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L’adhésion de l’Arabie saoudite à la Commission de la condition de la femme à l’ONU

15 mai 2017 | Question écrite de C. LEAL au Ministre MAGNETTE - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Je souhaite revenir sur le vote de la Belgique pour l'entrée de l'Arabie Saoudite à la Commission de la condition de la femme de l'ONU, alors même qu'elle avait la possibilité de voter contre, comme l'ont d'ailleurs fait d'autres États.


Il me semble que poursuivre la diplomatie multilatérale est incontournable pour nos démocraties. Cela implique un dialogue incessant avec ceux qui ont des valeurs différentes des nôtres pour les faire changer. C’est le « soft power ». La Belgique doit évidemment continuer à travailler et à promouvoir le multilatéralisme et le rôle des Nations unies.


Entre la procédure de « clean slate » (c.-à-d. le fait de ne pas passer par un vote lorsqu’il y a autant de siège que de candidat qui y postule) et finalement le vote de la Belgique en faveur de l’Arabie saoudite, cela démontre sans doute une décision trop légère au regard de l’enjeu et au regard de certains constats évoqués en Commission sur la place des femmes.


Aujourd’hui, Monsieur le Ministre, je me pose les questions suivantes :


- Quelle est votre position sur ce dossier ?
- Avez-vous d’une manière ou d’un autre été concerté dans le cadre de cette démarche ?
- Ne serait-il pas nécessaire de convoquer une conférence interministérielle sur les enjeux relatifs aux droits des femmes ?
- Plus largement, comment pourrait-on s’assurer d’une meilleure concertation sur ces questions entre les entités fédérées et le Fédéral.

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre P. MAGNETTE le 08/06/2017

 

Les discussions relatives au vote de la Belgique pour l’entrée de l’Arabie Saoudite dans la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) n’ont fait l’objet d’aucune concertation avec les Régions. Il s’agissait du renouvellement partiel des 45 membres de la CSW et l'assemblée a nommé 13 nouveaux membres pour quatre ans.

La compétence est ici exclusivement du ressort du fédéral, tout comme l’est, d’ailleurs, par exemple, la stratégie belge actuellement mise en œuvre pour décrocher un siège au sein du Conseil de sécurité en 2019-2020.

Toutefois, en vertu de l’accord de coopération qui existe entre le fédéral et les Régions sur les organisations internationales relevant de compétences mixtes, une concertation générale est organisée, chaque année, en marge de la session annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies ; session qui se réunit traditionnellement au mois de mars.

Les Régions et les Communautés sont invitées à donner leur avis sur les travaux qui se déroulent au sein de cette commission. Il s’agit donc bien d’une concertation sur des questions de contenu et non de procédures organisationnelles de ladite commission.

Dans ce contexte, j’ai néanmoins sollicité le Haut Représentant pour les droits fondamentaux afin qu’il puisse suivre de plus près les discussions au sein de cette commission, compte tenu que l’information dont il dispose est dépendante des représentations diplomatiques belges sur place.

Comme le sait l'honorable membre, la thématique du genre fait partie intégrante des priorités politiques de la Wallonie – comme de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Cocof – telles que définies dans notre Note de politique internationale.

Les projets qui intègrent la dimension du droit des femmes sont donc encouragés lors de la préparation des nouveaux programmes de travail avec nos partenaires des pays prioritaires. Un accent particulier est ainsi mis sur les violences faites aux femmes ; une thématique qui doit, elle aussi, bénéficier d’une plus grande attention, tant ce phénomène prend des proportions inquiétantes.

Cette problématique figure parmi plusieurs projets que nous menons principalement en Afrique centrale, notamment en République démocratique du Congo. Ces actions concernent essentiellement un appui à la reconstruction psychologique et sociale, ainsi qu’un accompagnement juridique des victimes qui n’est pas moins important.

Enfin, en matière de coopération bilatérale indirecte, ce ne sont pas moins de 14 projets entièrement consacrés à la thématique du droit des femmes qui ont été soutenus par WBI depuis 2007, pour un montant total de 720 000 euros et ce, via différents opérateurs comme Médecins du monde, Le Monde selon les femmes, Solidarité protestante, le Cemubac, la FGTB, le Groupe d’information aux immigrés et réfugiés en Belgique ou encore Dynamo international.

Voilà qui, je pense, est de nature à éclairer sur nos convictions et sur les actes qui les traduisent, à notre niveau.

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