont dû laisser la place à des acteurs américains et asiatiques.
Cette fois l’Europe entend défendre ses industries et capter une part du potentiel économique de ce secteur, d’autant qu’elle représente environ 40% du marché mondial.
Il convient à notre niveau et avec nos moyens, ne nous comparons pas avec la Corée du Sud ou la Silicon Valley, d’aider nos entreprises à prendre part à cette nouvelle révolution technologique.
 

Monsieur le Ministre :


- Une réflexion est-elle en cours au niveau régional sur cette matière ?
- La Wallonie a-t-elle marqué son intérêt pour le programme européen « 5G PPP » ?
- Des actions spécifiques à l’attention de nos entrepreneurs actifs dans ce secteur sont-elles envisagées afin de les sensibiliser au potentiel de cette technologie ?
- Une collaboration avec nos universités est-elle envisagée ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,
 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

 

Monsieur le Député, la question que vous posez n'est pas encore très prégnante dans notre population, alors que vous avez parfaitement raison. C'est une question fondamentale qui nous sera soumise dans peu de temps.
La Commission européenne à mis en place un projet 5G dans un partenariat public-privé et ce, dans le cadre du programme Horizon 2020. Le programme est financé par l'Union européenne à concurrence de 700 millions d'euros sur sept ans.
 

L'objectif du programme est double, car il vise le repositionnement de l'Europe comme leader mondial en
radiocommunications. Je rappelle - et il est dommage de devoir le dire - que nous étions pionniers dans
l'invention du GSM et, notamment, dans la norme 2G.
De plus, il vise la mise en place de technologies radios capables d'absorber la masse attendue de trafic mobile mondial de ces prochaines années.
 

La Wallonie ne peut que s'inscrire dans cette démarche qui est également soutenue par des partenaires privés mondiaux importants qui ont annoncé, en février, leur intention d'accroître leur cofinancement afin d'atteindre un budget de 3,5 milliards d'euros au lieu des 1,4 milliard d'euros annoncés au départ.
 

Nous avons commencé ce travail sur les nouvelles technologies de communications, sans d'ailleurs attendre
le développement de la 5G. À ce sujet, nous pouvons citer le travail réalisé par nos universités, dont l'UCL,
qui vient de développer le protocole Multipath TCP qui étend le protocole TCP - transmission de données sur une seule interface à la fois - permettant aux instruments - ce que l'on appelle les devices maintenant - d'utiliser des interfaces différentes simultanément. Par exemple, il s'agit de la possibilité, pour un smartphone, de passer du 3G au Wi-Fi sans interférences.
 

Apple, pour ne citer qu'eux, a déjà prévu d'installer ce protocole sur le nouvel iOS 7. D'autres équipes
universitaires travaillent également sur des technologies qui permettront le développement d'un réseau 5G. Au niveau européen, trois centres de recherche wallons, dont le CETIC, sont membres de la plateforme «ETP Net!Works », plateforme technologique pour les réseaux et les services de télécommunications.
 

En tant qu'organe d'avis, de conseil et de veille, et au moyen de ses différentes actions de sensibilisation,
l'Agence Wallonne des Télécommunications a d'ores et déjà informé et informera encore les prestataires, en
Wallonie, des appels de la Commission européenne en matière de technologies numériques sans fil.
 

Le NCP wallon - c'est-à-dire le point de contact national pour la diffusion des appels européens - a par ailleurs déjà lancé un appel à candidatures dans le cadre du programme Horizon 2020. Comme vous le voyez, nous sommes aujourd'hui attentifs à saisir les opportunités pour nous intégrer dans la réflexion et dans le développement de la 5G.
 

Pour conclure, je tiens à vous informer que l'industriel chinois HUAWEI, dont un centre de recherche se situe à Louvain-la-Neuve, a annoncé début 2014 son intention de devenir un leader mondial dans la 5G. Son investissement de 600 millions d'euros, rien que pour cette entreprise, aura, à coup sûr, des retombées importantes, notamment et potentiellement pour notre Région wallonne. Voilà ce que je pouvais dire en l'état, Monsieur le Député.
 

Réplique du Député A. TANZILLI

 

Je remercie M. le Ministre pour ces éclaircissements et je me réjouis de tout ce qui est déjà fait.
 

Je partage avec vous cette intime conviction que c'est vraiment l'un des enjeux industriels majeurs, même
si ce n'est pas toujours perçu par tout le monde comme tel.
 

On ne parle pas de confort d'utilisation. On n'est pas dans les télécoms tels qu'on les imaginait simplement.
On est vraiment dans ce qui fait l'économie dans les dix à vingt ans. Les nombreuses conférences qui sont
organisées par la SRIW depuis quelques années - j'ai eu la chance d'écouter M. Rifkin l'année passée au Palais des Beaux Arts – en témoignent : on va vers une troisième révolution industrielle qui sera celle des
nouvelles technologies de l'information et de la communication.
 

Si l'on était leader en 2G, on était à la traîne en 4G.
Il y a eu des atermoiements et, là, nous ne sommes même pas la région belge qui a connu les plus grands
atermoiements par rapport à la 4G. Il est urgent que l'Europe - et à son bord la Wallonie - reprenne une place de choix là-dessus.
 

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