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L’entretien des "greens" de golf

12 décembre 2018 | Question écrite de I. MOINNET au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Cette semaine, dans la presse, l’AFGolf (Association Francophone de golf) a fait part de ses inquiétudes concernant le développement de cette pratique sportive en Wallonie.

En cause, la réglementation sur l’utilisation de produits phytopharmaceutiques pour l’entretien des greens de golf.

La popularité de ce sport est en pleine croissance, notamment grâce à une démocratisation des prix mais aussi grâce à des élites médiatisées et populaires.

Cela représente au total 26 clubs pour la partie francophone du pays et 25.000 licenciés, ce qui implique un grand nombre d’emplois directs et indirects.

Ce succès est mis en péril par la dégradation des terrains, consécutif à l’objectif zéro phyto poursuivi par la Wallonie. La Flandre ne rencontre pas ce problème car elle octroie des dérogations permettant l’usage modéré d’herbicides et de fongicides pour l’entretien des greens.

Monsieur le Ministre :
Avez-vous prévu de rencontrer l’AFGolf afin de trouver une solution à cette problématique ?

Existe-t-il des possibilités de dérogation ?

Un assouplissement des normes et/ou une période de transition sont-ils envisagés?
Une solution proposée par l’AFGolf serait de créer un programme de recherche agronomique afin de trouver de nouvelles solutions pour l’entretien des greens. La Wallonie pourrait-elle être partie prenante de ce projet ?

Je vous remercie,

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 21/12/2018

 

En 2013, dans le cadre de latransposition de la directive européenne de 2009 relative aux pesticides, le précédent Ministre de l’Environnement a proposé un calendrier précis pour différentes interdictions.
Les textes wallons (décret et arrêté) ont fait l’objet à l’époque de concertations et d’avis avant d’être adoptés. L’arrêté a été adopté par le Gouvernement le 11 juillet 2013.

Depuis 5 ans, les mesures de cet arrêté et les diverses échéances sont connues. Pour ce qui concerne les terrains de sport, l’article 5 qui entre en vigueur le 1er juin 2018 est clair : « L'application des produits phytopharmaceutiques est interdite dans les parties des parcs, des jardins, des espaces verts et des terrains de sport et de loisirs auxquelles ont accès le public ». Ce texte ne prévoit pas de possibilité de dérogation.

À leur demande, des représentants des fédérations de football et de golf ont été reçus au Cabinet. Lors de la réunion, les représentants de ces secteurs ont exposé leurs difficultés à se passer complètement de produits phytopharmaceutiques, estimant que la période de transition de 5 ans dont ils ont bénéficié n’était pas suffisante.

Dans le cadre de cette problématique, l’administration a fait un état des lieux de la mise en œuvre des mesures décidées en 2013. Elle a relevé les situations pour lesquelles, un usage ponctuel et en dernier recours de certains produits phytopharmaceutiques pourrait être envisagé.
À ce stade, une modification de la réglementation est donc prévue afin de permettre la mise en place de dérogations strictement encadrées basées sur les catégories définies par l’Europe, dont les « produits à faible risque ».

Le projet de modification a été approuvé en première lecture par le Gouvernement de ce jeudi 20 décembre 2018. Il vise à corriger quelques imprécisions du texte, mais aussi à avoir une approche moins dogmatique sans modifier le niveau de protection des citoyens ni la volonté de faire de la Wallonie un territoire sans pesticides.

Concernant la recherche agronomique, elle est effectuée par le Centre wallon de Recherches agronomiques qui dépend des compétences de mon collègue en charge de l’agriculture.

 

 

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