Les dégradations occasionnées à une piste de ski à Waimes
21 février 2017 | Question écrite d’I. STOMMEN au Ministre COLLIN - Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Fin du mois dernier, la presse relatait les dégradations occasionnées à la piste de ski Renard à Waimes, d’une part, par le passage d’un tracteur et, d’autre part, par des agents du DNF. Dans un cas comme dans l’autre, les véhicules ont totalement déneigé la piste rendant la piste impraticable et dangereuse pour les éventuels skieurs qui l’auraient empruntée.
Monsieur le Ministre :
- Alors que précédemment les préposés au déneigement veillaient à laisser suffisamment de neige sur les pistes, pourquoi cette fois toute la neige a-t-elle été enlevée ?
- Pour la prochaine saison, ne serait-il pas envisageable d’instaurer un dialogue entre les responsables des pistes et ceux du déneigement afin d’éviter que de pareils mésaventures se répètent ?
Je vous remercie,
Réponse du Ministre R. COLLIN le 13/03/2017
Cet épisode s’inscrit dans une problématique qui a vu le traçage de pistes de ski à des endroits où ces pistes n’avaient pas été autorisées.
Le Département de la Nature et des Forêts (DNF) a toujours veillé à concilier l’exploitation forestière avec la mise en place des pistes de ski. Malheureusement, il a bien fallu constater que certains tronçons pourtant prévus n’avaient pas été tracés et que d’autres, non autorisés (2 km dans la réserve forestière du Rurbusch) l’avaient été.
D’autre part, le traçage des pistes habituellement réalisé avec un ski-doo (piste classique de fond) avait été remplacé par un traçage au tracteur pour obtenir une piste plus large (skating) avec pour conséquence un véritable damage de la neige rendant la circulation impossible même pour des engins 4X4.
Après la « Transfagnarde », la commune de Bütgenbach et le service forestier ont été obligés d’enlever la neige avec une pelle mécanique sur le tronçon non autorisé, car le simple passage d’un chasse-neige ne permettait pas ensuite le passage normal du charroi de l’exploitation forestière et de la surveillance de la forêt.
Cette nouvelle technique de préparation des pistes ne sera plus tolérée à l’avenir, car elle n’est pas compatible avec l’utilisation ultérieure de la voirie par d’autres usagers mécanisés.