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La légalisation du "tir au pré"

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27 novembre 2017 | Question écrite de J. ARENS au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le "tir au pré" consiste à tuer à la ferme les animaux destinés à la boucherie. Ce procédé permet d’éviter énormément de stress à l’animal puisqu’il évite l’abattoir et, si toutes les mesures sont prises, ne se rend pas compte de sa mise à mort.

Monsieur le Ministre envisage de légaliser le tir au pré en Région wallonne ce dont je me réjouis. Cependant, je pense que cette pratique doit être professionnalisée et contrôlée.

Comment envisage-t-il cette professionnalisation et le contrôle de l’acte commis ?

Monsieur le Ministre parle d’un permis de chasse, mais ce procédé est différent de la chasse : une formation particulière suivie d’un examen ne serait-elle pas plus adaptée ?

L’élevage est un métier distinct de la mise à mort. Ne conviendrait-il pas de professionnaliser cet acte de tir au pré ?

Prévoit-il qu’un vétérinaire soit présent à chaque mise à mort d’un animal ?

L’éleveur aura deux heures pour conduire les animaux morts à des locaux chargés du dépeçage. Qui les accompagnera ?

Quelles seront les règles concernant les mesures à prendre (et à contrôler) pour que les autres animaux ne se rendent pas compte des actes de mise à mort à la ferme ? Les locaux devront-ils être strictement séparés ?

Ce procédé sera-t-il économiquement attrayant pour les éleveurs ? Combien coûterait ce procédé par tête ? Quelle serait la différence avec l’abattoir ? Est-il possible d’évaluer le pourcentage d’éleveurs qui accepteraient de pratiquer ce procédé ?

Quelle serait l’empreinte carbone de ce procédé par rapport à celui de l’abattoir ?

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 18/12/2017
 

Effectivement, la pratique du tir au pré est une bonne chose. Cette pratique évite le stress que l’animal peut ressentir lors du transport vers l’abattoir et son arrivée dans un endroit qui lui est inconnu.

Cette pratique devra être encadrée dans le respect de la législation du bien-être animal sur la mise à mort. Tout d’abord, comme c’est le cas pour les employés d’un abattoir, le tireur devra être titulaire d’un certificat de compétence attestant de ses connaissances dans ce domaine. Ensuite, il faudra bien sûr que la personne soit en règle vis-à-vis des normes qui encadrent l’utilisation d’une arme à feu.

Dans ces conditions, à ce stade de la réflexion, il n’y a pas de contre-indication à ce que l’éleveur soit lui-même le tireur. Bien sûr, il est indispensable qu’un vétérinaire soit présent pour garantir de bonnes pratiques en matière de bien-être animal.

À la mort de l’animal, il s’agit de respecter les règles sanitaires. Elles sont essentielles pour garantir la sécurité des consommateurs. Une concertation avec l’AFSCA devra avoir lieu pour définir des conditions optimales et pragmatiques à cet égard.

Pour le surplus, les travaux et réflexions techniques se poursuivent.

À ce stade, des études économiques précises n’ont pas encore été sollicitées pour évaluer la rentabilité du procédé par rapport aux coûts actuels en abattoir. Des concertations avec le secteur pourront confirmer la pertinence économique du procédé.

Pour l’empreinte carbone, ce procédé ne devrait pas diminuer fondamentalement les transports d’animaux. En effet, vivants, morts et/ou en carcasses, leur transport devra être effectué. Il faut plaider, encore une fois, pour tout l’intérêt environnemental que constituent les circuits courts.

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