La mise en œuvre par le GW du soutien psychologique à la population
26 mai 2020 – Question écrite de M. VANDORPE à la Ministre MORREALE
Madame la Ministre,
Nous en sommes certains, il va falloir, en réponse à cette crise sans précédent, développer une véritable stratégie de gestion des traumatismes post-Covid. Une aide psychologique importante va devoir accompagner nombre de personnes, de tout âge (personnel soignant, personnes âgées isolées ou en institution, …) et de tout milieu.
Le GW a annoncé vouloir, dans le cadre de la crise, renforcer le soutien psychologique à la population, aux professionnels et aux personnes en institution.
Concrètement, 65 services de santé mentale allaient devoir être renforcés financièrement, à hauteur de 4 774 000 euros, pour pouvoir engager 79 ETP. Aussi, les 16 services de soins de santé psychiatrique à domicile allaient devoir apporter leur soutien et expertise aux professionnels et résidents de maisons de repos, grâce à leur renforcement à hauteur de 48 ETP, pour un montant de 3 024 000 euros.
Quant aux 13 maisons de soins psychiatriques, elles allaient voir leur équipe étoffée de 6,5 psychologues pour gérer les décompensations, les crises et les traumatismes engendrés par la crise COVID, dans une population extrêmement fragile aux problématiques psychiatriques aiguës. 390 000 euros dégagés pour eux. Le Centre de prévention du suicide et d'accompagnement allait pouvoir engager 1 psychologue supplémentaire, grâce à 60 000 euros dégagés. Les sept cellules mobiles d'intervention qui visent à favoriser l'inclusion des personnes en situation de handicap et à soutenir les équipes des milieux d'accueil et d'hébergement devaient pouvoir elles aussi engager 1 professionnel supplémentaire. 7 personnes devaient aussi venir compléter les équipes en place, pour un budget de 420 000 euros débloqué par la Wallonie.
Sur ces 141 engagements annoncés, combien sont effectifs à ce jour ? Pouvez-vous faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des nombreux engagements pris dans ce cadre par le GW ?
Début du mois, vous me disiez aussi avoir informé la Première ministre de l'importance que relevait la santé mentale « pour ce qui concernait les compétences fédérales ». Etant donné la répartition complexe de la compétence, un travail de collaboration entre le fédéral et les entités fédérées ne devrait-il pas s’organiser rapidement pour agir au mieux en matière de santé mentale, au bénéfice de la santé de l’ensemble de notre population ?
Je vous remercie d’avance pour vos réponses
