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Le changement de couleur de la Sambre aux environs de Maubeuge

1er septembre 2020 | Question écrite de J. MATAGNE à la Ministre TELLIER - Réponse disponible

Madame la Ministre,

 

Dans la Sambre, aux environs de Maubeuge, près de la frontière avec la Belgique, un brusque changement de couleur de l’eau a été constaté fin août 2020. Selon mes informations, les pompiers ont été appelés vers 10h30 du matin, et ont observé une « pollution » sur 4 km, sous la forme d'une « couleur rouille inhabituelle » qui teinte le cours d'eau.

Madame la Ministre, pourriez-vous faire le point sur cette situation ? Avez-vous été en contact avec les autorités françaises et locales ? Des analyses ont-elles été effectuées, en France mais aussi en Belgique ? Par quels services ? Quels en sont les résultats ? Quelle est la cause de ce changement de coloration de la Sambre ? Y a-t-il un impact sur la faune et la flore locale, voire sur la santé humaine ? S’il s’agit d’une pollution de cause humaine, quelle procédure, quelles sanctions et quels dédommagements sont prévus ?

Je vous remercie d’avance, Madame la Ministre, pour vos réponses.

 

Réponse de la Ministre C. TELLIER le 08/10/2020

La Préfecture française du Nord avait signalé aux autorités belges, le 31/08/2020 à 11h, la présence d’une pollution de la Sambre (pollution de couleur rouille) à Maubeuge.

Le jour même, le service de garde SOS Environnement nature a envoyé un agent de garde sur place à la frontière française à hauteur d’Erquelinnes. Aucune pollution n’a été constatée à cette date à cet endroit.

La pollution était localisée entre Maubeuge et Assevent en France, à une dizaine de kilomètre de la frontière belge et ne semblait pas progresser.

Des mesures en oxygène ont été réalisées à Maubeuge, Assevent et Erquelinnes et n’ont rien montré d’anormal. Aucune mortalité de poissons n’a été décelée. Il n’y avait pas d’odeur particulière qui se dégageait du cours d’eau.

Des échantillons d’eaux de la Sambre ont été prélevés par la Direction de Charleroi du Département de la police est des contrôles (DPC) à Assevent et Erquelinnes. Les résultats de ces analyses indiquent la présence de fer total (1,24 mg/l) dans l’échantillon prélevé à Assevent sans pollution organique. Rien d’anormal n’a été décelé dans l’échantillon prélevé à Erquelinnes.

Les autorités françaises ont informé qu’une enquête était en cours par l’Office français de la biodiversité (qui gère les pollutions sur les cours d’eau) et par la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL, qui vérifie les conditions d’exploiter des sociétés) pour déterminer l’origine de la pollution. Des échantillons ont également été prélevés par ces services.

Des renseignements fournis par la suite, les recherches de la DREAL se sont orientées vers une société sidérurgique. Néanmoins, l’enquête des autorités françaises n’a pas permis d’identifier l’origine de la pollution et de mettre l’entreprise en cause. Une surveillance de la gestion des eaux pluviales du site visé est réalisée par la DREAL.

Le DPC de Charleroi et le Service de la pêche ont continué à suivre depuis lors la situation au fur et à mesure, mais aucune pollution n’a été constatée.

L’interprétation faite par mes services est qu’il s’agissait d’un panache de très fines particules de rouille (oxydes de fer), très visible au départ, mais peu concentré, qui, vu le débit très faible de la Sambre, a sédimenté bien avant d’atteindre la frontière.

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