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Les ressources hydroélectriques en Wallonie

01 octobre 2015 │ Question écrite de D. FOURNY au Ministre FURLAN - Réponse disponible

 

Monsieur le Ministre,


La production d’hydroélectricité est un système technologique développé en Allemagne et aux Etats-Unis. Chez nous, en Wallonie, nous pouvons citer le barrage de Hun, près d’Yvoir, qui exploite depuis 2013 une centrale hydroélectrique. La machine permettrait d’alimenter 2.900 ménages. Il y a quelques semaines, vous annonciez vouloir en faire davantage en la matière.


Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous en dire plus au sujet de cette technologie ? Quelle est sa capacité de production ? Quel est son coût ? Qu’en est-il en termes de nuisances que ces installations pourraient provoquer ? Cette énergie pourrait-elle être utilisée dans le cadre des objectifs en matière de production renouvelable à atteindre d’ici 2020 ? Est-il possible de connaitre, jusqu’à présent en Wallonie, la cartographie de ces technologies de ce type existantes et leur contribution dans la consommation finale d’électricité ? Pouvez-vous nous indiquer les avantages de cette filière ? Enfin, Monsieur le Ministre, quels sont les projets, les objectifs et votre plan d’action en la matière ? Pourrait-on envisager des technologies qui consisteraient en le placement de turbines au niveau domestique dans les conduites d’égouttage pour eaux usées également ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre

 

Réponse du Ministre P. FURLAN le 14/10/2015

 

Actuellement, le potentiel hydroénergétique en Wallonie est globalement bien exploité pour produire de l’électricité que ce soit sur les sites de haute chute ou sur des sites de faibles chutes. Néanmoins, la filière présente encore du potentiel : les évolutions techniques actuelles et les mécanismes de soutien permettent aujourd’hui d’exploiter des plus basses chutes et donc de produire de l’énergie sur des sites jugés jusque-là non rentables.

Comparativement à d’autres filières renouvelables, les technologies utilisées pour produire de l’hydroélectricité en Wallonie sont très variées et dépendent essentiellement des caractéristiques de débit et de hauteur de la chute propre à chaque site. Les coûts dépendent également de la technologie et du type de site dont dépendent les aménagements de génie civil nécessaires. La CWaPE retient une typologie basée sur la puissance installée et fixe les coûts d’investissements et coûts opérationnels qui y sont liés.

Actuellement, 111 MW de puissance sont installés sur 107 sites. La production énergétique du parc hydroélectrique wallon, variable annuellement en fonction des régimes hydrauliques, est de l’ordre de 360 GWh, soit la consommation électrique de 104 000 logements.

En ce qui concerne l’hydroélectricité de grosse puissance, les sites encore non exploités sont principalement situés en Haute-Meuse, sur la haute et la basse Sambre et sur l’Ourthe navigable. Ces sites présentent des hauteurs de chute inférieures à celle des autres ouvrages (de l’ordre de 2 à 3 m) et n’ont pas été équipés en l’absence de solutions techniques et financières appropriées pour exploiter ces basses chutes.

21 sites existants et exploitables sur les voies hydrauliques ont été identifiés par la DGO2 et sont repris dans un programme d’équipement géré par la SOFICO.

Le potentiel total supplémentaire lié à ces projets est estimé sur la Meuse à 52 GWh, sur la Sambre à 9 GWh et sur l’Ourthe à 10 GWh. Suivant les acteurs ayant obtenu les concessions, l’ensemble de ces sites pourrait être équipé à l’horizon 2020.

En dehors de ce programme, deux autres projets d’ampleur peuvent encore être cités :
- La mise en production du Barrage du Lac des Doyards à Vielsalm pour une puissance estimée de 240 kW et une production annuelle attendue d’environ 650 MWh est planifiée par la Commune de Vielsalm dans le cadre de son PCDR.
- Sur quelques sites jusqu’à 50 kW, principalement sur la Vesdre ou le Hoyoux, pour une puissance de 600 MWh environ ;

On estime par ailleurs que plusieurs centaines de sites, de faibles puissances, pourraient être réhabilités à l’horizon 2020 sur les voies non navigables (de type anciens moulins, généralement jusque 10 kW de puissance). Ils contribueraient à hauteur de 0,05 GWh de production supplémentaire sur base annuelle jusque 2020. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que ces sites se révèlent être les plus coûteux à équiper.
 

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