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L’impact de la peste porcine sur les camps des mouvements de jeunesse

14 décembre 2018 | Question écrite de I. MOINNET au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Depuis plusieurs mois, la Wallonie fait face à la problématique de la peste porcine africaine. Notre région a pris de nombreuses mesures afin de limiter la propagation de cette maladie. Ces décisions impactent les habitudes de vie des citoyens dans certaines localités du sud de notre région, notamment via les interdictions de circuler en forêt.


Elles risquent également d’avoir une influence sur le bon déroulement des camps organisés chaque été dans notre région par les différents mouvements de jeunesse existants.
En effet, les mesures de confinement et d’interdiction de circuler en forêt compromettent l’organisation des camps prévus dans la partie de la Province du Luxembourg touchée par la maladie mais risquent aussi de contraindre certains à l’annulation.


Les coûts et délais liés à la réservation des endroits de camp et le manque de disponibilité des pâtures et prairies pourraient constituer des obstacles non négligeables pour les organisateurs.

Monsieur le Ministre :


- Avez-vous été interpellé par les mouvements de jeunesse sur la question de la peste porcine africaine ?
- Les camps seront-ils interdits dans certaines zones, en particulier les zones noyau et tampon ?
- Pour les camps devant se dérouler à proximité des zones définies (noyau, tampon, observation renforcée et de vigilance) des mesures de sécurité particulières sont-elles prévues ? Comment seront-elles contrôlées ? Des activités alternatives seront-elles proposées ?
- Avez-vous prévu une concertation entre les différents acteurs ?

Je vous remercie,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN le 29/01/2019

La crise de la peste porcine africaine dans le sud de la Province de Luxembourg touche de nombreux secteurs d’activités et de loisirs. Il s’agit notamment de l’activité sylvicole et d’exploitation forestière, de la chasse, ou encore des trails et autres randonnées en forêt. Les camps d’été des mouvements de jeunesse ne feront pas exception.

Le 23 novembre 2018, lors d’une réunion d’information, les cinq Fédérations de mouvement de jeunesse reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’ASBL Atouts-Camps ont pu prendre connaissance de l’état de la situation lors d’une réunion en mon cabinet. En effet, de nombreux camps sont à prévoir dans cette zone rurale et touristique.

En ce qui concerne la circulation en forêt, les activités des mouvements de jeunesse doivent respecter la réglementation en vigueur, et actualisée, en fonction de la zone dans laquelle ils se trouvent. Une attention particulière doit être portée lors des randonnées et autres « hikes » qui traverseraient plusieurs zones (infectées ou non). Ces mesures sont contrôlées sur le terrain par le Département de la Nature et des Forêts (DNF) et la police locale.

En ce qui concerne la tenue effective des camps, cette compétence n’est pas du ressort de la Région, mais bien du Gouverneur de Province. Une décision a été prise par celui-ci, le 16 janvier dernier, en concertation avec les communes concernées et les Fédérations des mouvements de jeunesse. Aucun camp ne pourra avoir lieu dans les limites de la zone « noyau » (actualisée lors du déroulement du camp). Dans la zone tampon et dans la zone d’observation renforcée, des dérogations pourront être demandées pour des camps qui auront lieu, si la dérogation est demandée avant le 28 février 2018 et si les avis de l’inspecteur général du DNF, de l’organisation de jeunesse concernée, de la Zone de secours du Luxembourg et du bourgmestre territorialement compétent sont tous favorables.

En ce qui concerne une aide au relogement, l’ASBL Atouts-Camps s’est engagée à accompagner les unités et sections concernées pour leur trouver des sites alternatifs d’accueil. Les Fédérations se sont également engagées aux côtés de leurs membres si besoin.

Enfin, en ce qui concerne l’information du public, une brochure est récemment parue pour expliquer cette crise en détail. Les Fédérations ont reçu cette information. De plus, une communication spécifique sera prévue dans la brochure « Camp d’été » de la DGO3, éditée chaque année pour les mouvements de jeunesse.

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