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La grève sauvage au sein des TEC Charleroi

29 janvier 2016 │ Question écrite de S. MOUCHERON au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Le 9 janvier dernier, selon la CSC, une conductrice de bus TEC a eu une altercation violente avec un contrôleur de bus dans une friterie, en dehors des heures de travail. L’intéressée parle de harcèlement, et son supérieur évoque des menaces de mort à son encontre.

Ces faits auraient donc eu lieu en-dehors de la société. Cependant, la direction aurait utilisé ceux-ci pour justifier le licenciement pour faute grave de la conductrice en question.


Mercredi 19 janvier, dans la région de Charleroi, en représailles à cette décision, le syndicat chrétien CSC a décidé de mettre en place une action, par solidarité et pour protester contre ce licenciement jugé abusif par le syndicat. Le dépôt de Janson, dont l’employée dépendait, et d’autres dépôts de la région furent dès lors concernés par ce mouvement de grogne.


Ce mouvement non-préavisé et émotionnelle visant à soutenir une employée qui a littéralement agressé un collègue est inacceptable pour les usagers et fait du mal au concept-même de service public.

Monsieur le Ministre, ceci appelle les questions suivantes :


1. L’employée licenciée pour faute grave restera-t-elle bien écartée des TEC ?
2. Les syndicats vous ont-ils prévenu de leur action avant de prévenir la presse ?
3. Comment avance vos projets pour diminuer le nombre de grèves non-préavisées ?
4. Combien d’altercations entre employés des TEC avez-vous relevé en 2014 et 2015 ?

Merci pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 28/01/2016

 

Sur base des éléments portés à sa connaissance, la Direction du TEC Charleroi a effectivement procédé au licenciement de la conductrice en question. L’organisation syndicale concernée n’a pas informé officiellement la Direction du TEC Charleroi des perturbations menées suite à ce licenciement.

Même si celles-ci se sont révélées limitées, je déplore ce nouveau mouvement non préavisé, préjudiciable surtout pour la clientèle, mais également pour l’image du TEC. Ce type d’action sauvage, sans préavis et sans véritable motivation n’apporte rien et a pour principale conséquence un affaiblissement du service public de transport et plus globalement, de l’image de notre Région, ce que je déplore fermement.
Je rappelle que la procédure AMEDIS (Amélioration du Dialogue social) mise en place au sein du Groupe TEC prévoit qu’un éventuel préavis de grève ne puisse être déposé qu’avec un délai de 5 jours.

Compte tenu de la proximité des prochaines élections sociales, les discussions avec les responsables de la Société régionale wallonne du Transport et les syndicats, que j’ai déjà rencontrés à plusieurs reprises, continueront surtout après cette échéance, dans un contexte qui sera probablement plus favorable à la sérénité des débats.

Quant aux altercations entre employés des TEC, elles sont très peu fréquentes avec un cas en 2014 et en 2015 au TEC Liège-Verviers et aucun dans les autres TEC.
 

 

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