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La peste porcine africaine

02 avril 2019 | Question écrite de F. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Je souhaite pouvoir faire le point sur le développement de la PPA au cours des dernières semaines.

Monsieur le Ministre :

- Pouvez-vous faire le point sur la situation ?
- Qu'en est-il de la progression de la maladie vers l’Ardenne ? Doit-on craindre une poursuite de l’extension dans les prochaines semaines ?
- Pouvez-vous faire le point sur l’installation des barrières ?
- Pouvez-vous faire le point sur les actions d’éradications des populations de sangliers menées et des différentes méthodes employées (pièges, tir de nuit,…) ?
- Pouvez-vous faire le point sur la coordination avec les actions mises œuvre du côté français ainsi que les échanges avec les autorités grand-ducales ?

- Pouvez-vous faire le point sur les aides au niveau européen ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse du Ministre R. COLLIN le 21/05/2019

Au 16 mai 2019, 2 670 sangliers ont été analysés, dont 804 (soit quelque 30 %) se sont avérés être positifs pour la maladie. La quasi-totalité de ces sangliers malades (99 %) a été retrouvée morte dans la zone infectée des 63 000 hectares déclarée dès le début de l’épidémie à la mi-septembre 2018. Les cas les plus récents sont moins nombreux que ce qui a été relevé pour les mois de février et mars pour les forêts de Chiny et de Neufchâteau, ainsi que le nord de Gérouville essentiellement. Certains cas ponctuels ont également été détectés au nord de Tintigny, à l’ouest de Bleid, à l’est de Saint-Léger et à l’est de Rachecourt.

Différents moyens ont été mis en œuvre pour tenter d’éliminer totalement les sangliers de cette zone infectée et, depuis peu, aussi de l’ancienne zone de vigilance située au Nord. Pour rappel, si dans un premier temps, la recherche et l’évacuation d’un maximum de cadavres de sangliers morts de la maladie sont fondamentales, aujourd’hui l’élimination d’un maximum de sangliers vivants de ces deux zones est prioritaire pour enrayer la maladie.

Au niveau des moyens mis en œuvre pour abattre les sangliers dans la zone infectée, 78 % des sangliers abattus jusqu’ici l’ont été par les actions de chasse « classiques », un peu plus de 6 % par les tirs de nuit effectués par les patrouilles de l’administration et près de 16 % par le piégeage effectué à l’initiative tant des chasseurs que de l’administration. La mise en œuvre des tirs de nuit et du piégeage a cependant débuté plus tard que la destruction des sangliers qui a commencé vers la fin du mois d’octobre 2018. Dans les prochaines semaines, ces deux moyens (piégeage et tirs de nuit) vont gagner en efficacité et devraient contribuer de manière plus importante.

La stratégie mise en place en France est assez identique à la nôtre puisque les Français installent depuis quelques semaines des clôtures en treillis ursus similaires aux nôtres. Les deux pays se concertent pour assurer la continuité des clôtures installées de part et d’autre de la frontière et former de grandes zones entièrement clôturées à l’intérieur desquelles l’objectif est de détruire tous les sangliers. Des contacts hebdomadaires ont lieu entre les deux pays. Depuis peu, les Français soumettent à des tests de dépistage de la maladie un échantillon des sangliers qui sont abattus dans la zone frontalière, ce qui est nouveau car, jusqu’ici, seuls les sangliers trouvés morts faisaient l’objet de prélèvements pour la réalisation de ces tests.

La collaboration avec la Protection civile continue à bien se passer. Plusieurs rencontres entre les responsables de la Protection civile et ceux du SPW Agriculture, Ressources Naturelles et Environnement ont eu lieu. Il a ainsi été décidé d’un commun accord que la Protection civile va former des agents du Département de la Nature et des Forêts (DNF) afin qu’ils puissent suppléer aux travaux de cette dernière.

Au niveau européen, les échanges sur le cofinancement continuent avec la Commission européenne et l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). Le Plan d’éradication de la peste porcine africaine a par ailleurs été approuvé par l’Europe et cette décision devrait être publiée au Journal européen dans les semaines à venir.

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