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L’évolution de nos rapports aux animaux

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21 octobre 2016| Question écrite de J. ARENS au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Le 19 octobre dernier, un collectif d’intellectuels français a publié une carte blanche dans le quotidien « le Monde » au sujet de l’évolution de notre rapport aux animaux. Ils constatent qu'aujourd'hui "la législation se soucie des animaux à condition que leur protection ne dérange pas. La satisfaction des enjeux culturels et économiques continue de primer sur les intérêts des animaux".


Ils demandent la création d’un véritable secrétariat à la condition animale:


"Pour que les évolutions scientifiques en faveur des animaux domestiques et sauvages soient prises en compte dans les décisions politiques, éducatives, juridiques, économiques et sociales; que des budgets dignes de ce nom soient consacrés au développement de méthodes alternatives à l'expérimentation animale; que de nouvelles économies alternatives à l'exploitation animale soient encouragées et soutenues, favorisant ainsi la création d'emplois et de nouvelles entreprises; que la place de l'animal dans l'éducation soit repensée, que soit favorisé un enseignement du droit animalier dans les universités; que les policiers et les magistrats soient formés au bien-être animal; que des contrôles pour lutter contre la maltraitance soient renforcés et que les actes de cruauté soient punissables; que des médiateurs pour les animaux soient envisagés pour veiller à l'application des lois et du droit".


Ils concluent:


"Prendre en compte les intérêts des animaux, avec qui nous partageons ce monde est devenu une question sociétale, politique, démocratique et ne peut que favoriser la construction d'une société plus humaine dans l'intérêt des hommes, des animaux, de la planète".
Cette carte blanche précédait de quelques jours un ouvrage collectif de 75 spécialistes internationaux de la question animale traitant de la même urgence.
Monsieur le Ministre,

Que pensez-vous de ces propositions ? Correspondent-elles selon vous à l’évolution sociétale de nos rapports aux animaux ? La Région wallonne devrait-elle selon vous renforcer ses outils pour mieux correspondre à cette réalité ? Communiquez-vous à ce sujet avec vos homologues ? Ce sont en effet-me semble-t-il- toutes les compétences du gouvernement qui seront tôt ou tard amenées à intégrer cette évolution dans leur politique. On pense en particulier et à moyen terme à l’enseignement fondamental, supérieur, aux aspects économiques.

Je vous remercie

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 09/11/2016

 

L’ouvrage collectif dont question met en exergue le fait que les animaux ont une conscience et que leur état d’êtres sensibles les expose au plaisir et à la souffrance. Cette nouvelle considération des animaux mène immanquablement les spécialistes de la question animale à repenser les droits des animaux, mais également nos devoirs à leur égard.

Il est clair que pour prendre en compte le bien-être des animaux à travers tous les domaines où les animaux sont impactés, cela nécessite bien des réflexions quant aux politiques menées, et ce quel qu’en soit le domaine pour autant qu’il y ait un impact sur l’espèce animale.

Je travaille à ce que la loi tienne davantage compte du bien-être de nos animaux, que les citoyens se conscientisent par rapport à la question animale, que les actes de cruautés soient sanctionnés, que les contrôles s’intensifient et que des budgets y soient consacrés chaque année.

À titre d’exemple, je citerai l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 21 mai 2015 qui confirme que bien que l’interdiction de la détention d’animaux sauvages dans les cirques entrave le commerce international, le but légitime que constitue la protection de la vie des animaux et de leur bien-être permet à la Région wallonne de poursuivre une politique en matière de détention et de protection des animaux sauvages, et ce, bien que celle-ci limite la liberté d’entreprendre.

Une autre décision de la Cour Constitionnelle du 20 octobre 2016 confirme encore que le but légitime d’intérêt général que constitue la protection des animaux et de leur bien-être peut l’emporter sur l’intérêt économique que constitue l’exploitation de la fourrure des animaux.

En ce qui concerne les projets que je développe et qui impactent les domaines ressortant des attributions de l’un ou l’autre de mes collègues, ils sont bien entendu soumis à la concertation.

 

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