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Les politiques à mettre en œuvre pour stimuler la recherche de méthodes alternatives à l’expérimentation animale

14 juillet 2015 | Question écrite de F. DESQUESNES au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

 

Monsieur le Ministre,

Un projet de recherche européen, intitulé « The Body-on-a-Chip » - en français « Nos organes sur une puce » - a été lancé en 2012. Il permet de tester des candidats-médicaments sur des cultures cellulaires en 3D, telles que des cœurs, des foies et des cellules cancéreuses miniatures.

Cette technologie révolutionnaire et, semble-t-il, fiable, vise ainsi à réduire autant que possible le recours à « des animaux de laboratoire » (principalement des rats et des souris) dans la recherche de nouveaux médicaments, et donc à éviter de nombreuses souffrances animales.

A terme, l’objectif des partenaires du projet est de pouvoir tester les effets secondaires de candidats-médicaments avant qu’ils ne soient testés sur des animaux, et de réduire ainsi l’expérimentation animale de 50% !

Ces recherches innovantes, qui veulent limiter au maximum l’expérimentation animale, augurent donc de belles choses dans les années à venir en termes de bien-être animal !

Le projet que je viens de citer est financé par l’Europe et il a notamment pour partenaire la KU Leuven. En estimant qu’il y a un intérêt partagé à l’utilisation et à la diffusion de techniques alternatives aux expérimentations animales, pensez-vous, Monsieur le Ministre, que le Gouvernement wallon pourrait lui aussi prendre certaines initiatives et investir en ce domaine, pour sensibiliser à la fois le grand public et les scientifiques, et faire en sorte de faire progresser sur notre territoire la recherche qui n’a pas recours aux animaux ? Ce type d’initiatives visant à réduire le nombre d’animaux utilisés ne mériterait-il pas d’être encouragé et soutenu également à l’échelle de notre Région, par les pouvoirs publics wallons ?

La loi fédérale de juin 2009 avait établi le principe de la constitution d’un centre des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Mais le Fédéral, depuis cette date, n’a pas fait avancer le dossier. Une étude de faisabilité aurait été menée en 2010 et le SPF santé publique aurait ensuite élaboré un projet d’arrêté pour instituer ce centre au sein de l’Institut fédéral de santé publique, mais depuis lors, plus rien…

La compétence ayant été régionalisée en ce début d’année, comptez-vous dès lors, Monsieur le Ministre, rencontrer prochainement les autres Régions pour voir comment faire maintenant, et pour connaître la volonté de chacune d’elles en la matière : soit un centre unique pour les 3 régions, soit un travail région par région ? Quelle position sera défendue à cette occasion par la Région wallonne ? Aussi, en attente de - ou en alternative à - la création de ce Centre des méthodes alternatives à l’expérimentation animale, disposez-vous, Monsieur le Ministre, en collaboration ou non avec d’autres Ministres wallons, d’une quelconque marge de manœuvre pour stimuler la recherche de méthodes alternatives à l’expérimentation animale ?

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 16/07/2015

 


Il existe effectivement depuis peu un axe de recherche sur l’imitation d’organes sur lames, qui permet une expérimentation appelée « Body-on-a-Chip ».

Si des résultats intéressants peuvent déjà être observés sur des organes imités, simples et isolés, il en va tout autrement quand il s’agit de tester des produits sur plusieurs organes imités interconnectés sur une même lame.

Élucider ce problème d’interconnexion est précisément le but du projet international coordonné par l’Union européenne que mentionne l'honorable membre. Cette méthode demande aussi à être validée au niveau de l’Union européenne.

Il va de soi que toute initiative de recherche dans le développement des méthodes alternatives doit être encouragée. C’est dans ce but que j’ai décidé de mettre en place un premier groupe de réflexion qui rassemblera différents acteurs impliqués et intéressés dans le développement de méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Il s’agit de personnes actives dans l’éthique sur l’expérimentation animale, mais aussi d’experts qui utilisent déjà des méthodes sans expérimentation animale et également de personnes impliquées dans la défense des animaux.

Ce groupe définira, sous ma supervision, les différentes pistes à développer dans le cadre d’une stratégie globale alternative à l’expérimentation animale en Wallonie.

Je soumettrai ensuite cette stratégie de développement à un vaste débat au terme duquel des éléments concrets et utiles seront mis en place. La mise en réseau d’établissements actifs dans la recherche sur les alternatives et le financement de cette plateforme pourraient mener à un résultat qui permettra d’avancer concrètement sur cette problématique.
 

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