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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions écrites Les transports en commun entre la Belgique et le Grand-duché du Luxembourg

Les transports en commun entre la Belgique et le Grand-duché du Luxembourg

17 janvier 2017 | Question écrite de J. Arens au Ministre Di Antonio - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le Grand-Duché de Luxembourg constitue un important bassin d’emploi pour les régions limitrophes. A la fin du troisième trimestre 2016, on comptait plus de 177.000 employés frontaliers, dont 43.502 belges, au Grand-Duché. Les études estiment que ce nombre dépassera les 250.000 d’ici 2025. La part de frontaliers belges et français est appelée à augmenter dans ce groupe vu la situation florissante de la Sarre en Allemagne.


Ces importants flux de travailleurs ne vont pas sans poser des questions en termes de mobilité. Dans une récente interview, le président de la fédération des industriels du Grand-Duché plaidait pour une mise à six bandes de l’E411 entre Arlon et Luxembourg. Les nouvelles voies de circulation ainsi créées pouvant être destinées à des transports en commun. Ce domaine doit selon lui être complètement repensé en prévision des nouvelle données collectées.


Monsieur le Ministre :


- Avez-vu pu prendre connaissance de ces propos ?
- Des contacts ont-ils été pris avec les autorités Grand-ducales ?
- Ces informations sont-elles évaluées et réfléchies dans le cadre du SMOT ?


D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO le 25/01/2017

 

Les échanges entre travailleurs frontaliers et le Grand-duché sont au cœur du SMOT (Stratégique de Mobilité transfrontalière).

Pour les déplacements depuis la zone d’Arlon vers Luxembourg, le train reste le mode à privilégier, car il est en mesure d’offrir un service et une vitesse sans comparaison.

Les deux obstacles actuels sont le retard des travaux de modernisation, et le gap tarifaire entre les tarifs luxembourgeois (forfait valable sur tout le territoire du Grand-duché) et le tarif transfrontalier pour des déplacements au départ de la Belgique.

Suite au SMOT, un premier effort a été réalisé par la SNCB et l’autorité luxembourgeoise pour diminuer ces tarifs transrégionaux via l’introduction du tarif FlexPass, dont le coût est de 25 % à 50 % moins cher que les tarifs précédents.

Il existe aussi un projet de création d’un parking-relais sur le site des anciens ateliers de Stockem, qui dépend en bonne partie de financements à dégager par le Fédéral.

Pour en revenir au projet qui nous intéresse, je tiens à signaler que dans le cadre du SMOT, la piste de création de bandes bus le long de l’E411 entre Arlon et Luxembourg, n’a pas été retenue. Les autorités grand-ducales ont opté pour une stratégie de création de sites propres en faveur des autobus sur les tronçons les plus chargés des routes nationales (N5 et N6).

Concernant la mise à 6 bandes entre Arlon et le Luxembourg, j'invite l'honorable membre à interpeller mon collègue des Travaux publics qui en a la gestion.

L’amélioration de la mobilité transfrontalière est une priorité et un défi important à relever pour les années à venir.

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