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Les mesures en faveur des maisons de convalescence dans le cadre de la crise du Covid-19

30 mars 2020 – Question écrite de Alda GREOLI à la Ministre MORREALE - Réponse disponible

Madame la Ministre,

 

Le 10 mars, le GW annonçait, et ce jusqu’au 31 mars, l’interdiction temporaire de sortie des résidents et de l’entrée de tous les visiteurs, pour les 602 maisons de repos de Wallonie.

Or, nous avons également sur notre territoire des maisons de convalescence, qui visent à harmoniser le trajet de soins, c'est-à-dire le trajet entre les structures de soins, les hôpitaux et ensuite le retour à la maison.

De tels centres de convalescence permettent aujourd'hui une revalidation et une rééducation fines, avec une équipe pluridisciplinaire de kinésithérapeutes formés à des pathologies qui relèvent de la cardiologie, de la neurologie, de la rhumatologie, de l'orthopédie, mais également des infirmiers qui favorisent la continuité des soins pour le résident.

Ces services sont confrontés aux mêmes difficultés que les autres structures d’hébergement dans le cadre de cette crise épidémique.

Quelles mesures d’aide ont été pensées à propos de ces services ? Existe-t-il une circulaire d’information et de consignes les concernant ?

Par ailleurs, des lits y sont disponibles afin d’accueillir des patients sortant de l’hôpital et ne pouvant rentrer chez eux. Dans le contexte actuel, des mesures ne devraient-elles pas être prises pour subventionner les maisons de convalescence ?


Je vous remercie d’avance pour vos réponses.

 

Réponse de la Ministre C. MORREALE le 14/05/2020

En ce qui concerne les centres de convalescence, qui pour rappel, ne relèvent pas de mes compétences, ils continuent à fonctionner avec des « patients classiques », mais comme l’honorable membre le signale, ces services sont confrontés aux mêmes difficultés que les autres structures d'hébergement dans le cadre de cette crise épidémique.

C’est pourquoi, étant donné leur capacité d’hébergement et de mise en place d’une équipe pluridisciplinaire de soins autour du patient, il était logique d’envisager d’en utiliser certaines dans le cadre de l’activation de structures intermédiaires de soins.

La création de ces structures intermédiaires répond à des critères stricts définis par le Risk Management Group afin de soulager la charge de travail au sein des hôpitaux.

En Wallonie, elles sont actuellement au nombre de deux unités de 30 lits, mais la capacité pourrait augmenter en fonction des besoins et de l’évolution de la situation sanitaire.

Au total, 60 places sont disponibles : 30 places au centre de Séjour et Santé de Spa-Nivezé et 30 places sur le site de l’hôpital Vincent Van Gogh à Charleroi.

Sont susceptibles d’être temporairement hébergés dans ces structures intermédiaires :
- les patients Covid-19 positifs dont l’état de santé leur permet de quitter l’hôpital, mais qui nécessitent toujours un confinement strict qu’il est impossible à réaliser dans leur lieu de résidence habituelle ;
- les patients Covid-19 positifs qui ont été vus dans un centre de prétriage de médecine générale ou d’un service d’urgence et dont l’état de santé ne nécessite pas une hospitalisation, mais qui, pour diverses raisons, se trouvent dans l’impossibilité d’être confinés à leur domicile.

Lorsque le patient, en temps normal, séjourne dans une structure collective, s’il est détecté Covid+ et n’a pas ou plus besoin d’être hospitalisé, la règle veut qu’il retourne dans son lieu de résidence en respectant des règles strictes d’isolement, d’hygiène et de prise de distance vis-à-vis de personnes à haut risque (personnes âgées, personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques, personnes immunodéprimées).

Si ces règles ne peuvent être rencontrées, la structure intermédiaire peut offrir une prise en charge de 1 à 3 semaines.

C’est le médecin responsable du patient pendant son séjour à l’hôpital, ou le médecin du centre de prétriage ou le médecin qui a reçu le patient au service d’urgences qui apprécie si le patient répond aux conditions que je viens de lui décrire. Pour appuyer sa décision, il consultera également le médecin généraliste du patient (ou le médecin généraliste que lui a renseigné le patient, ou à défaut le médecin coordinateur et conseiller ou référent de la MR-MRS) ainsi que, le cas échéant, l’entourage du patient. Pour se faire aider dans la démarche d’appréciation de la situation au niveau du lieu de résidence habituelle du patient, il pourra faire appel à divers services sociaux (de l’hôpital, de la mutuelle, de la commune d’origine du patient …) ou à des structures de coordination de soins et d’aide à domicile présentes sur le territoire du lieu de résidence du patient.

Il établira ensuite un rapport formel permettant l’admission de la personne dans une structure intermédiaire.

J’ai établi les conventions de partenariat de la Région wallonne avec les deux premières structures intermédiaires citées ci-dessus pour une capacité d’accueil initiale de 60 lits (30 par structure) sachant, par exemple, qu’une extension de la structure de SPA-Nivezé à 80 places est prévue dès saturation des premières places.

J’ai obtenu l’accord formel des Gouverneurs de Liège et du Hainaut pour l’ouverture de ces structures.

L’accueil des premiers patients était subordonné à la signature par ces structures d’une convention avec l’INAMI pour le volet soins, pris en charge par le Fédéral. Cette convention sera remplacée par l’application d’un arrêté royal qui aura un effet rétroactif. Les premiers patients ont été accueillis au cours de la dernière semaine du mois d’avril.

 

 

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