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La menace de disparition du Thalys wallon

26 février 2015 | Question écrite de V. SALVI au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Vous avez déjà été interpellé sur l’avenir du Thalys wallon. Mais les menaces se précisent et justifient assurément mon intervention de ce jour.
Au début de la semaine dernière, les observateurs n’avaient plus guère de doutes. Le sort de cette liaison internationale à grande vitesse était scellé. Son arrêt de mort était quasiment signé. Certes, le Conseil des ministres qui devait se pencher sur la question le 16 février a fnalement été reporté. Le dossier devrait revenir sur la table du gouvernement fédéral vendredi prochain, 27 février. Mais, d’après les commentateurs, les jeux sont faits. La Ministre fédérale en charge de la SNCB, Jacqueline Galant, proposera à ses collègues la suppression de ce Thalys, qui relie les gares de Liège, de Namur, de Charleroi et de Mons à la capitale française.

Une fois encore, il semble bien que « budgétaire » rime avec « communautaire ». Le Thalys qui relie Ostende à Paris, via Bruxelles, Gand et Bruges, est depuis longtemps dans le collimateur. Son taux d’utilisation très médiocre lui vaut le surnom de TGV fantôme. Mais il n’en va pas de même de TGV qui parcourt la dorsale wallonne et affiche un taux d’utilisation assez honorable d’environ 50 %.
Il ne faudrait pas que celui-ci fasse les frais de l’insuccès du premier et d’une logique de « gaufrier » communautaire.

Certes, il ne faut pas faire fi de la réalité budgétaire. La mise en circulation de ces TGV coûterait près de 8 millions. Mais la SNCB reçoit pour cette mission une dotation fédérale spécifique de 6,5 millions. Il y a clairement un choix politique à opérer.

Nous n’ignorons pas que la circulation du Thalys wallon sera compromise pendant un bout de temps en raison d’un chantier technique, lié au système de freinage automatique. Je ne reviens pas sur la fâcheuse coincidence de ce calendrier de travaux avec Mons 2015. Mais nous ne voudrions pas que ce chantier temporaire, fût-il long et coûteux, soit le prétexte d’une mesure définitive de suppression.

C’est aussi une question d’équité, de respect des engagements à l’égard de nos grandes villes de la dorsale et de la Wallonie elle-même. L’option TGV a signifié pour elles la perte de leurs liaisons internationales classiques. La Région a aussi accepté de lourds sacrifices, notamment en termes d’expropriations, pour permettre l’intégration de notre pays dans le réseau européen à grande vitesse.

Monsieur le Ministre, vous avez affiché par voie de presse votre « farouche opposition » à cette suppression. Le gouverment wallon est-il mobilisé pour empêcher ce nouveau mauvais coup, qui pourrait contribuer à faire de la Wallonie un désert ferroviaire, telle une région sous-développée ?
Confirmez-vous que le sujet sera au menu du prochain Comité de concertation ?
Avons-nous des moyens de pression pour faire valoir les droits des Wallons dans cette bataille du rail ?
Je vous remercie

 

Réponse du Ministre M. PREVOT le 11/03/2015

Je me rallie à l’analyse que pose l'honorable membre à propos de la tragique tournure des événements qui viennent de jalonner ce dossier jusqu’à la regrettable décision du 27 février 2015.

Le Gouvernement wallon lors de sa séance du 5 mars 2015 a décidé de saisir le prochain Comité de concertation en vue de requérir le maintien de l’offre Thalys sur la dorsale wallonne au-delà du 1er avril 2015. A cet effet, il demande à l’État fédéral de :
1. S’assurer de l’équipement rapide des rames Thalys en ETCS, conformément au Gentlemen’s Agreement ETCS signé entre INFRABEL et Thalys International le 16/01/2014 pour officialiser l’engagement mutuel des deux entreprises à respecter leur échéancier commun vis-à-vis de l’implémentation de l’ETCS ;
2. Charger la SNCB de négocier la mise à disposition à très brève échéance de matériel roulant existant compatible avec la technologie ETCS aux fins d’assurer la desserte dans l’attente de la mise à niveau des rames Thalys ;
3. Confirmer l’exploitation 7 jours/7 aux conditions actuelles de la desserte Thalys sur la dorsale wallonne parmi les obligations de service public dans les contrats de gestion actuels et futur de la SNCB.

Cette saisine du Comité de concertation est la suite logique du courrier que j’ai transmis le 25 février 2015 à la Ministre Galant.

Ma volonté, celle du Gouvernement wallon, et je l’espère, celle de tous les membres du Parlement wallon, est de maintenir un front uni au service de la défense des intérêts de nos concitoyens et de l’inscription de nos villes dans les grands réseaux européens de transport ferroviaire.
 

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