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L’évolution par arrondissement du taux d’emploi en Wallonie ces trois dernières années

13 mars 2015 | Question écrite de F. DESQUESNES à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible


Madame la Ministre,

Le chômage demeure évidemment préoccupant en Wallonie et le redressement du taux d’emploi s’impose toujours comme le principal défi de nos politiques régionales. Néanmoins, depuis plusieurs mois, les statistiques publiés par le Forem apparaissent encourageants à certains égards.
 

Selon son dernier rapport, le chômage a une nouvelle fois reculé en février, de 5.038 unités (-2%) à un an d'écart. La Wallonie comptait 184.944 chômeurs et 22.590 jeunes en stage d'insertion professionnelle, soit 207.534 personnes ou 13,2% de la population active wallonne.
 

La diminution de la demande d'emploi la plus marquée concerne les moins de 25 ans (-5,8%). Le nombre des demandeurs d'emploi âgés de 50 ans et plus serait cependant en hausse (+3,9%).

Pourriez-vous me fournir un bilan chiffré de l'évolution du taux d'emploi et de chômage en Wallonie et le détail par arrondissement pour les 3 dernières années?

Je vous en remercie d’avance.


Réponse de la Ministre E. TILLIEUX le 02/04/2015 - Annexe

 


Avant toute chose, il convient de rappeler que les trois taux habituels calculés pour décrire le fonctionnement et les évolutions historiques du marché de l’emploi, au sein d’un territoire et pour établir des comparaisons avec d’autres pays.

* Le taux d’activité est le rapport entre la population active et la population en âge de travailler. Ce taux traduit l’importance du nombre de personnes se présentant effectivement sur le marché de l’emploi.

* Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre de personnes qui ont un travail salarié ou indépendant (population active occupée) et la population en âge de travailler. Ce taux indique la participation effective d’une population au travail.

* Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de personnes qui sont sans emploi, à la recherche d’un emploi ou disponible pour occuper un emploi et la population active totale. Il représente le degré de déséquilibre entre la demande et l’offre de travail.


On comprend bien qu’il est possible que le taux de chômage et que le taux d’emploi croissent simultanément si, dans le même temps, le taux d’activité croît. Dès lors, les taux de chômage et d’emploi ne fonctionnent pas comme des vases communicants où la diminution de l’un entraînerait automatiquement l’augmentation de l’autre.

Par ailleurs, les données administratives relatives au taux de chômage et au taux d’emploi sont désynchronisées dans le temps. Ainsi, les dernières données utilisées pour calculer le taux d’emploi se rapportent à 2012 et sont calculées par le Steunpunt WSE. Ceci signifie que la comparaison dans le temps, au cours de ces trois dernières années, du taux de chômage et du taux d’emploi n’est pas possible. En effet, les trois derniers taux de chômage sont calculés à 2014, 2013 et 2012 alors que les trois derniers taux d’emploi sont à 2012, 2011 et 2010.

Le taux d’emploi par arrondissement au cours des 3 dernières années disponibles (2010-2012) (voir annexe).

Le taux d’emploi administratif, calculé sur la base des données du Steunpunt WSE, montre des différences entre arrondissements. Alors que la moyenne en Wallonie est, en 2012, de 56,9 %, ce taux varie de 64,7 % à Bastogne à 50,6 % à Charleroi. Six arrondissements présentent un taux d’emploi inférieur à la moyenne régionale : Thuin, Soignies, Mouscron, Liège, Mons et Charleroi.

Globalement, le taux d’emploi est resté relativement stable entre 2010 et 2012. Néanmoins, des évolutions contrastées apparaissent durant cette période. Le taux d’emploi a augmenté, dans l’ensemble des arrondissements, entre 2010 et 2011 sous l’effet d’une embellie conjoncturelle observée en 2010. Une exception à cette hypothèse est néanmoins constatée dans l’arrondissement de Mouscron (- 1,1 %).

Entre 2011 et 2012, sous l’effet de la crise de la dette souveraine dans les États membres, ce taux a connu un mouvement de recul dans la majorité des arrondissements, exception faite de Mons (+ 0,2 %), Charleroi (0 %), Arlon (0,3 %) et Philippeville (0,2 %).

Le taux de demande d’emploi (taux de chômage), par arrondissement, au cours des 3 dernières années disponibles (2013-2015) (voir annexe).

Le taux de demande d’emploi (ou taux de chômage), calculé sur la base des données du FOREm, montre des différences entre arrondissements. Alors que la moyenne en Wallonie (hors la Communauté germanophone) est, en 2014, de 16,3 %, ce taux varie de 10,1 % à Bastogne à 21,7 % à Charleroi. Six arrondissements présentent un taux de demande d’emploi supérieur à la moyenne régionale : Philippeville, Thuin, Soignies, Mons, Liège et Charleroi. En termes d’évolution si, au niveau de la Wallonie, la tendance est à la hausse : + 1,9 % entre 2012 et 2013 et statu quo entre 2013 et 2014 (+ 0,4 %), la période de 2013-2014 a vu reculer le taux de demande d’emploi dans plusieurs arrondissements, dont plusieurs dans le Hainaut : Charleroi, Mons, Mouscron, Thuin, Liège, Bastogne, Virton et Philippeville.

 


 

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