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La situation catastrophique des refuges pour chats

12 janvier 2016 | Question écrite de S. MOUCHERON au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Il se dit que dans plusieurs refuges, la situation serait actuellement « catastrophique », tant le nombre de chats abandonnés aurait explosé ces derniers mois…Une situation sans précédent selon les acteurs de terrain wallons.

Par rapport à l’année précédente, deux à trois fois plus de chats et chatons auraient ainsi été recueillis par les refuges. En conséquence de quoi les frais vétérinaires ont également augmenté pour ces derniers.

Pour bon nombre d’associations, cette situation risque de devenir ingérable. Selon elles, cette situation résulte en grande partie de la législation entrée en vigueur le 1er septembre 2014, qui oblige tous les particuliers qui veulent donner leurs chatons à les stériliser et les identifier au préalable. Cet arrêté royal, qui était censé mettre un terme à la surpopulation, n’aurait pas eu l’effet escompté, que du contraire, puisque les portées seraient directement déposées au refuge par les particuliers, afin pour ces derniers d’éviter les frais liés à l’identification et à la stérilisation.

Or, si les chatons trouvent facilement un adoptant, il n’en va pas malheureusement pas de même pour les chats adultes, qui restent parfois de longs mois sans trouver une nouvelle famille d’adoption.

Idéalement, tous les chats - y compris les chats errants - devraient être stérilisés entre un an et deux ans, ainsi qu’identifiés, selon les acteurs du secteur…

Monsieur le Ministre peut-il nous faire part de sa position relativement à cette problématique ? Peut-il faire le point avec nous sur l’état d’avancement et/ou l’évaluation de sa campagne ou plan de stérilisation des chats errants dans les 111 communes participantes ? Envisage-t-il de mettre en place des mesures supplémentaires en 2016, afin de mieux encore répondre à cette problématique, laquelle risque de s’aggraver si nous n’y prenons pas garde ?


Je vous remercie d’’avance pour vos réponses
 

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 22/01/2016

 

Les chats peuvent circuler librement, ils se reproduisent à tout-va et bon nombre d’entre eux échouent dans les refuges qui sont déjà surpeuplés. Afin de réduire le nombre de chats dans ces établissements et donc le nombre d’euthanasies, le plan pluriannuel de stérilisation des chats a été élaboré.

Les statistiques de chats recueillis dans les refuges permettent de mesurer les effets des dispositions mises en œuvre dans le cadre du plan de stérilisation. Ainsi, la législation en vigueur obligeant depuis 2012 la stérilisation des chats avant leur adoption a eu pour effet une répercussion des frais de stérilisation sur les adoptants. De ce fait, on pouvait craindre une diminution du nombre d’adoptions. Cependant, malgré un coût plus élevé, on a constaté que le pourcentage de chats adoptés est resté similaire à celui enregistré avant l’entrée en vigueur de cette disposition.

Dès lors, il faut éviter de tirer des conclusions hâtives quant à l’impact de la disposition entrée en vigueur le 1er septembre 2014, à savoir l’imposition de la stérilisation aux chats des éleveurs et des particuliers. Les effets de cette mesure ne seront connus qu’une fois établies les statistiques pour l’année 2015. Ces données seront collectées en février 2016 et rendues disponibles après consolidation.

Afin de réduire le nombre de chats dans les refuges ainsi que la population de chats errants, j’estime nécessaire d’imposer la stérilisation des chats domestiques avec lesquels on ne souhaite pas faire de l’élevage. En outre, étant donné qu’un chat est déjà fécond à partir de l’âge de six mois et peut avoir 2 à 3 portées par an, il importe qu’il soit stérilisé avant cet âge. Le Conseil wallon du Bien-être animal vient d’émettre un avis très clair en ce sens.

Je rappelle en outre que le prix de l’intervention chirurgicale, qui est de l’ordre de 60 euros pour une castration et de 120 euros pour une stérilisation, reste faible par rapport aux autres coûts à assurer tout au long de la vie de l’animal. En effet, sur une durée de vie de 12 ans, les coûts de la stérilisation, de l’identification et de l’enregistrement d’une chatte ne représentent que 2 % des coûts liés à son alimentation et aux soins (vaccins, vermifuges, antipuces), qui s’élèvent en moyenne à près de 500 euros par an.

Pour améliorer la situation de surpopulation des chats, j’ai introduit auprès du Gouvernement un projet d’arrêté instaurant une obligation d’enregistrement et d’identification des chats, qui permettra un suivi plus efficace de la population féline via la gestion d’une base de données unique commune aux trois Régions du pays.

Enfin, concernant la compagne de soutien aux communes pour le plan de stérilisation des chats errants, il est prématuré de tirer aujourd’hui des enseignements. En effet, cette action avait notamment pour but d’inciter les communes n’ayant pas de plan chats en 2015 à développer une action en 2016. Un bilan ne pourra être tiré de cette campagne que lorsque les rapports de ces actions auront été rentrés par les communes participantes auprès de mon administration.

 

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