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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions écrites La préservation des nappes phréatiques de la Province du Luxembourg

La préservation des nappes phréatiques de la Province du Luxembourg

06 février 2015 | Question écrite de J. ARENS au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Je m’adresse à vous après avoir interpellé votre collègue en charge de l’Agriculture sur ce sujet. Comme vous le savez, sur recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), à partir de 50 milligrammes de nitrate par litre, l’eau n’est plus considérée comme potable, or dans beaucoup de sources de notre Province du Luxembourg, ce taux dépasse déjà largement les 40 milligrammes, ce qui ne manque pas de poser de nombreuses questions en matière de santé publique.


Je sais que la Wallonie mène une politique active afin de préserver ses nappes phréatiques. De nombreuses initiatives sont menées afin de mieux encadrer l’usage des nitrates en agriculture, je pense notamment à la directive Nitrates de 1991 ou encore Nitrawall, et il me plait de souligner que les agriculteurs coopèrent pleinement à cette politique. J’en prends pour exemple la journée d’étude sur cette importante problématique organisée par le comice du pays d’Arlon.


Il n’en demeure pas moins que les taux actuels sont inquiétants au niveau de certains captages et qu’il est important d’agir avant que les sources soient déclarées impropres à la consommation.
Je souhaiterais, Monsieur le Ministre, connaître les initiatives menées par la Wallonie afin de préserver les nappes phréatiques en Province de Luxembourg ? Des résultats sont-ils déjà constatés sur le terrain ? Vu les taux enregistrés envisagez-vous de les renforcer ? Etes-vous prêt à appuyer à des communes s’engageant dans des actions concrètes ? Dans l’affirmative de quelle(s) manière(s) ?
 

D’avance je vous remercie pour vos réponses,
 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 26/02/2015

Le Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA) est une législation importante pour le respect des bonnes pratiques par les agriculteurs.

Dans ce cadre, la Région a créé un réseau de surveillance des nitrates dans les eaux souterraines sur 202 sites en province du Luxembourg.
Parmi ces 202 sites :
* 4 d’entre eux dépassent parfois la valeur de 40 mg/l de nitrates, mais jamais plus que 44 mg/l.
* 5 sites ont par le passé dépassé la valeur de 40 mg/l, mais leur concentration est redevenue inférieure à cette valeur.

La Province du Luxembourg englobe neuf masses d’eau souterraine qui sont toutes classées en bon état chimique du point de vue de la Directive Cadre Eau. Seule la masse d’eau souterraine « Grès et schistes du massif ardennais, bassin de la Moselle » présente un risque de détérioration du point de vue des nitrates.

La Province du Luxembourg n’est pas reprise en zone vulnérable aux nitrates (excepté l’extrême Nord-Ouest de la province : commune de Wellin et une petite partie des communes de Tellin, Marche-en-Famenne et Durbuy). Il n’y a dès lors aucune mesure particulière, mais le Plan de Gestion Durable de l’Azote y est appliqué comme partout en Wallonie.

Les concentrations élevées observées (sur quelques points seulement des 202 sites du réseau nitrate de la province) ne sont pas uniquement dues à la pollution diffuse, mais proviennent probablement également de pollutions ponctuelles à partir de dépôts illégaux (notamment d’importations de lisiers de régions voisines).

À l’avenir, je suis prêt à appuyer les communes s’engageant dans des actions concrètes. Une réunion de collaboration sera organisée à l’attention des agents constatateurs de ces communes, afin de coordonner les efforts et de pouvoir agir légalement et en toute connaissance de cause.
 

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