Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions écrites Le soutien wallon à l’implantation d’une nouvelle sucrerie à Seneffe

Le soutien wallon à l’implantation d’une nouvelle sucrerie à Seneffe

10 octobre 2017 | Question écrite de Fr. DESQUESNES au Ministre JEHOLET - Réponse disponible

 Monsieur le Ministre,


Courant juillet, l’Association des Betteraviers Wallons (ABW) annonçait qu’à l’initiative de planteurs soucieux de pérenniser la rentabilité de leur culture, un groupe de travail lançait l’étude de l’opportunité de la construction et de l’exploitation sous le mode coopératif d’une nouvelle sucrerie en Belgique.


La fin des quotas ainsi que les tensions apparues lors des négociations entre planteurs et sucriers ont convaincus les membres de l’ABW que la crise actuelle pourrait se transformer en fenêtre d’opportunité pour les plus audacieux. Par le biais d’une structure coopérative, les planteurs poursuivent le double objectif d’un meilleur prix d’achat pour leurs betteraves et d’un meilleur partage de la marge de transformation.


L’analyse de faisabilité a été initiée au cours de l’été 2016. Les travaux sont actuellement dans la phase qui pourrait permettre une prise de décision avant la fin de l’année. Par ailleurs des contacts ont été pris avec les autorités de la commune de Seneffe, sur le territoire de laquelle un site a été identifié, et l’intercommunale IDEA afin de préparer le montage d’un dossier.


Monsieur le Ministre :


- Avez-vous eu connaissance de ce projet ?
- Une sollicitation de l’expertise des outils économiques wallons vous a-t-elle été adressée par les porteurs de ce projet ?
- A l’instar de votre collègue en charge de l’Agriculture qui m’indiquait son soutien au projet, confirmez-vous votre disponibilité pour rencontrer les porteurs du projet et identifier avec eux les soutiens que la Wallonie peut leur apporter ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses

 

Réponse du Ministre JEHOLET le 08/11/2017

 

Je suis bien au courant de l’initiative des betteraviers wallons, qui ont été reçus, accompagnés de leur conseiller stratégique, à mon cabinet début septembre, ainsi qu’au cabinet du Président du Gouvernement wallon.

À cette occasion, ils ont pu faire part de leurs inquiétudes quant aux répercussions importantes que la fin des quotas sucriers entraînera sur leurs activités et leurs relations avec les industriels transformateurs en aval, mais aussi de leur ambitieux projet d’intégrer le monde industriel par la construction et l’exploitation d’une usine à la pointe technologique, leur assurant un prix de vente plus stable et plus intéressant pour leurs betteraves. Il faut en effet savoir que la très récente libéralisation du marché du sucre plonge le secteur dans une situation inédite, qui voit d’ores et déjà la production de sucre en Europe augmenter de 20 % et le prix du sucre devenir beaucoup plus volatil.

Dans ce contexte, les sucriers s’apprêtent à se livrer une concurrence féroce et négocient de plus en plus durement les prix d’approvisionnement auprès des planteurs de betteraves. L’achat de betterave compte en effet pour environ 50 % du prix de revient d’une tonne de sucre, ce qui en fait un poste important d’économie.

À l’issue de cette réunion, diverses pistes de soutien public ont été évoquées et examinées, pour couvrir le très important besoin de financement inhérent au projet.

Ainsi, outre l’introduction d’un dossier de primes à l’investissement, j’ai demandé à la SRIW d’analyser les pistes d’investissement dans ce projet. Cette dernière a reçu les porteurs du projet le 17 octobre dernier. À l’issue de cette réunion, qui a mis en lumière le sérieux du dossier, elle nous confirmait en entamer l’analyse approfondie, en vue d’un éventuel financement.

En parallèle, l’ABW (l’Association des betteraviers wallons) et leur conseiller entendent prendre contact avec la Banque européenne d’Investissement (BEI) pour déterminer si leur projet rentre bien dans l’une de leurs priorités d’intervention, et pourrait à ce titre y obtenir un financement. Il convient en effet de garder à l’esprit que l’essentiel du besoin de financement, assez conséquent, sera couvert par les banques ou un éventuel partenaire industriel privé, car dépassant les limites envisageables du soutien public.

Ce projet dans son ensemble a du sens, et permettrait qui plus est de combler un vide laissé par la fermeture graduelle de nombreuses usines de sucre suite à l’instauration des quotas dans les années 60, vide qui soumet actuellement les betteraviers les plus éloignés à des coûts d’acheminement importants. Il doit toutefois être analysé à la lumière de son impact potentiel sur les autres acteurs du secteur, et de sa viabilité dans le cadre d’un marché du sucre totalement libéralisé.

Actions sur le document