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La castration des porcelets

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25 septembre 2017 | Question écrite de J. ARENS au Ministre Di ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

La castration des porcelets est toujours réalisée en Belgique pour prévenir l’apparition d’une « odeur de verrat » et éviter le développement des comportements agressifs des animaux. La castration est réalisée sans anesthésie

En juin dernier, je vous apportais mon plein soutien concernant votre intention de mettre un terme à la castration des porcelets en Région Wallonne.

Pourriez-vous faire le point sur vos démarches en cours à ce sujet ?
Où en sont les évaluations des alternatives (chimiques et alimentaires) ?
Où en sont les négociations avec le secteur ?
Quand pensez-vous pouvoir prendre une décision ?


Je vous remercie

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 17/10/2017

 

Dans la déclaration européenne de 2010, les représentants du secteur porcin européen se sont engagés à avancer vers l’interdiction de la castration des porcelets à partir de 2018 à condition de disposer d’options fiables.

Plusieurs alternatives font toujours l’objet de recherches poussées comme :
- la mise en œuvre d’une détection des carcasses imprégnées par l’odeur de verrat au moment de l’abattage ;
- l’utilisation de techniques d’élevage de mâles entiers (de manière à gérer leur agressivité qui entraîne notamment des blessures) ;
- la sélection de lignées de porcs moins sensibles à cette odeur.

Une évaluation de toutes les possibilités va être lancée pour que le secteur puisse respecter l'engagement qui a été le sien. Outre cette évaluation, il existe des études en cours, mais dont les résultats ne sont pas encore connus. Ces études concernent l’élevage de porcs entiers qui ne développeraient pas l’odeur de verrat, d’une part, par sélection génétique et, d’autre part, via une alimentation spécifique adaptée. C'est d’ailleurs une entreprise wallonne qui est à la pointe sur cette solution de l’alimentation spécifique.

L’alternative chimique est la vaccination qui active le système immunitaire du porc contre une de ses propres hormones. La plus grande prudence doit prévaloir lorsqu’il s’agit d’introduire de la chimie au sein de nos élevages. Cette substance est d’ailleurs interdite dans la filière biologique comme vient de le réaffirmer la Commission européenne.

Actuellement, la gestion de la douleur existe déjà en Wallonie par l’injection d’analgésique, par exemple, en production biologique ou pour certaines productions en qualité différenciée. Ces types d’élevage sont favorisés en Wallonie.

Sur base de cette évaluation et des éventuels résultats de ces études actuellement menées, une position pourra se dégager.

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