Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions écrites L’agriculture urbaine

L’agriculture urbaine

17 juillet 2017 | Question écrite de I. MOINNET au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Les formes d’agriculture alternatives connaissent un succès croissant. Au nombre de celles-ci, l’agriculture urbaine connait un essor important, notamment en région bruxelloise avec un objectif de production de 30% de fruits et légumes en ville à l’horizon 2035.


Monsieur le Ministre :


- Des initiatives de ce type sont-elles également développées en Wallonie ? Un budget est-il disponible ?
- Dans l’affirmative, quelles sont les villes concernées ?
- Un objectif est-il fixé ? A quelle échéance ?


Je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN le 07/08/2019

 

On estime qu’en 2050, 80 % de la population mondiale sera concentrée dans les villes (la France agricole, 2014). Si l’approvisionnement des villes de plusieurs millions d’habitants est un véritable défi logistique, il concerne peu la Wallonie qui dispose de nombreux espaces agricoles fertiles et dont les populations urbaines les plus importantes culminent à 200.000 habitants.

Par ailleurs, si la population urbaine a non seulement des besoins alimentaires, elle a également besoin de se reconnecter à la production. La croissance de la consommation de produits locaux en constitue un bon indicateur.

L’agriculture urbaine peut revêtir différentes formes qui vont des potagers collectifs inspirés des maraîchers d’autrefois, aux fermes verticales hautement technologiques. Elle peut se développer sur des friches, sur des toits, dans des containers, dans des tours, etc. Elle peut concourir à la réutilisation de déchets biodégradables dans un objectif d’économie circulaire. Elle peut aussi exploiter les dernières avancées technologiques pour épargner l’énergie et les ressources en eau.

En Wallonie, différentes initiatives ont vu le jour, rappelant d’ailleurs des pratiques du XIXème et du début du XXème siècle avec un maraîchage très développé à proximité des villes :

- la Ceinture Aliment’Terre liégeoise a été soutenue dès 2013 sous forme d’une plate-forme réunissant les différents acteurs en vue d’une transformation en profondeur du système alimentaire de la région liégeoise ;
- parmi les projets soutenus par le Fonds européen de développement régional (FEDER,) le projet VERDIR à Liège ou le projet ECOSOL à Sambreville devraient exploiter différentes formes d’agriculture urbaine pour la valorisation de friches industrielles ;
- l’appel 2015 à Manifestation d’intérêt « quartiers nouveaux » permet de soutenir des villes qui souhaitent développer des quartiers nouveaux, notamment en tenant compte du développement d’une agriculture urbaine ; le bel exemple est celui de Leuze-en Hainaut qui a fédéré un ensemble d’acteurs du monde agricole et agro-alimentaire autour du développement d’activités agricoles en lien avec la création d’un nouveau quartier ;
- l’appel à projets lancé fin 2016 par l’Agence pour l’Entreprise et l’innovation (AEI) pour soutenir le développement des filières et circuits courts, a permis de sélectionner plusieurs projets de développement autour de centres urbains, tels que Verviers et Charleroi.

D’un point de vue agricole, c’est principalement le développement de la production alimentaire locale et des circuits courts qui est visé, comme cela a été défini en novembre dernier par le Gouvernement avec l’objectif « Acheter wallon ».

Actions sur le document