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L’aide wallonne internationale en matière d’environnement

29 mai 2017 │ Question orale de V. WAROUX au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Une étude publiée récemment par la revue Science, en collaboration avec un scientifique belge de l’ULB et consultant pour la FAO, expose que la planète compte jusqu’à 500 millions d’hectares de zones boisées supplémentaires dans les régions arides par rapport à ce que l’on peut lire dans la littérature scientifique aujourd’hui. La progression est d’ailleurs particulièrement importante en Afrique.


Une très bonne nouvelle, donc, pour le climat et l’environnement ! La planète est plus « verte » que prévu. L’étude montre que ces arbres ont ainsi mis en place des stratégies pour résister à la sécheresse des zones arides et limiter les pertes d’eau. Par conséquent, les modèles prédisant le réchauffement climatique vont pouvoir être affinés puisque les forêts ont un rôle important dans l’absorption des émissions de gaz à effet de serre. Ces zones de forêts arides sont le lieu aussi idéal pour mener des opérations de reforestation.


Monsieur le Ministre, ces nouveaux constats doivent permettre le développement de nouvelles actions pour que soient conservées et restaurées ces forêts et pour la poursuite de la lutte contre le changement climatique et contre la désertification. Quelle est la position et l’intention du Gouvernement wallon à ce sujet ? Etes-vous en contact avec vos homologues des autres Régions et du Fédéral pour réagir à ces nouvelles analyses ? La position wallonne au travers de la collaboration Nord-Sud déjà bien existante - qui trouve son fondement dans le

Financement international de le lutte et l’adaptation au changement climatique - est-elle appelée à évoluer ? La manière dont vont être consacrés les budgets « solidarité climatique », additionnels à l’aide au développement, va-t-elle être revue ? D’une manière générale enfin, pouvez-vous faire le point sur vos projets et résultats en matière de reforestation et développement durable au niveau international ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Madame la Députée, une bonne nouvelle relativement neuve puisque l'article est paru ce 12 mai 2017. Sans exprimer une position du Gouvernement, je ne peux que me réjouir ce que la terre compte près de 500 millions
d’hectares de forêts arides en plus que les estimations précédentes. Ce n’est pas négligeable puisque cela représente près de 10 % par rapport aux surfaces boisées sur l’ensemble de la planète. Il y aura lieu d’analyser ces éléments au niveau des différents experts européens et internationaux afin d’en analyser les impacts. Le réseau des experts belges et européens dans le domaine des puits de carbones se réunit fréquemment. Cette
question fera sans doute l’objet des discussions lors des prochaines réunions.

Cette bonne nouvelle n’est pas de nature à faire évoluer notre politique en matière de financement international de lutte et d’adaptation au changement climatique, mais elle modifiera peut-être des projets multilatéraux auxquels la Wallonie apporte une contribution financière. Depuis 2015, l’AWAC participe en effet au financement de projets mis en oeuvre par des organismes multilatéraux, tels que le Fonds vert pour le climat, le Fonds pour l’adaptation, le Fonds pour les pays les moins développés, l’Agence internationale des énergies renouvelables, ainsi que l’initiative de renforcement des capacités pour la transparence.

En ce qui concerne les petits projets locaux financés directement par la Wallonie, aucun impact n’est envisagé, car que bien que s’inscrivant dans une politique locale de lutte et d’adaptation au changement climatique, il s’agit de projets répondant a des problématiques identifiées avec les populations locales.

Entre 2011 et 2016, la Wallonie à travers l’AWAC a financé une trentaine de projets en faveur du climat à hauteur de presque 5 millions d’euros. Ces projets se déroulent au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal, au Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo, Haïti et Équateur et plusieurs inclus des actions de reforestations.

J’ai notamment visité au Sénégal un projet de reboisement de la mangrove mené par l’ONG Nébéday dans le delta du Saloum, je crois que cela vous dit quelque chose. Cette ONG notamment grâce au soutien Wallon a replanté 240 000 arbres en 2016 et lancé pour 2017, l'opération « 300 000 arbres » pour reboiser le Sénégal. Outre le soutien au Sud, j’ai encouragé cette année une nouvelle action d’échange et de formation.
Grâce à un financement wallon, l’ONG ADG basée à Gembloux est spécialisée notamment dans la formation
d’acteurs locaux, organisant ce moment un stage en Belgique auquel participe 15 agents travaillant dans des ONG ou organismes partenaires de l’AWAC. Durant un peu plus de deux mois, ces agents auront l’occasion d’être formés aux techniques de gestion de projets de développement, mais aussi d’échanger et d’être les ambassadeurs des changements et projets menés dans leur pays. Je les ai rencontrés la semaine dernière à Gembloux. Il me semble important que nous profitions de leur présence en Wallonie pour sensibiliser nos concitoyens à l’action menée là bas, mais aussi aux conséquences de notre mode de vie sur les populations du Sud. J’ai proposé aux participants, aux 15 stagiaires de venir visiter le parlement, nous pourrions, mais je ne sais pas si l’agenda pourrait le permettre, envisager une présentation de quelques projets soutenus par la Wallonie. Les 15 sont là, ils viennent du Bénin, du Sénégal, de la RDC notamment, de Haïti et peut-être pour la dernière séquence du Parlement début juillet, ils repartent le 12. S'il y avait possibilité, cela pourrait être sympathique d'avoir une présentation par les acteurs de terrain actuellement présents en Wallonie.

 

Réplique de la Présidente

 

On va voir si c'est possible. La parole est à Mme Waroux.

 

Réplique de la Députée V. WAROUX

 

Je voulais remercier M. le Ministre et l'inciter à poursuivre ces opérations. C'est quand même un champion aussi lui-même de la reforestation parce qu’il est à l'origine d'une partie de cette amélioration des forêts en pays, notamment au Sénégal, qui étaient en train de désertifier.

C'est une belle opération. Je crois que rencontrer ces agents formés en Belgique nourrit toujours les échanges.
On se rend mieux compte que l'aide aux pays en difficulté n’est pas toujours des millions, des sommes faramineuses et des projets d'une technologie inouïe. On peut faire simple et très efficace.


 

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