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Le soutien aux centres de revalidation des espèces animales vivant à l'état sauvage (CREAVES)

28 mai 2020│Question écrite d’A. GREOLI à la Ministre Tellier - Réponse disponible

Madame la ministre,


Dans un article de presse du 06 mars dernier, j’apprenais que les Centres de Revalidation des Espèces Animales Vivant à l’Etat Sauvage (CREAVES) manquaient de bénévoles pour assurer leurs missions. Ces associations apportent de l’aide à des centaines d’animaux sauvages par an. Elles sont, d’ailleurs, les seules autorisées à le faire comme prévu dans l’arrêté du gouvernement wallon relatif à l'agrément et aux subventions des centres de revalidation des espèces animales vivant naturellement à l'état sauvage du 16 octobre 1997.

Les CREAVES sont donc des maillons nécessaires dans la préservation de la biodiversité de notre région. Il faut s’assurer que ces centres puissent fonctionner correctement voire que de nouveaux émergent là où il y a des besoins non couverts actuellement. Si la région wallonne octroie des subsides pour soutenir les centres, ces subsides ne sont pas suffisants. Cela implique le recours aux bénévoles. C’est non seulement nécessaire pour eux, mais c’est aussi pour les bénévoles un acte de citoyenneté.

Madame la ministre, mes questions sont les suivantes :
- Quelles sont les concertations que vous avez avec les CREAVES ?
- Une augmentation de leurs moyens est-elle envisagée et à quelle hauteur ?
- Une évaluation du l’arrêté du gouvernement du 16 octobre 1997 au regard de la réalité d’aujourd’hui est-elle envisagée ?
- Parmi le soutien à des campagnes d’information, serait-il possible de soutenir les CREAVES dans la recherche de bénévoles ?

 

Réponse de la Ministre C. TELLIER le 15/06/2020

Les « Centres de revalidation des espèces animales vivant à l'état sauvage » (CREAVES) sont des centres agréés par la Région wallonne destinés à accueillir et à soigner les animaux sauvages blessés ou malades recueillis par l'homme. Après revalidation, les animaux sont remis en liberté. Je tiens à souligner l’important travail bénévole réalisé dans ces centres, qui représente en effet un acte de citoyenneté remarquable.

De manière générale, des concertations sont régulièrement organisées pour permettre le dialogue entre le Cabinet, l’administration et les différents CREAVES. Par exemple, l’administration organise et anime une « journée inter-CREAVES » tous les ans. Il s’agit d’un moment d’information, de formation et de rencontre, de partage d’expériences et d’échanges pour un fonctionnement optimal des centres.

Plus récemment, dans le contexte de crise sanitaire Covid-19, mon Cabinet et mon administration ont en effet été interpellés par les CREAVES par rapport aux difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs missions, en particulier en cette période.

En conséquence, le 22 mai dernier, mon Cabinet et l’administration ont rassemblé les CREAVES pour une réunion de travail en ligne afin de discuter des problèmes qu’ils rencontrent actuellement, et de réfléchir ensemble à des pistes de solutions.

Il a été convenu de se réunir désormais régulièrement. Une prochaine rencontre est d’ores et déjà prévue le 22 juin prochain. Mon administration réunira désormais les CREAVES une fois par trimestre, voire davantage si l’actualité ou les besoins des centres l’exigeaient.

Afin de poursuivre cette dynamique, j’ai demandé à mon administration de mettre en place, dans le courant du mois de septembre, une plateforme d’échanges pour multiplier les contacts entre ces centres et assurer une communication commune vis-à-vis du public.

Par ailleurs, des efforts sont menés à la fois pour renforcer les équipements des centres existants, mais également pour soutenir les projets de création de nouveaux centres. C’est ainsi par exemple que le CREAVES et la Commune de Saint-Nicolas apportent leur appui à un projet de création d’annexe spécialisée pour les hérissons.

En ce qui concerne la recherche de nouveaux bénévoles, des pistes sont explorées en collaboration avec les centres, comme le recours aux travailleurs d’intérêt général ou à des stagiaires.

Concernant les mesures de précaution sanitaire pour éviter la transmission du virus SARS-CoV-2 vers la faune sauvage, mon administration communiquera aux centres des consignes simples et concises de biosécurité et de surveillance à observer. Elle leur précisera également les signes cliniques indiquant un cas suspect, les gestes et manipulations à faire, pour les cas suspects vivants et morts, ainsi que le contact du « réseau de surveillance sanitaire de la faune sauvage » chargé de la récolte des prélèvements ou de dépouilles.

Les moyens alloués aux centres reposent sur l’arrêté du Gouvernement wallon du 16 octobre 1997 qui permet de subventionner à hauteur de 70 % maximum, les frais de création ou d’aménagement d’un centre et de gestion de celui-ci. Les centres soulignent que les moyens actuels ne correspondent plus aux besoins de terrain, ce qui aurait engendré la fermeture de plusieurs CREAVES. J’ai donc demandé à mon administration d’objectiver les problèmes liés aux manques de moyens humains, financiers et matériels relayés par les CREAVES et les pistes à envisager pour mettre en place des solutions structurelles.

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