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Les initiatives similaires au volontariat international en entreprise développées en Wallonie

08 novembre 2016 | Question orale de I. MOINNET à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible

Madame la Ministre,


En France, le volontariat international en entreprise (VIE) permet d'exercer une mission dans une entreprise française de rang international agréée par l'État. Les missions, essentiellement à l’étranger, durent entre 6 et 24 mois. Pour cela, le volontaire international perçoit une indemnité mensuelle, à laquelle s’ajoute un complément suivant le pays dans lequel il effectue son volontariat. Le programme « VIE » concerne notamment des jeunes demandeurs d’emploi. Actuellement, 9 194 volontaires sont en activité dans 1 882 entreprises. L’âge moyen des volontaires est de 26 ans et la durée moyenne d’un stage est de 18,5 mois. Par ailleurs, le nombre de « VIE » a augmenté de 12% ces deux dernières années.


En Wallonie, le Forem propose actuellement via « Explort » des formations (1-2 mois) et de stages (2 semaines à 3 mois) en commerce international. Le Forem propose également des immersions linguistiques dans quelques destinations (Malte, Irlande et les BRIC). Combien des jeunes chercheurs d’emploi effectuent actuellement un stage ou une formation à l’étranger ? Quel est l’âge et le niveau d’éducation moyen des jeunes qui en bénéficient ? Quelles sont les destinations principales ? Quel est l’objectif du Gouvernement en la matière ?


Le programme français de volontariat international en entreprise permet à un public, principalement composé de jeunes diplômés du supérieur, d’acquérir une expérience utile en lien avec leurs aspirations professionnelles. Un programme similaire au « VIE » est-il à l’étude en Wallonie ? Outre ce que j’ai cité, que propose le Forem aux jeunes diplômés du supérieur pour acquérir une expérience utile à booster leurs opportunités professionnelles ? Des partenariats avec les entreprises belges, sur le territoire ou à l’étranger, sont-ils noués pour offrir des stages de moyenne et de longue durée à ce profil de chercheurs d’emploi ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse de la Ministre E. TILLIEUX 

 

Madame la Députée, avec le concours de mon collègue M. Marcourt, ministre de l'Économie et du Commerce extérieur, j'ai souhaité soutenir davantage encore l'apprentissage des langues étrangères pour les jeunes Wallons, notamment dans un contexte d'immersion et dès lors, dans le cadre du plan Marshall 4.0, pérenniser les programmes de formation et de stages à l'étranger, et en particulier, le programme Explort qui s'adresse aux jeunes diplômés de l'enseignement supérieur.

Dans ce programme innovant où les jeunes effectuent un stage en entreprise d'un à deux mois, en Belgique ou à l'étranger, avec pour mission de nouer ou développer des relations commerciales pour le compte d'une entreprise wallonne, le FOREm intervient principalement dans la préformation des candidats, via son centre de compétence Management et Commerce.

Plusieurs sessions de formation et séminaires intensifs sont organisés pour les jeunes demandeurs d'emploi et étudiants pour leur permettre de se former aux thématiques liées au commerce international, d'amorcer en quelque sorte ce déclic international et se préparer à une immersion professionnelle à l'étranger.
Ils favorisent également la mise en pratique, en contexte professionnel, d'une série d'acquis techniques et le
développement des compétences linguistiques.

Le nouveau dispositif « Langues », développé dans le cadre du plan Marshall 4.0 et approuvé par le Gouvernement, le 8 septembre dernier, s'appuie sur un budget annuel de 7 millions d'euros. Il s'articule autour
de six mécanismes de bourses d'immersion, liés à quatre publics cibles : les élèves diplômés de l'enseignement
secondaire supérieur, notamment Explort, les demandeurs d'emploi, les demandeurs d'emploi diplômés de l'enseignement supérieur et enfin, les apprenants en alternance.

À partir de l'année prochaine, en 2017, le plan Langues représentera chaque année :
– près de 350 bourses Explort pour les jeunes étudiants et diplômés à la recherche d'un stage ou d'un emploi lié à l'international ;
– 170 bourses BRIC pour les diplômés de l'enseignement du supérieur désireux de participer à un stage en entreprise dans l'un des pays émergents que constituent le Brésil, la Russie, l'Inde ou la Chine ;
– 160 bourses pour les personnes demandeuses d'emploi candidates à un stage professionnel à Malte, en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Autriche ;
– près de 85 bourses pour les personnes demandeuses d'emploi, spécifiquement dédicacées à une immersion professionnelle dans une entreprise située en Communauté germanophone ou en Flandre.

Si, à ce stade, le nouveau dispositif « Langues » n'intègre pas d'immersion en lien avec le volontariat international, ma volonté est bien de continuer à mettre en œuvre et à renforcer les mesures d'immersion
linguistique en entreprise, adaptées aux différents besoins et permettant aux citoyens wallons, en particulier les plus jeunes, d'acquérir les compétences clés pour accéder durablement au marché de l'emploi et progresser ainsi dans leur parcours professionnel.


Réplique de la Députée I. MOINNET

 

Madame la Ministre, audelà du plan Langues, le modèle développé par l'État français pourrait servir de base à une réflexion beaucoup plus large sur ce que pourrait faire la Région wallonne dans ce domaine. Je trouve personnellement que cette possibilité de faire une mission dans une entreprise internationale, et non pas uniquement en Belgique, permet aux jeunes diplômés du supérieur d'acquérir une expérience non négligeable en lien avec leur formation.
Ce système offre un double avantage parce qu'il permet dans un premier temps de valoriser nos entreprises à
l'étranger, mais également offre une expérience fondamentale pour nos jeunes demandeurs d'emploi. Je ne peux dès lors que vous encourager à poursuivre dans cette voie.
 

 

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